La lettre du Guide du Ciel

N° 18 | 21 juillet 2008

Archives
Guillaume Cannat

< 17
19 >

Note liminaire

Voilà ! Le Ciel à l'œil nu en 2009, l'ouvrage que je viens d'achever, est parti vendredi 18 juillet en direction de l'imprimeur et, juste avant d'entamer un long périple vers le sud-ouest de la Mongolie où j'ai rendez-vous avec l'ombre de la Lune le 1er août prochain, je vous adresse cette lettre estivale.

Celles et ceux qui se trouveront dans le sud de la France le dimanche 17 août pourront venir écouter la conférence que je prononcerai à 16 h lors du festival des chants du ciel au sommet du mont Aigoual, dans les Cévennes ; j'espère bien pouvoir projeter alors quelques images de l'éclipse...

Pour les autres, le programme de mes conférences de l'automne et de l'hiver commence à prendre forme (Paris, Montpellier, Vannes, etc.) et peut-être aurai-je le plaisir de vous y croiser.

Bonne lecture et beaux ciels !

Sommaire

DES RENDEZ-VOUS SANS INSTRUMENT BIENTÔT CHEZ VOTRE LIBRAIRE...
Juillet-Août | Observez la Station spatiale internationale Le Ciel à l'œil nu en 2009
27 et 28 juillet | La Lune et les Pléiades dominent les Hyades PRATIQUE & DIVERS
30 et 31 juillet | Deux copeaux dans l’eau claire du jour Mes prochaines conférences
1er août | Une éclipse de Soleil partielle en Europe France bleue Hérault
11 au 13 août | N’oubliez pas les Perséides ! Les parcs naturels régionaux et la pollution lumineuse
13 au 15 août | Jeux de planètes au crépuscule SUR LA TOILE
16 août | La Lune s’éclipse partiellement à son lever Des infos sur...
20 août | Mercure et Vénus dans un degré
Nuit du 23 au 24 août | Le Dernier Quartier de Lune et les Pléiades


En guise d'introduction…


« Cette image est sans doute la représentation photographique la plus fidèle obtenue à ce jour de l’aspect de la couronne solaire lors d’une éclipse totale de Soleil. Grâce à un nouveau logiciel développé par Miloslav Druckmüller et sa fille, la finesse des structures mises en évidence autour de l’astre du jour est incroyablement proche de ce que l’observation visuelle peut révéler lors d’un tel événement.

Les particules du vent solaire, canalisées par l’infini multitude des lignes de force du champ magnétique de notre étoile, soulignent les nervures des pétales diaphanes d’une improbable fleur cosmique. Flammèches aux dimensions planétaires, quelques protubérances brodent un liseré rouge autour de l’ultime éclat diamanté de la surface solaire, juste avant son effacement complet par la Lune.

On comprend mieux, devant ce paysage d’éclipse, l’attrait que ce phénomène peut exercer sur les observateurs. En ce mois d’août, le 1er, certains iront jusqu’au bout du monde pour admirer la couronne d’argent d’un Soleil noir resplendissant. »


© Eva Brandejsová/Hana Druckmüllerová/Miloslav Druckmüller

Miloslav Druckmüller – professeur de mathématique à l’université de Brnó (République tchèque) – a développé récemment avec sa fille un logiciel qui lui a permis de photographier avec exactitude la structure du champ magnétique solaire visible lors de l’éclipse totale de Soleil du 29 mars 2006. Les images de base, obtenues avec différents temps de poses par Eva Brandejsová, Hana Druckmüllerová et Miloslav Druckmüller, ont été additionnées et traitées grâce à son logiciel et l’aspect final est presque aussi beau et impressionnant que ce que l’on peut voir dans des jumelles lors de la phase de totalité d’une éclipse solaire, c’est-à-dire lorsque l’éclat de notre étoile est inoffensif.

Extrait de mon livre Le Ciel à l'œil nu en 2008 (Nathan).


DES RENDEZ-VOUS SANS INSTRUMENT


Si vous lisez cette lettre régulièrement, n'oubliez pas qu'elle ne constitue qu'un complément à mes différents ouvrages. Si vous ne les connaissez pas déjà, je vous invite à les découvrir sur le site d'amds-édition.

La plupart des textes, des illustrations, des cartes et des schémas qui suivent sont extraits du Ciel à l'œil nu (Nathan) et du Guide du Ciel (amds), deux livres annuels dans lesquels vous trouverez encore plus de renseignements pratiques et de phénomènes à admirer et que je vous invite à faire découvrir à vos proches !


Juillet-Août | Observez la Station spatiale internationale



Les observateurs européens peuvent guetter les passages de la Station spatiale internationale plusieurs fois par nuit jusqu'au 7 août. Ici, le couple passe à côté de Mars et de Saturne lors d'un survol photographié au mois de juin 2008.

