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Mardi (152-213). Heure de début et de fin du crépuscule astronomique à 45° de latitude nord et 0° de longitude : le 1er (1 h 53 m/22 h 04 m) ; le 15 (1 h 40 m/22 h 21 m). La durée quotidienne du crépuscule astronomique (en minutes) est indiquée dans le graphique des nuits noires, au début de chaque mois. Un décalage d’un degré en longitude équivaut pratiquement à un décalage de 4 minutes : en moins vers l’est, en plus vers l’ouest. On distingue trois types de crépuscules : le crépuscule civil, qui s’étend du coucher du Soleil à l’instant où le centre du disque de notre étoile est à 6° sous l’horizon ; le crépuscule nautique, qui se prolonge jusqu’à ce que le centre du disque solaire arrive à 12° sous l’horizon ; le crépuscule astronomique, qui s’achève lorsque le centre du disque solaire atteint 18° sous l’horizon (le déroulement est inversé à l’aube). La durée du crépuscule change en fonction de chaque position géographique et de la saison. À la fin du crépuscule astronomique, l’éclairement du ciel par le Soleil est négligeable et l’observation des objets les moins lumineux est théoriquement possible, mais il faut aussi – et malheureusement ! – tenir compte du degré de pollution lumineuse de votre site.
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Le 1er juin 1990, une fusée Delta II lançait ROSAT, un observatoire spatial en rayons X et ultraviolet lointains (Allemagne/Royaume-Uni/États-Unis). En fonction jusqu’au 12 février 1999, ROSAT a réalisé la première cartographie céleste complète dans ces gammes de longueur d’onde et découvert 125 000 sources en rayons X et 479 sources en ultraviolet.
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Mars et Saturne sont en conjonction héliocentrique (183,7°).
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À midi, début du jour Julien 2 455 349. Le jour Julien est utilisé pour tous les calculs astronomiques car il permet d’effectuer des opérations aisément, les jours étant comptés sans interruption depuis le 1er janvier 4713 av. JC à midi. Proposé en 1582 par l’Italien Joseph Scaliger, ce système de numérotation continue des jours a été nommé "Julien" par celui-ci en hommage à son père, cette appellation n’a donc rien à voir avec le calendrier Julien introduit par Jules César en l’an 46 av. JC. Le calendrier Julien a été remplacé par le calendrier Grégorien en 1582, le lendemain du 4 octobre devenant le 15 octobre dans la plupart des pays catholiques ; le calendrier Grégorien n’a été adopté qu’en 1752 en Angleterre et en 1917 en Russie.
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Placé en orbite autour du point de Lagrange (L1), à 1,5 million de kilomètres de la Terre en direction du Soleil, d’où il peut observer notre étoile en permanence, l’observatoire solaire SOHO – lancé le 2 décembre 1995 à 8 h 08 m TU – a magnifiquement rempli sa mission principale qui s’est achevée en avril 1998. Sa première prolongation de mission s’est achevée au mois de décembre 2009 et une deuxième prolongation a alors débuté. Elle devrait se prolonger jusqu’au mois de décembre 2012, mais une revue complète du fonctionnement de cet engin et de ses instruments doit être réalisée durant l’été 2010 afin de confirmer son état. Depuis quelques années, SOHO n’est plus capable d’émettre en continu vers notre planète, ce qui provoque des interruptions de la collecte d’informations de certains de ses instruments pendant une quinzaine de jours tous les trois mois environ. En récupérant aujourd’hui l’image du coronographe LASCO C3, vous pourrez voir l’étoile Aldébaran et une partie des Hyades à côté du Soleil. Dans la région centrale du champ, la magnitude des étoiles visibles dépasse régulièrement 7, et elle atteint 9 en périphérie. Il faut cependant tenir compte de l’activité de notre étoile : si elle connaît une très grosse éruption, l’image peut être saturée par l’éclat des matières solaires et les étoiles resteront invisibles. Le champ de LASCO C3 est un cercle d’environ 1 060 minutes d’arc de diamètre, et le disque central, qui masque l’éclat du disque solaire, mesure un peu plus de 120 minutes d’arc de diamètre. Notez que le champ est légèrement tronqué par le format carré des images. Enfin, le Nord n’est pas exactement vers le haut de l’image, mais plutôt vers "11 heures" si l’on compare le champ au cadran d’une horloge. Voir <sohowww.nascom.nasa.gov/data/realtime-images.html>.
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Latitude sud maximale pour Mercure : - 7°.
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Le 1er juin 1970 à 19 h TU, les Soviétiques lançaient Soyouz 9 avec à son bord Andrian Nikolayev et Vitaly Sevastyanov. Ils battirent le record établi par les Américains cinq ans plus tôt – Gemini 7 en 1965 – en demeurant 17 jours et 17 heures dans l’espace au lieu de 14 jours. Des problèmes techniques ne permettant pas de contrôler correctement l’orientation du Soyouz, celui-ci fut stabilisé par une mise en rotation sur lui-même, si bien que les deux cosmonautes étaient dans un piètre état à leur retour sur Terre, totalement incapables de s’orienter et de se tenir debout ! Ce vol marqua néanmoins une étape importante dans la conquête spatiale soviétique puisqu’il permit d’établir que, moyennant quelques petites révisions..., le véhicule Soyouz pouvait servir de moyen de transport et de base spatiale pour maintenir des hommes en orbite pendant d’assez longues périodes.
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Mercredi (153-212). L’inclinaison des anneaux de Saturne passe de + 1,7° à + 2,4° au cours du mois. Le signe positif indique que nous observons actuellement l’hémisphère boréal de la planète – depuis le 4 septembre 2009 –, qui est également celui qu’éclaire le Soleil depuis le 10 août 2009.
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Minimum d’éclat de l’étoile variable Algol de Persée (bêta Persei) à 18 h ; sa magnitude est proche de 3,3. Les autres minima du mois se produisent le 5 à 15 h, le 8 à 12 h, le 11 à 9 h, le 14 à 5 h, le 17 à 2 h, le 19 à 23 h, le 22 à 20 h, le 25 à 17 h et le 28 à 14 h. Algol a été la première étoile variable identifiée. Au maximum, son éclat est proche de la magnitude 2,1, ce qui est suffisant pour qu’elle soit bien visible à l’œil nu, même dans les ciels urbains médiocres. Il est ainsi possible de suivre sa variation depuis une fenêtre ou sur un balcon soir après soir. Vous pouvez comparer l’éclat d’Algol à tout moment avec celui de la toute proche Almach – Gamma Andromède – qui reste stable à 2,1, ou avec celui d’Epsilon Persée, qui est de 2,9. Vous pouvez également utiliser deux étoiles de Cassiopée : Caph (magnitude 2,3) et Epsilon (magnitude 3,3), qui ont l’avantage d’être toujours visibles dans le ciel européen.
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Jeudi (154-211). Le 3 juin 1965, la NASA lançait la capsule Gemini IV. Pendant le vol d’une centaine d’heures, Edward H. White II devint le premier astronaute américain à effectuer une sortie spatiale. Il était relié à la capsule par un cordon ombilical d’une dizaine de mètres de longueur et sa sortie dura 22 minutes.
