Voici une série d'images de la construction de mon télescope de Dobson de 406 mm de diamètre.

J'ai utilisé le miroir principal et le miroir secondaire d'un télescope "Meade 16 Starfinder Dobson" acheté un an auparavant et dont la partie "mécanique" ne me donnait aucune satisfaction. Si vous possédez un tel instrument, vous pouvez facilement utiliser mes plans pour le transformer en quelque chose de vraiment agréable à utiliser.

Guidé par le livre de David Kriege et Richard Berry - The Dobsonian Telescope, a pratical manual for building large aperture telescopes -, j'ai mis environ 6 mois pour réaliser la nouvelle version ; week-end + quelques soirées...

Le budget complet de l'instrument, en comptant l'achat du Meade 16 et du porte-oculaire JMI NGF-DX3, a été de 22 000 francs français en 1999 (soit 3 300 euros environ).

Pour info (avril 2005) : voilà plus de cinq ans que cet instrument est stocké dehors, sous une bache, ce qui me permet d'être paré à observer en moins de 5 minutes. Je viens de repasser une couche de vernis après un petit ponçage de certaines parties un peu noircies ; le miroir est nettoyé une fois par an ; il a plus de 6 ans à présent et son aluminure est toujours excellente, même si elle commence à s'abîmer en périphérie sur 1 à 2 mm et si quelques petites taches, pas plus grosses que des têtes d'épingles, ont fait leur apparition cette année. Rien de bien grave en tout cas, ni pour l'instrument, ni pour l'optique ; ce qui prouve qu'en construisant un peu robuste et en soignant les finitions on n'a pas de problèmes pendant des années...

Avant...	... après !	Pour donner l'échelle : un NexStar 125 et mon Dobson 406.	Le miroir de 406 mm de diamètre au fond de sa boîte.
Télescope-brouette : très pratique pour ne pas avoir mal aux reins !	Détail de l'attache des bras de la brouette.	Le rocker, la boîte du miroir et les tubes en aluminium.	Le rocker, la boîte du miroir et la cellule du miroir secondaire et du porte oculaire.
Le barillet à 18 points du miroir.	Vue de dessus du barillet : les 18 points de contact avec le miroir sont des patins en feutre ; un anneau de plastique souple maintient les supports du barillet dans la bonne position.	Le barillet en cours de montage au fond de la boîte du miroir.	Renfort dans la boîte du miroir.
La base du télescope avec les 3 patins en Teflon.	Le dessous de la base avec la plaque de fixation de l'écrou de l'axe azimutal.	Bien positionner les patins en Teflon au-dessus des pieds pour améliorer la rigidité de l'ensemble.	Altuglas "goutte d'eau" pour assurer le frottement du rocker sur les patins de Teflon de la base.
Le rocker à l'envers. On distingue la plaque d'Altuglas et le système de fixation du bras de la brouette.	L'axe azimutal est un boulon de 14 qui tourne dans un palier en bronze. Une bague de Teflon assure le contact. L'axe est évidé pour permettre l'installation de l'axe d'un encodeur de type Magellan.	Système de blocage de la rotation du rocker pour les transports.	Le rocker est fixé sur la base. On distingue les 4 patins de Teflon sur lesquels reposent les secteurs de la boîte du miroir.
La boîte du miroir avec les trous de fixation du secteur et du barillet, ainsi que le système d'accrochage des tubes.	L'un des deux secteurs ; les trois trous servent à glisser les doigts pour transporter la base du télescope.	Détail du secteur et de son renfort.	Surface de frottement d'un secteur. Elle est légèrement granuleuse, mais pas suffisamment ; il faudrait quelque chose qui ressemble à l'Altuglas du rocker, mais que l'on puisse courber (si vous avez des suggestions...)
La boîte du miroir avec un secteur.	Toute la partie basse du télescope assemblée.	Le système de fixation rapide des tubes en aluminium.	Le tube glisse sur un U d'aluminium et il est bloqué par un cavalier de plomberie. Les ressorts écartent le cavalier au démontage et facilitent l'extraction du tube.
Les U sont fixés sur des écrous insérés dans la boîte, ce qui permet de régler précisément l'inclinaison de chaque tube.	La partie supérieure des tubes est équipée d'une équerre découpée et réalisée dans de l'aluminium de 40 mm de large et 2 mm d'épaisseur.	La fixation de la cellule secondaire se fait à l'aide de 4 mollettes (Weber).	La cellule secondaire est fermée avec du Cadapac (Weber) et les tubes sont protégés par des gaines d'isolation pour tuyaux de chauffage.
Gros plan sur le système d'accrochage des tubes sur la cellule secondaire.	Gros plan sur le système d'accrochage de l'araignée qui porte le miroir secondaire.	La structure légère de la cellule secondaire avec le support pour le porte-oculaire et le support pour le chercheur.	Porte-oculaire - JMI NGF-DX3 - et chercheur - ici, un Telrad - sont installés.