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Conjonction géocentrique en longitude entre la Lune (Cap) et Neptune le 3 à 14 h 55 m. La conjonction géocentrique en ascension droite se produit à 18 h 12 m ; Neptune se situe à 4,7° au sud de la Lune. Le 3 et le 4 à l’orée de l’aube, la Lune gibbeuse encadre Neptune.
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La Lune passe à l’apogée à 16 h 59 m. Distance : 404 274 km, soit 63,38 rayons terrestres. L’apogée est le point de l’orbite lunaire le plus éloigné de la Terre.
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Maximum d’éclat de l’étoile Delta Cephei à 20 h. Sa magnitude varie de 3,5 à 4,4 au cours d’un cycle de 5,366 jours. Les autres maxima du mois se produisent le 9 à 5 h, le 14 à 13 h, le 19 à 22 h, le 25 à 7 h et le 30 à 16 h. Située au sud de la constellation de Céphée, Delta Cephei est le prototype des céphéides, ces étoiles géantes variables dont la période est strictement liée à la luminosité. Cette caractéristique physique a permis aux astronomes de les utiliser pour déterminer la distance d’autres galaxies dans lesquelles on les a identifiées. Delta Cephei passe de la magnitude 3,5 à 4,4 au cours d’un cycle d’une régularité métronomique de 5 jours 8 heures 47 minutes et 32 secondes ; sa baisse de luminosité est un peu plus lente que sa remontée qui s’effectue en un peu moins de deux jours. Comparez son éclat à celui des étoiles qui l’entourent et dont la magnitude est indiquée sur le schéma voisin. Delta Cephei est une étoile supergéante, près de cinq fois plus massive et 2 000 fois plus lumineuse que le Soleil, dont le diamètre réel doit être proche de 40 fois celui de notre étoile, soit plus de 55 millions de kilomètres.
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Vendredi (155-210). La planète naine Cérès passe à moins d’un demi-degré au sud du centre de la nébuleuse de la Lagune dans le Sagittaire. Elle effectue actuellement sa boucle de rétrogradation annuelle qui, cette année, présente la forme d’un S aplati. Vous pouvez observer Cérès aux jumelles et dans un instrument plus important dès le milieu de la nuit.
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La sonde Cassini survole Titan à une distance prévisionnelle de 2 044 km lors de l’orbite 132 de la prolongation de mission baptisée Equinoxe.
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Maximum du nouvel essaim météoritique des Mu Cassiopeiides de juin découvert récemment par des observations radars et vidéos. Il porte le numéro 362 sur la liste des essaims de l’Union astronomique internationale. Son radiant est situé à 17,5° d’ascension droite et 53,9° de déclinaison. Longitude héliocentrique du maximum : 74,0°.
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Dernier Quartier de Lune à 22 h 14 m. Distance : 403 310 km, soit 63,23 rayons terrestres.
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Entre 23 h 35 m et 23 h 45 m, la petite planète 80 Sappho (diamètre 78 km ; magnitude 11,7) occulte une étoile de magnitude 10,7 (TYC 5576-00543-1u ; ascension droite : 14 h 42 m 34,8 s ; déclinaison : - 11° 49’ 43,8") de la constellation de la Balance. La diminution d’éclat devrait atteindre 1,4 magnitude et durer 9 secondes au maximum sur la ligne de centralité du phénomène. Normalement, ce sont les observateurs situés dans une bande de terre allant du sud-est au nord-ouest de la France qui devraient pouvoir admirer cette occultation (voir la carte ci-contre), mais, comme pour toutes les occultations stellaires par des astéroïdes, il existe toujours une incertitude sur la localisation précise de la zone d’observation ; de plus, même une observation négative est un renseignement précieux puisque cela permet de fixer une limite à la présence de l’astéroïde ou d’un éventuel satellite. Je remercie sincèrement Éric Frappa qui, cette année encore, a calculé les différentes occultations d’étoiles par des astéroïdes que vous trouverez dans cette édition du Guide du Ciel. Il a utilisé pour cela le logiciel Occult4 de Dave Herald.
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Cette année encore vous pourrez découvrir chaque vendredi une suggestion d’observation à réaliser à l’œil nu ou avec un instrument. Le week-end est généralement un moment propice aux promenades célestes nocturnes, cependant, la plupart des astres que je vous propose d’observer peuvent évidemment être appréciés à d’autres moments de la semaine, du mois ou même de l’année, en fonction de la météorologie, de vos temps libres et, bien sûr, de la position des constellations qui les abritent. Au sud-est de la petite constellation du Dauphin, qui surplombe l’horizon sud-est en milieu de nuit, il vous faut une lunette ou un télescope de 130 mm de diamètre au moins pour séparer l’étoile double Sigma 2735. Vous la trouverez à moins d’un degré à l’ouest-nord-ouest de l’étoile 1 Equulei (Epsilon du Petit Cheval ; magnitude 5,2) qu’il suffit donc de placer au centre du chercheur de votre instrument avant de la décaler lentement vers l’est pour faire apparaître Sigma 2735 dont les composantes sont de magnitudes 6,2 7,7. Leur séparation apparente est de 2,1 secondes d’arc. La plus brillante est d’une coloration jaune évidente, quand l’autre reste d’une blancheur virginale.
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Samedi (156-209). Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et la petite planète 6 Hébé à 10 h 05 m ; 6 Hébé se situe à 5,4° au sud du Dernier Quartier. À l’orée de l’aube, les deux astres se situent à une quinzaine de degrés au-dessus de l’horizon est-sud-est ; leur séparation apparente est de 4,5°.
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Dimanche. 157e jour de l’année ; il reste 208 jours jusqu’au 31 décembre.
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Observez à la lunette – grossissement trente fois – une belle paire formée par Io et Ganymède à l’ouest du disque jovien. Dans les phénomènes au jour le jour, je signale des dispositions particulièrement spectaculaires ou harmonieuses des lunes galiléennes, mais vous pouvez prévoir leurs positions pratiquement heure par heure grâce aux graphiques des courbes des satellites de Jupiter qui sont disponibles au début de chaque mois (lorsque Jupiter est observable).
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Conjonction géocentrique en longitude entre la Lune (Psc) et Jupiter le 6 à 5 h 49 m. La conjonction géocentrique en ascension droite entre se produit à 11 h 19 m ; Jupiter se situe à 6,9° au sud de la Lune. Observez cette conjonction avant l’aube au-dessus de l’horizon est. Le gros croissant lunaire, Jupiter et Uranus sont visibles dans le même champ de jumelles.
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Conjonction géocentrique en longitude entre la Lune (Psc) et Uranus le 6 à 6 h 19 m. La conjonction géocentrique en ascension droite se produit à 11 h 23 m ; Uranus se situe à 6,4° au sud de la Lune.
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Élongation maximale de Titan à l’ouest de Saturne à 6 h 02 m (184 secondes d’arc).
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Maximum d’éclat de l’étoile variable Êta Aquilae (Aigle) à 10 h. Il s’agit d’une étoile de type céphéide dont la magnitude passe de 3,5 à 4,4 au cours d’un cycle de 7,177 jours. Les autres maxima du mois se produisent le 13 à 14 h, le 20 à 18 h et le 27 à 23 h. Êta Aquilae se situe pratiquement huit degrés au sud d’Altaïr, au ras de l’équateur céleste. Les mesures de sa parallaxe réalisées par le satellite européen Hipparcos placent Êta Aquilae à 1 173 années-lumière de nous, ce qui explique son faible éclat apparent. En réalité, il s’agit d’une étoile supergéante, près de 7 fois plus massive et 3 400 fois plus lumineuse que le Soleil et dont le diamètre réel doit être proche de 60 fois celui de notre étoile, soit plus de 80 millions de kilomètres ! La variabilité d’Êta Aquilae a été signalée en 1784 et, à moins d’être un passionné des mesures d’éclats à l’œil nu, il vaut mieux l’observer avec un petit instrument pour remarquer la fluctuation de son éclat. Celui-ci diminue lentement jusqu’au minimum puis il augmente très vite pour atteindre le maximum. Comme les autres étoiles de type céphéide, Êta Aquilae est une étoile en fin de cycle. Elle a probablement transformé tout l’hydrogène de son cœur en hélium et transforme à présent celui-ci en éléments plus complexes. L’énergie dégagée par cette étape est gigantesque et elle engendre les pulsations qui font varier le diamètre, la couleur et l’éclat de cet astre. La période de variation d’une céphéide étant strictement corrélée à sa luminosité, une fois que l’on connaît cette période avec précision, on peut calculer la luminosité réelle de l’étoile et, en la comparant à sa luminosité apparente, on en déduit sa distance. Dans le cas d’Êta Aquilae, on obtient alors une distance de 1 170 années-lumière extrêmement proche de la valeur obtenue par parallaxe.
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Conjonction géocentrique en ascension droite entre Régulus et Mars. La conjonction géocentrique en longitude se produit le 7 à 5 h 09 m (séparation : 0,8°). Durant la période actuelle et pour encore quelques milliers d’années, Mars se situe toujours au nord de Régulus lors de leurs conjonctions. La séparation la plus faible entre ces deux astres est de 38 minutes d’arc, comme le 22 juillet 2006 et le 30 juillet 2021.
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Dans le ciel du soir, Mars se situe à moins de 1° au nord de Régulus du Lion ; les deux astres sont visibles au-dessus de l’horizon ouest.
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Lundi (158-207). Début de la 23e semaine de l’année.
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Temps sidéral moyen de Greenwich (TSMG) : 17 h 01 m 08 s. Consultez le rabat de cet ouvrage pour plus de renseignements sur l’utilisation de cette donnée.
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Période de libration minimale en latitude pour la Lune (b = - 6,77°). La libration minimale en longitude se produit le 10 (l = - 5,71°), c’est donc la portion sud-ouest du croissant de plus en plus mince visible en seconde partie de nuit qui est mise en valeur. Remarquez, notamment, la bordure de la mer Orientale qui apparaît sur le limbe de Séléné (cartes 39 et 50 de l’Atlas de la Lune d’Antonín Rükl). Ce vaste bassin est entouré par deux chaînes montagneuses circulaires imposantes – de 620 et 930 km de diamètre –, véritables ondes de chocs concentriques gravées dans la croûte lunaire, qui témoignent de la violence de l’impact météoritique qui a modelé cette région. Si la turbulence n’est pas forte, vous pourrez découvrir les taches grises plus foncées des lacs du Printemps et de l’Automne, ainsi que les contreforts des monts Cordillères et Rook, qui culminent à plus de 6 000 m d’altitude. Vous pouvez contempler ces formations sous un meilleur angle en consultant librement en ligne l’atlas réalisé avec les images de la sonde américaine Lunar Orbiter sur le site <www.lpi.usra.edu/resources/lunar_orbiter>. Je précise que la nouvelle version de l’Atlas virtuel de la Lune de Christian Legrand et Patrick Chevalley propose de superbes versions améliorées de ces images.
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Période du maximum d’éclat de l’étoile variable SS Her (1628+07A). SS Her est une variable de type Mira (variable à longue période) dont la magnitude oscille entre 9,2 et 12,4 ; sa période est de 107 jours. Vous trouverez dans cette édition les dates de maximum d’une cinquantaine d’étoiles variables. Je n’ai pas la place de mettre une carte de champ détaillée pour chacune, mais les observateurs intéressés pourront se rendre sur le site de l’AAVSO – American Association of Variable Star Observers <www.aavso.org> – et, sous la rubrique "Stars Easy-To-Observe", ils trouveront toutes les informations utiles pour suivre les variations d’éclats de ces astres.
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De 6 h 26 m à 7 h 39 m, Io et Callisto passent simultanément devant le disque de Jupiter. Invisible en Europe.
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À midi, début du jour Julien 2 455 355.
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La comète D/1978 R1 Haneda-Campos passe au plus près du Soleil (périhélie), à 191 millions de kilomètres. D/1978 R1 Haneda-Campos a une période de 6,42 ans. Découverte indépendamment le 1er septembre 1978 par Toshio Haneda au Japon et Jose da Silva Campos en Afrique du Sud.
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Latitude nord maximale pour Vénus : 3,4°.
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Maximum des Ariétides de juin, l’un des essaims météoritiques diurnes les plus actifs – en moyenne 60 enregistrements par heure – ; la période d’activité s’étend du 22 mai au 2 juillet. Cet essaim ne peut être observé que par des techniques radio ou par radar. Il a été découvert en 1947 avec le radiotélescope de Jodrell Bank, en Grande-Bretagne. Vitesse atmosphérique de 37 km/s. Longitude héliocentrique prévue pour le maximum (équinoxe 2000.0) : 76,7°.
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Mardi (159-206). La comète 215P/2009 B5 NEAT passe au plus près du Soleil (périhélie), à 481 millions de kilomètres. 215P/2009 B5 NEAT a une période de 8,07 ans. Découverte le 22 janvier 2009 par G. Hug (États-Unis) dans le cadre du programme Near Earth Asteroid Tracking. Sa magnitude ne devrait pas atteindre 17 lors de ce passage ; elle effectue sa boucle de rétrogradation juste en dessous du Capricorne.
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Le 8 juin 1625 naissait l’astronome français d’origine italienne Jean Dominique Cassini (1625-1712). Premier d’une belle dynastie d’astronomes, Jean Dominique Cassini s’installa en France en 1669 à l’appel de Colbert, pour diriger l’Observatoire de Paris alors en construction. Parmi ses nombreux travaux, on peut noter la découverte de la division sombre qui scinde l’anneau de Saturne, appelée depuis division de Cassini.
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Vénus et Jupiter sont en opposition héliocentrique.
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Le 8 juin 1965, les Soviétiques lançaient la sonde Luna 6 qui devait larguer un module sur la surface lunaire. Un problème de moteur entraîna une modification de la trajectoire de l’engin qui passa à plus de 160 000 kilomètres de notre satellite.
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Le 8 juin 1975, les Soviétiques lançaient la sonde vénusienne Venera 9. Venera 9 était la première représentante d’une nouvelle génération de sondes beaucoup plus massives, qui incluaient une partie restant en orbite et une partie prévue pour résister aux conditions extrêmes régnant à la surface de Vénus. Quelques jours plus tard, le 14 juin, Venera 10 était lancée à son tour.
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Conjonction géocentrique en longitude entre Jupiter (Psc) et Uranus le 8 à 11 h 27 m (séparation : 0,4°).
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Conjonction géocentrique en longitude entre Vénus (Gem) et Pollux le 8 à 17 h 04 m (séparation : 4,7°).
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Mercredi (160-205). Mercure et Jupiter sont en conjonction héliocentrique, c’est-à-dire que ces planètes ont la même longitude écliptique héliocentrique (348,9°).
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Mercure et Vénus sont en opposition héliocentrique, c’est-à-dire que la différence de leur longitude écliptique héliocentrique est égale à 180°.
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Maximum de l’essaim météoritique des Tau Herculides, qui peut être actif du 19 mai au 19 juin. Longitude héliocentrique prévue pour le maximum (équinoxe 2000.0) : 78°. Vitesse de pénétration atmosphérique : 15 km/s. Taux horaire moyen : 5. Cet essaim est associé à la comète 73P Schwassmann-Wachmann 3 (période de 5,3 années ; dernier passage au périhélie en juin 2006). D’après les calculs de Jérémie Vaubaillon (Imcce/Caltech), l’activité de cet essaim, qui a été faible à inexistante depuis 1930, pourrait connaître quelques très forts sursauts dans les décennies à venir, notamment en 2022, 2039 et 2049. Le noyau de la comète s’est en effet brisé lors des passages au périhélie de 1995 et de 2006, et la Terre pourrait alors traverser les poussières laissées par les différents fragments. Nous sommes en fin de lunaison, les conditions sont donc excellentes pour l’observation de cet essaim dans un ciel bien noir en 2010.
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À 2 h 00 m, l’étoile HD 13 201 (Ari - magnitude 6,4) est occultée par la Lune ; elle réapparaît à 2 h 53 m. Les deux astres sont alors à 11° au-dessus de l’horizon et la fraction éclairée de notre satellite est de 13 %.
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Mercure se situe à moins de 7° au sud des Pléiades. Inobservable en Europe, mais envisageable sous l’équateur.
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Du 7 au 21 juin, levers les plus matinaux de l’année pour le Soleil à 40° nord : 4 h 31 m (donnée arrondie à la minute). À 45° nord, les levers les plus matinaux ont lieu du 9 au 22 juin à 4 h 13 m. À 50° nord, ils se produisent entre le 14 et le 20 à 3 h 50 m.
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Conjonction géocentrique en ascension droite entre Pollux et Vénus ; Pollux se situe à 4,8° au nord de Vénus.
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Minimum d’éclat de l’étoile variable Sheliak (bêta de la Lyre). Elle passe de la magnitude 3,3 à 4,3 selon une période de 12,941 jours. Bien que l’éclat apparent de Sheliak ne soit pas exceptionnel, il est facile de suivre ses variations à l’œil nu en le comparant à celui des étoiles voisines de la constellation de la Lyre. Dans la réalité, l’astre que nous appelons Sheliak regroupe deux étoiles qui forment un système binaire, c’est-à-dire qu’elles tournent l’une autour de l’autre. D’après les mesures effectuées par le satellite européen Hipparcos, elles se situent à plus de 880 années-lumière de nous et émettent deux mille fois plus de lumière que le Soleil ! La plus grosse des deux étoiles est une géante bleue avec une température de surface de l’ordre de 13 000 degrés Kelvin – 0 K (Kelvin) = - 273,15 °C (degrés Celsius) –, l’autre est un peu plus petit, tout en restant plus imposante que notre étoile, et sa température est estimée à 8 000 K. Le plan de l’orbite de ces étoiles étant incliné par rapport à notre ligne de vision, elles passent régulièrement l’une devant l’autre, ce qui entraîne les variations d’éclats que nous percevons à l’œil nu. La plus grosse éclipse totalement sa compagne ce qui provoque le minimum d’éclat à la magnitude 4,3 d’aujourd’hui ; la moins grosse n’éclipse que partiellement l’autre, ce qui provoque un second minimum proche de la magnitude 3,8 près de 6,5 jours après le premier.
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Maximum de l’essaim météoritique diurne des Dzêta Perséides, dont la période d’activité s’étend du 20 mai au 5 juillet. Longitude héliocentrique prévue pour ce maximum (équinoxe 2000.0) : 78,6°. Il a été découvert en 1947 avec le radiotélescope de Jodrell Bank, en Grande-Bretagne.
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Jeudi (161-204). La pointe australe du mince croissant de la vieille Lune glisse à moins d’un demi-degré de la petite planète 7 Iris à l’aube. Rendez-vous très délicat à observer en Europe, au ras de l’horizon est-nord-est, une heure et demie seulement avant le lever du Soleil.
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Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune et Iris à 4 h 34 m ; Iris se situe à 1,4° au sud de la Lune.
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Conjonction géocentrique en longitude entre Mercure (Tau) et les Pléiades le 10 à 6 h 08 m (séparation : 6,0°).
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Occultation rasante par le limbe sud de la Lune en croissant du matin d’une étoile double de magnitude 4,8 (XZ 4230). Cette occultation rasante est visible au Québec sous une ligne passant approximativement par le sud de Rouyn-Noranda et le sud de Chibougamau.
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Conjonction géocentrique en longitude entre la Lune (Tau) et les Pléiades le 10 à 22 h 14 m (séparation : 0,6°).
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00 |
Vendredi (162-203). Conjonction géocentrique en longitude entre la Lune (Tau) et Mercure à 0 h 31 m. La conjonction géocentrique en ascension droite se produit à 2 h 38 m ; Mercure se situe à 5,2° au sud de la Lune. Un rapprochement très délicat à observer en Europe, une cinquantaine de minutes avant le lever du Soleil. Un horizon est-nord-est lointain et dégagé et une atmosphère parfaitement limpide sont impératifs. Heureusement, la magnitude négative de Mercure permet de distinguer la planète dans un ciel déjà bien coloré par l’aube.
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11 |
00 |
Le 10 juin 1985, la sonde soviétique Vega 1 survola la planète Vénus lors de son trajet vers la comète de Halley. Elle largua une capsule contenant un petit module de surface et un ballon réalisé par le CNES – Centre national d’études spatiales. Une fois gonflé à l’hélium, ce ballon mesurait près de 3,50 m de diamètre et il supportait une charge d’environ 7 kg. Il se déplaça à une altitude moyenne de 55 km et transmit les résultats des mesures de ses instruments – pression, composition, température – durant près de 46 heures. Le module d’atterrissage resta actif pendant une vingtaine de minutes. Le 14 juin 1985, c’était au tour de la sonde Vega 2 de larguer le même ensemble, qui connut le même succès.
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11 |
03 |
Ce matin à l’aube, guettez un fin croissant lunaire de 2,3 %. À 3 h 30 m, il est âgé de 31,7 heures avant la Nouvelle Lune ; il se situe à 4° de hauteur et à 60° d’azimut, alors que le Soleil se situe à 7° sous l’horizon. L’amas des Pléiades est juste au-dessus de la Lune, mais le ciel est trop clair pour qu’il soit visible à l’œil nu en Europe.
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11 |
20 |
Le plus vieux croissant de la lunaison – 15 heures avant la Nouvelle Lune – peut théoriquement être observé avec un instrument optique par 19° de latitude nord et 133° de longitude est. Sur le schéma, la courbe bleue indique les lieux où le croissant lunaire se situe à 2,5° (sans tenir compte de la réfraction atmosphérique) au-dessus de l’horizon lorsque le Soleil est à 5° en dessous. La zone dans laquelle l’observation du croissant est possible avec l’aide d’un instrument optique est comprise entre la courbe bleue et la courbe rouge. Entre la courbe rouge et la courbe jaune, l’observation du croissant peut nécessiter l’emploi d’un instrument optique. Entre la courbe jaune et la courbe verte, le croissant peut être observé à l’œil nu dans un ciel limpide. Au-delà de la courbe verte, l’observation du croissant à l’œil nu ne pose aucun problème.
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11 |
23 |
Lorsque l’on observe la petite constellation de la Lyre à l’œil nu dans un ciel bien noir, il est généralement aisé de repérer l’étoile double Epsilon Lyrae qui se situe à un peu plus d’un degré et demi au nord-est de Véga. En pointant un instrument dessus, on s’aperçoit qu’il s’agit en fait d’une double-double puisque chacune des composantes visibles à l’œil nu est à son tour dédoublée. L’éclat pratiquement identique des quatre étoiles de cet ensemble renforce l’impression merveilleuse que l’on peut éprouver en les admirant à l’oculaire. Dans la même figure céleste, un peu plus au sud, il existe une autre famille stellaire du même type, moins lumineuse, mais tout aussi symétrique. Si vous partez de Véga, vous devez glisser vers le sud-est sur près de 7,5°, pratiquement dans l’alignement de Dzêta Lyrae. Les deux paires stellaires qui forment ce système quadruple apparent sont appelées Struve 2470 et Struve 2474. Leurs composantes sont toutes d’une magnitude comprise entre 7 et 8. Dans chaque paire, la séparation est voisine de 16 secondes d’arc, et l’écart entre les deux paires est de 10 minutes d’arc, il est donc aisé de les distinguer dans une petite lunette avec un grossissement d’à peine quelques dizaines de fois. Les étoiles de Struve 2470 sont blanches, celles de Struve 2474 sont plutôt légèrement jaunes.
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12 |
00 |
Samedi (163-202). Mercure et Saturne sont en opposition héliocentrique.
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12 |
11 |
Nouvelle Lune à 11 h 15 m. Distance : 371 774 km, soit 58,29 rayons terrestres.
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12 |
22 |
Nous entrons dans la bonne période pour guetter l’apparition des nuages noctiluques à la fin du crépuscule et à l’orée de l’aube. Ces nuages de très haute altitude – 80 à 90 km – sont constitués de poussières microscopiques d’origine météoritique enrobées de glace. Ils ressemblent à de vastes ondulations plus claires que le fond du ciel et une photographie de quelques secondes fait ressortir leur belle coloration bleutée. Les nuages noctiluques sont visibles autour du solstice de juin durant une période d’autant plus longue que vous vous trouvez à une latitude nord importante.
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13 |
00 |
Dimanche. 164e jour de l’année ; il reste 201 jours jusqu’au 31 décembre.
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13 |
00 |
Mercure et Mars sont en opposition héliocentrique.
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13 |
02 |
Le plus jeune croissant de la lunaison – 15,4 heures après la Nouvelle Lune – peut théoriquement être observé avec un instrument optique par 15° de latitude nord et 118° de longitude ouest.
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13 |
12 |
L’équation du temps est nulle.
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13 |
20 |
Ce soir au crépuscule, guettez un fin croissant lunaire de 2,6 %. À 20 h 30 m, il est âgé de 33,2 heures ; il se situe à 3,5° de hauteur et à 298° d’azimut, alors que le Soleil se situe à 7° sous l’horizon.
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13 |
21 |
La Lune passe au nœud descendant à 21 h 54 m (longitude écliptique géocentrique : 101,9°). Distance : 367 642 km, soit 57,64 rayons terrestres.
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14 |
00 |
Lundi (165-200). Début de la 24e semaine de l’année.
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14 |
00 |
TSMG (voir rabat) : 17 h 28 m 44 s.
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14 |
08 |
Élongation maximale de Titan à l’est de Saturne à 8 h 58 m (178 secondes d’arc).
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14 |
12 |
À midi, début du jour Julien 2 455 362.
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15 |
01 |
Mardi (166-199). Io, Europe et Callisto dessinent un beau petit triangle à l’ouest de Jupiter ; à voir dans un instrument.
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15 |
05 |
Conjonction géocentrique en longitude entre la Lune (Cnc) et Vénus le 15 à 5 h 34 m. La conjonction géocentrique en ascension droite se produit à 7 h 08 m ; Vénus se situe à 3,9° au nord de la Lune. Observez le rapprochement de ces deux astres le 14 et le 15, un peu plus d’une heure après le départ du Soleil, au-dessus de l’horizon ouest-nord-ouest. Une belle lumière cendrée envahit le globe de Séléné.
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15 |
14 |
La Lune passe au périgée à 14 h 47 m. Distance : 365 932 km, soit 57,37 rayons terrestres. Le périgée est le point de l’orbite lunaire le plus proche de la Terre.
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15 |
21 |
Au crépuscule, vous pouvez admirer le mince croissant lunaire dans le même champ de jumelles que l’amas ouvert Messier 44 dans le Cancer. La scène est visible à moins de dix degrés au-dessus de l’horizon ouest-nord-ouest. Plus délicat à distinguer, l’amas ouvert Messier 67 se situe alors à moins de 3° au sud de notre satellite.
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16 |
04 |
Mercredi (167-198). Début de la 2098e rotation synodique du Soleil.
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16 |
09 |
Maximum de l’essaim météoritique des Lyrides de juin, qui peut être actif du 11 au 21 juin. Longitude héliocentrique prévue pour le maximum (équinoxe 2000.0) : 85°. L’activité des Lyrides a été pratiquement inexistante au cours de ces dernières années. Vitesse de pénétration atmosphérique : 31 km/s. Taux horaire moyen : 3. Le radiant se déplace de quelques degrés au sud de Véga durant la période d’activité. Lorsqu’il était actif, cet essaim produisait de belles étoiles filantes montrant souvent une coloration bleue. Découvert le 15 juin 1966 par Stan Dvorak alors qu’il campait dans les montagnes de San Bernardino (Californie). En 2010, le jeune croissant lunaire ne perturbe pas les observateurs de cet essaim.
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16 |
10 |
Plus petite distance entre la Terre et la planète naine Cérès : 1,825 unité astronomique, soit 273 millions de kilomètres environ.
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17 |
05 |
Jeudi (168-197). Conjonction géocentrique en longitude entre la Lune (Leo) et Régulus le 17 à 5 h 38 m. La conjonction géocentrique en ascension droite se produit à 8 h 27 m ; Régulus se situe à 4,8° au nord de la Lune. Le 16 au soir, le croissant se situe à 7° de Régulus.
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17 |
14 |
Conjonction géocentrique en longitude entre la Lune (Sex) et Mars le 17 à 14 h 53 m. La conjonction géocentrique en ascension droite se produit à 18 h 40 m ; Mars se situe à 5,9° au nord de la Lune. Le 17 au soir, le croissant se situe à un peu plus de 7° de la planète rouge.
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18 |
00 |
Vendredi (169-196). La petite planète 8 Flora passe à près de 0,5° au nord de l’étoile Psi 1 du Verseau.
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18 |
00 |
Période du maximum d’éclat de l’étoile variable R Dra (1632+66). R Dra est une variable de type Mira (variable à longue période) dont la magnitude oscille entre 7,6 et 12,4 ; sa période est de 246 jours.
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18 |
00 |
Vénus et Saturne sont en conjonction héliocentrique (184,2°).
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18 |
22 |
Opposition de la planète naine Cérès. Déclinaison : - 25° ; Cérès se situe dans la constellation du Sagittaire, juste à côté du centre galactique. Sa magnitude est voisine de 7. Prochaine opposition le 16 septembre 2011.
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18 |
23 |
À 23 h 21 m, l’étoile 87 Leo (Leo - magnitude 4,8) est occultée par la Lune. Les deux astres sont alors à 2° au-dessus de l’horizon et la fraction éclairée de notre satellite est de 47 %.
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18 |
23 |
Revenons dans le Dauphin à présent que la Lune éblouissante s’est éloignée pour tenter de repérer une galaxie qui se situe 1,4° au sud d’Epsilon Delphini (magnitude 4). NGC 6928 est une galaxie spirale que nous voyons en contre-plongée. Il s’agit de la galaxie la plus brillante d’un petit groupe qui en compte une dizaine. Il faut un ciel bien noir et un instrument de 100 à 150 mm de diamètre pour discerner une petite tache cotonneuse à l’emplacement de NGC 6928 qui est de douzième magnitude. Dans un télescope de Dobson de 400 mm avec un grossissement de 200 fois, cette galaxie, distante de près de deux cents millions d’années-lumière, ressemble à un petit fuseau de deux minutes d’arc de longueur, qui s’étire du sud-est vers le nord-ouest. Une étoile de quatorzième magnitude est bien visible juste au nord du noyau.
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19 |
00 |
Samedi (170-195). Période du maximum d’éclat de l’étoile variable T UMa (1231+60). T UMa est une variable de type Mira (variable à longue période) dont la magnitude oscille entre 7,7 et 12,9 ; sa période est de 257 jours.
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19 |
04 |
Premier Quartier de Lune à 4 h 30 m. Distance : 371 457 km, soit 58,24 rayons terrestres.
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19 |
05 |
Conjonction géocentrique en longitude entre la Lune (Vir) et Saturne le 19 à 5 h 04 m. La conjonction géocentrique en ascension droite se produit à 10 h 40 m ; Saturne se situe à 8,2° au nord de la Lune. Le 18 au soir, la Lune pratiquement à son Premier Quartier se situe près de 9,5° sous Saturne au-dessus de l’horizon ouest-sud-ouest.
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19 |
13 |
Saturne passe en quadrature est.
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19 |
21 |
Du 19 au 21 juin, Vénus traverse le nord de l’amas ouvert de la Crèche. Observation délicate dans un instrument en Europe car Vénus se situe à moins de cinq degrés de hauteur à la fin du crépuscule astronomique, mais facile sous les tropiques.
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20 |
00 |
Dimanche. 171e jour de l’année ; il en reste 194 jusqu’au 31 décembre.
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20 |
00 |
Période de libration maximale en latitude pour la Lune (b = 6,80°). Sur notre voisine en phase gibbeuse croissante, cette libration maximale en latitude associée à la libration maximale en longitude (l = 5,47°) qui intervient le 23, éloigne la mer de Humbold du limbe septentrional. La bordure orientale de cette mer de 640 kilomètres de diamètre est traversée par le méridien de la longitude 90° est, si bien que Humboldt apparaît et disparaît au gré des librations. Non loin d’elle, le vaste cratère Endymion est encore bien mis en valeur par les ombres que lancent ses remparts imposants (carte 7 de l’Atlas de la Lune d’Antonín Rükl). Comme chaque année, vous trouverez dans ces pages la description de nombreux moments lunaires forts, ceux qui se produisent lors des librations minimales et maximales en latitude ou en longitude (voir les explications de ces termes en fin d’ouvrage). Pour autant, ne vous limitez pas à ces seuls jours pour observer notre voisine car il se passe toujours quelque chose sur sa face argentée. Je vous conseille donc de vous procurer d’occasion l’un de ces ouvrages – l’Atlas de la Lune d’Antonín Rükl (éditions Gründ) ou le Grand Atlas de la Lune de Serge Brunier et Thierry Legault (éditions Larousse) – et un logiciel gratuit – l’Atlas virtuel de la Lune de Christian Legrand et Patrick Chevalley – pour partir le plus souvent possible à la découverte des mers et des cratères de Séléné. Vous pouvez également télécharger librement sur le site du Lunar and Planetary Institute <www.lpi.usra.edu/resources/lunar_atlases> les photos des missions lunaires américaines et les planches à haute résolution du meilleur atlas jamais réalisé, le Lunar Topographic Orthophotomap (1:250 000).
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20 |
00 |
La sonde Cassini survole Titan à une distance prévisionnelle de 955 km lors de l’orbite 133 de la prolongation de mission baptisée Equinoxe. Il s’agit du dernier survol de la prolongation, mais, à l’heure où je rédige ces lignes, la NASA vient d’annoncer que la mission de Cassini est prolongée jusqu’en 2017. Cette nouvelle prolongation – baptisée Solstice – permettra d’effectuer 155 orbites supplémentaires autour de Saturne et 54 survols de Titan. Elle donnera également l’occasion d’observer les changements en cours dans l’atmosphère de la planète aux anneaux jusqu’au prochain solstice d’été de l’hémisphère Nord.
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20 |
18 |
Mercure passe au nœud ascendant de son orbite (48,5°).
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21 |
00 |
Lundi (172-193). Début de la 25e semaine de l’année.
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21 |
00 |
TSMG (voir rabat) : 17 h 56 m 20 s.
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21 |
01 |
Heure de début et de fin du crépuscule astronomique le jour du solstice de juin à 0° de longitude : à 40° de latitude nord (2 h 28 m/21 h 36 m) ; à 45° de latitude nord (1 h 40 m/22 h 24 m) ; à plus de 48,5° de latitude nord, le crépuscule astronomique du soir fusionne avec celui du matin et il ne fait donc nuit noire à aucun moment durant une période d’autant plus longue de part et d’autre du solstice que votre latitude septentrionale est importante.
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21 |
01 |
Les quatre lunes galiléennes sont alignées à l’est du disque de Jupiter dans cet ordre : Ganymède, Io, Europe et Callisto ; à voir avec de bonnes jumelles ou une petite lunette au-dessus de l’horizon est-sud-est.
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21 |
01 |
Conjonction géocentrique en longitude entre la Lune (Vir) et Spica le 21 à 1 h 40 m. La conjonction géocentrique en ascension droite se produit à 3 h 50 m ; Spica se situe à 3,3° au nord de la Lune. Le 20 à la fin du crépuscule, la Lune gibbeuse croissante se situe à près de 4,5° sous Spica.
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21 |
11 |
Déclinaison boréale maximale du Soleil pour l’année : + 23° 26’ 18".
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21 |
11 |
Le Soleil entre dans le signe astrologique du Cancer (90°) mais, dans la réalité, il est encore dans la constellation du Taureau pour quelques heures. Bien entendu, il ne faut pas prendre l’expression "le Soleil entre…" au pied de la lettre ! Le Soleil ne se déplace pas réellement d’une constellation à l’autre, c’est le mouvement continuel de la Terre autour de son étoile qui entraîne un déplacement apparent de celle-ci devant les signes et les constellations du zodiaque.
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21 |
11 |
Solstice de juin sur Terre à 11 h 28 m TU. Le Soleil atteint son point le plus au nord par rapport à l’équateur terrestre ; dans l’hémisphère boréal, c’est le début de l’été, qui est la saison la plus longue (93,65 jours). Actuellement, l’automne dure 89,84 jours, l’hiver 88,99 jours et le printemps 92,76 jours. En raison du glissement de la date du périhélie de la Terre, la durée des saisons varie très lentement. Ainsi, il y a mille ans, l’été ne durait-il "que" 93,15 jours alors que le printemps était la saison la plus longue avec 93,44 jours.
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21 |
12 |
Jusqu’au 5 juillet, Mercure traverse le champ du coronographe LASCO C3 de la sonde SOHO.
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21 |
12 |
À midi, début du jour Julien 2 455 369.
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21 |
19 |
Le Soleil entre dans la constellation des Gémeaux (90,31°). En raison de la précession – ce lent mouvement de toupie de l’axe de rotation de notre planète –, les limites entre les constellations zodiacales sur l’écliptique se décalent de 0,013 965° par an, soit : un septième de seconde d’arc environ par jour, une seconde d’arc environ par semaine, 1° tous les 71,6 ans, 1,397° par siècle, 30° – soit un signe zodiacal – tous les 2 150 années et 360° tous les 25 800 ans. Ainsi, il y a près de 2 000 ans, la constellation des Gémeaux commençait non loin de la longitude 60° !
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22 |
00 |
Mardi (173-192). Uranus passe en quadrature ouest.
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22 |
00 |
Le 22 juin 1675, le roi Charles II d’Angleterre fonda l’observatoire royal de Greenwich dont le but premier était d’établir les éphémérides et les calculs célestes relatifs à la détermination de la longitude, qui permettraient à la marine anglaise d’être toujours la première sur les mers du globe. L’observatoire royal de Greenwich a été définitivement fermé le 31 octobre 1998.
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22 |
05 |
Élongation maximale de Titan à l’ouest de Saturne à 5 h 06 m (179 secondes d’arc).
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22 |
13 |
Minimum d’éclat de l’étoile variable Sheliak (bêta de la Lyre). Voir aussi le 9 juin 2010.
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22 |
19 |
Du 23 juin au 2 juillet, couchers les plus tardifs de l’année pour le Soleil à 40° nord : 19 h 33 m (arrondie à la minute). À 45° nord, les couchers les plus tardifs se produisent entre le 22 et le 30 juin à 19 h 51 m. À 50° nord, ils ont lieu du 20 au 30 juin à 20 h 13 m.
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13 |
Mercredi (174-191). Jupiter passe en quadrature ouest.
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21 |
À 21 h 07 m, l’étoile HD 142 165 (Sco - magnitude 5,4) réapparaît après son occultation par la Lune. Les deux astres sont alors à 20° au-dessus de l’horizon et la fraction éclairée de notre satellite est de 93 %.
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22 |
À 22 h 44 m, l’étoile HD 142 990 (Sco - magnitude 5,4) est occultée par la Lune. Les deux astres sont alors à 19° au-dessus de l’horizon.
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24 |
00 |
Jeudi (175-190). Vénus et Mars sont en conjonction héliocentrique (194,1°).
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24 |
00 |
À 0 h 05 m, l’étoile HD 142 990 (Sco - magnitude 5,4) réapparaît après son occultation par la Lune. Les deux astres sont alors à 14° au-dessus de l’horizon.
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24 |
01 |
À 1 h 52 m, l’étoile HD 143 900 (Sco - magnitude 6,2) est occultée par la Lune. Les deux astres sont alors à 2° au-dessus de l’horizon.
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24 |
03 |
Plus petite distance entre la Terre et Pluton : 30,842 4 unités astronomiques, soit 4,614 milliards de kilomètres environ.
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24 |
11 |
Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune gibbeuse croissante et Antarès à 11 h 59 m ; Antarès se situe à 1,8° au sud de la Lune. La conjonction géocentrique en longitude se produit à 12 h 29 m. Le 23 et le 24 au soir, Antarès est la seule étoile suffisamment brillante pour apparaître à proximité du lampadaire nocturne.
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24 |
18 |
Maximum du nouvel essaim météoritique des Dzéta Eridanides découvert récemment par des observations radars et vidéos. Il porte le numéro 363 sur la liste des essaims de l’Union astronomique internationale. Son radiant est situé à 50,8° d’ascension droite et - 4,1° de déclinaison. Longitude héliocentrique du maximum : 93,0°.
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25 |
00 |
Vendredi (176-189). La petite planète 2 Pallas achève sa boucle de rétrogradation dans le Bouvier, à près de 3° au sud-est de l’étoile Izar.
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10 |
Mercure passe au périhélie à 0,307 unité astronomique du Soleil.
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25 |
18 |
Conjonction géocentrique en ascension droite entre la Lune pratiquement pleine et Cérès à 18 h 48 m ; Cérès se situe à 1° au sud de la Lune.
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25 |
18 |
La planète naine Cérès passe à moins de 8 minutes d’arc du limbe austral de la Pleine Lune. À la fin du crépuscule, les deux astres sont déjà à près de 1,5° d’écart et la détection de Cérès est rendue particulièrement délicate par l’éclat éblouissant de Séléné.
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25 |
19 |
Maximum du nouvel essaim météoritique des Kappa Cétides découvert récemment par des observations radars et vidéos. Il porte le numéro 364 sur la liste des essaims de l’Union astronomique internationale. Son radiant est situé à 51,0° d’ascension droite et 4,6° de déclinaison. Longitude héliocentrique du maximum : 94,0°.
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25 |
19 |
Opposition de Pluton. Longitude héliocentrique : 274° 06’. Pluton se situe dans le Sagittaire. Prochaine opposition le 28 juin 2011.
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23 |
Alors que les vacances approchent pour certains de nous, voilà de quoi rêver à des ciels mémorables dans lesquels les objets célestes s’affichent dans toute leur splendeur sans pâtir du voile glaireux de la pollution lumineuse. Dans une région parfaite, donc, située le plus au sud possible, plongez-vous dans la constellation du Scorpion. Tout en bas, là où son corps s’arque pour redresser un dard symbolisé par les étoiles Shaula et Lesath, à moins d’un demi-degré au nord de Dzêta Scorpii, l’incroyable amas ouvert NGC 6231 resplendit paisiblement. J’écris l’incroyable car il s’agit vraiment de l’un des plus beaux amas ouverts de la sphère céleste et, pourtant, il est trop souvent méconnu par les observateurs européens à cause de sa situation : le sud du Scorpion ne s’élève en effet jamais beaucoup sous nos latitudes ! NGC 6231 s’étale sur une zone grande comme un quart de la Pleine Lune et sa magnitude globale est proche de 2,6, il est donc plus grand et plus brillant que la célèbre boîte à bijoux de la Croix du Sud (NGC 4755). Aux jumelles, une vingtaine d’étoiles de magnitude 6 à 9 constituent le cœur de l’amas, mais il en existe plus d’une centaine d’autres qui apparaissent lorsque l’on observe NGC 6231 dans un instrument de plus grand diamètre. Il faut noter que l’amas est riche en étoiles très lumineuses – deux Wolf-Rayet et plusieurs de type P Cygni, des novae permanentes – et s’il se situait à la distance des Pléiades, soit près de 400 années-lumière au lieu de plus de 5 000 années-lumière, ces étoiles géantes brilleraient dans notre ciel avec autant de force que Sirius !
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23 |
La Lune pratiquement pleine franchit le méridien juste avant 0 h à sa plus faible hauteur de l’année. À Lille, elle se situe à moins de 14° de l’horizon sud, et, à Perpignan, elle est à près de 22° de hauteur.
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00 |
Samedi (177-188). Le 26 juin 1730 naissait Charles Messier (1730-1817).
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La petite planète 7 Iris passe à moins de 1,3° au sud de l’amas ouvert des Pléiades. Inobservable dans de bonnes conditions en Europe car les Pléiades et 7 Iris se lèvent à l’orée de l’aube.
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11 |
Éclipse partielle de Lune, invisible en Europe. Visibilité : le monde entier sauf le Canada, Groenland, l’Europe, l’Afrique, le Moyen-Orient et une portion de l’océan Atlantique et de l’océan Indien. Entrée dans la pénombre à 8 h 57 m ; entrée dans l’ombre à 10 h 16 m ; maximum à 11 h 39 m (magnitude 0,54) ; sortie de l’ombre à 12 h 59 m ; sortie de la pénombre à 14 h 19 m.
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11 |
Pleine Lune à 11 h 31 m. Distance : 395 105 km, soit 61,95 rayons terrestres.
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00 |
Dimanche. 178e jour de l’année ; il en reste 187 jusqu’au 31 décembre.
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01 |
La Lune passe au nœud ascendant à 1 h 19 m (longitude écliptique géocentrique : 281,9°). Distance : 396 931 km, soit 62,23 rayons terrestres.
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01 |
Opposition de la petite planète 15 Eunomia. Elle se situe dans la constellation du Sagittaire et sa magnitude est de 8,9.
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10 |
Occultation de l’étoile Pi Sagittarii (magnitude 2,9) par la Lune ; invisible en Europe. Il s’agit de la deuxième occultation d’une série de dix-neuf qui s’achèvera le 4 octobre 2011.
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Maximum de l’essaim météorique des Bootides de juin, qui peut être actif du 22 juin au 2 juillet. Longitude héliocentrique prévue pour le maximum (équinoxe 2000.0) : 95,7°. Le niveau d’activité des Bootides était nul depuis 1927 – après avoir connu trois sursauts en 1916, 1921 et 1927 –, mais, en 1998, le nombre d’étoiles filantes par heure a varié de 50 à plus de 100 pendant une douzaine d’heures ! Très peu rapides (14 à 18 km/s), les Bootides de juin sont associées à la comète périodique 7P Pons-Winnecke (période de 6,36 années ; dernier passage au périhélie en septembre 2008). L’activité, très faible en 2003, a été nettement plus importante en 2004, avec un taux horaire atteignant 50 vers la longitude héliocentrique 92,34°, soit le 23 juin 2004 vers 13 h 30 m ; en 2010, cette longitude sera atteinte le 24 juin vers 2 h. Il faut noter que ce pic avait été calculé et annoncé par plusieurs spécialistes des essaims (Sato, Shanov, Dubrowskiy, Vaubaillon et Lyytinen), ce qui démontre un accroissement sensible de la compréhension de sa dynamique. Il semblerait ainsi que la trajectoire de cet essaim aurait lentement dérivé et qu’elle passerait à présent à quelque 0,24 unité astronomique de l’orbite terrestre (36 millions de kilomètres environ) ; les sursauts de 1998 et 2004 auraient donc été provoqués par la rencontre avec des poussières relâchées dans le passé, probablement au cours du XIXe siècle. Cette année, la Terre pourrait rencontrer des poussières relâchées par la comète 7P Pons-Winnecke en 1819, 1825, 1830 et 1836, ce qui donnerait des petits sursauts d’activité dans la nuit du 23 au 24 juin : vers 22 h 40 m pour 1836, 0 h 07 m pour 1830, 1 h 22 m pour 1825 et 3 h 53 m pour 1819. N’hésitez pas à consacrer quelques heures à l’observation de la région du radiant des Bootides de juin, lequel se situe à 5° au nord de Nekkar du Bouvier (bêta Bootis), même si l’éclat d’une Lune fortement gibbeuse installée dans le Sagittaire est un peu envahissant. Pour en savoir plus, consultez le site très complet de l’International Meteor Organization <www.imo.net>.
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Lundi (179-186). Début de la 26e semaine de l’année.
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TSMG (voir rabat) : 18 h 23 m 56 s.
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À midi, début du jour Julien 2 455 376.
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Conjonction supérieure de Mercure. Longitude écliptique géocentrique : 96,7° ; séparation : 1,2° nord.
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La comète C/2009 U5 Grauer passe au plus près du Soleil (périhélie), à 910 millions de kilomètres. Découverte le 23 octobre 2009 par A. D. Grauer à l’observatoire du mont Lemmon (États-Unis). Sa magnitude ne devrait pas atteindre 18 lors de ce passage.
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Maximum de l’essaim météoritique diurne des Bêta Taurides, dont la période d’activité s’étend du 5 juin au 17 juillet (essaim diurne ne pouvant être observé que par des techniques radio ou par radar). Longitude héliocentrique prévue pour le maximum (équinoxe 2000.0) : 96,7°. Environ 25 étoiles filantes par heure. Vitesse atmosphérique de 30 km/s. Il a été découvert en 1947 avec le radiotélescope de Jodrell Bank, en Grande-Bretagne.
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À 22 h 16 m, l’étoile 11-rhô Cap (Cap - magnitude 4,9) est occultée par la Lune ; elle réapparaît à 23 h 32 m. Les deux astres sont alors à 19° au-dessus de l’horizon et la fraction éclairée de notre satellite est de 94 %.
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Mardi (180-185). À 23 h 32 m, l’étoile HD 202 606 (Aqr - magnitude 6,4) est occultée par la Lune. Les deux astres sont alors à 17° au-dessus de l’horizon et la fraction éclairée de notre satellite est de 89 %.
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Mercredi (181-184). À 0 h 43 m, l’étoile HD 202 606 (Aqr - magnitude 6,4) réapparaît après son occultation par la Lune. Les deux astres sont alors à 25° au-dessus de l’horizon.
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Élongation maximale de Titan à l’est de Saturne à 8 h 13 m (173 secondes d’arc).
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Conjonction géocentrique en longitude entre la Lune (Cap) et Neptune le 30 à 22 h 03 m (séparation : 4,3°).
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L’étoile Véga de la Lyre passe au méridien à minuit. Sa hauteur est alors de 84° sud.
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