La Station spatiale internationale (ISS) est observable en France métropolitaine jusqu'au 7 août ; elle est visible une à trois fois par jour après le coucher du Soleil et en début de nuit.

Pour savoir précisément où et quand observer les survols de l'ISS, consultez le site Heavens-above. En vous inscrivant (c’est gratuit), vous pouvez mémoriser des points d'observation différents et obtenir rapidement des cartes et des horaires de passage très précis. Le site d’Alphonse Pouplier donne aussi des horaires de passages :

Le site d'Alphonse Pouplier
Heavens-Above

 
Sommaire
   
27 et 28 juillet | La Lune et les Pléiades dominent les Hyades


Dimanche 27 et lundi 28 juillet 2008, deux heures avant le lever du Soleil, la Lune, peu après son Dernier Quartier, navigue à 7° des Pléiades. Plus bas vers l’horizon est, dans un ciel encore noir, les Hyades, l’autre amas ouvert du Taureau, sont bien visibles autour d’Aldébaran.


Le dimanche 27 et le lundi 28 juillet à l’aube, deux heures avant que le Soleil ne fasse son apparition, donc dans un ciel nocturne qu’une pâle clarté éveille lentement au nord-est, un fort croissant lunaire joue à saute-mouton avec les Pléiades.

Non loin de cette scène, nous pouvons admirer l’éclat plus discret des Hyades. Pratiquement toutes les étoiles visibles à l’œil nu autour d’Aldébaran font partie de cet amas, distant de quelque cent cinquante années-lumière du Soleil.

Aldébaran, à 65 années-lumière, se situe presque à mi-distance de ce groupe et n’y appartient donc pas.

Les étoiles des Hyades – vous en compterez des dizaines avec des jumelles dans un ciel protégé de la pollution lumineuse – se meuvent à plusieurs dizaines de kilomètres par seconde dans la même direction – approximativement celle que nous indique Bételgeuse d’Orion sur la voûte céleste. Cette observation démontre qu’elles proviennent toutes de la même nébuleuse et qu’elles se sont formées en même temps.

 
Sommaire
30 et 31 juillet | Deux copeaux dans l’eau claire du jour


Mercredi 30 et jeudi 31 juillet 2008, une heure avant le lever du Soleil, deux graciles copeaux de bois blanc embellissent l’aube. Ils sont visibles à l’œil nu, au-dessus de l’horizon est-nord-est.

Collectionneurs d’aubes, dégustateurs de croissants, cette fin du mois de juillet vous est dédiée. Mercredi 30 et jeudi 31, une heure avant l’élévation du disque solaire, notre satellite vous convie en effet à deux merveilleux rendez-vous.

Mercredi 30, plus de cinquante heures avant la Nouvelle Lune, un bel arc argenté resplendit à une douzaine de degrés au-dessus de l’horizon est-nord-est. La lumière cendrée est encore perceptible à l’œil nu et, selon la pureté de l’atmosphère de votre site d’observation, elle souligne plus ou moins vivement le globe nocturne de Séléné.

Jeudi 31, il reste moins de trente heures avant la Nouvelle Lune et notre voisine ressemble à un petit copeau de bois blanc emporté par la marée montante du jour.

Si vous vous trouvez en altitude, et si les conditions météorologiques sont excellentes, sortez une heure et demie avant le lever du Soleil pour tenter de distinguer l’apparition, derrière un relief lointain, des deux cornes lunaires au ras de l’horizon nord-est, quelques secondes avant qu’apparaisse le reste du croissant.

 
Sommaire

1er août | Une éclipse de Soleil partielle en Europe


Vendredi 1er août 2008, entre 10 h 30 m et 12 h 15 m, une éclipse partielle de Soleil est observable au nord d’une ligne Bordeaux-Nice. L’éclipse sera d’autant plus importante que vous vous trouverez au nord, pouvant aller jusqu’à 21 % du diamètre solaire occultés par la Nouvelle Lune à Dunkerque. Vous trouverez les horaires précis du phénomène pour les principales villes de France sur le site de l’Institut de mécanique céleste et de calculs des éphémérides : <www.imcce.fr>
© Schéma : Fred Espenak



Ce montage, réalisé à partir d'une image obtenue avec un filtre H-Alpha Coronado, montre la proportion du diamètre solaire occulté par la Nouvelle Lune à Lille - 20 % environ - au moment du maximum de l'éclipse en France.
© Image : Didier Favre

Le vendredi 1er août, le disque de la Nouvelle Lune chemine devant le Soleil et son ombre se promène sur la Terre entre 11 h 21 m et 13 h 21 m.

Elle touche notre planète au niveau du Nunavut – dans le nord du Canada –, longe le nord du Groenland, traverse l’océan glacial Arctique, la Nouvelle-Zemble et la mer de Kara avant d’atteindre la Sibérie, qu’elle fend en deux du nord-ouest au sud-est, puis finit sa course en survolant la Mongolie et la Chine.

Dans toutes ces régions, une éclipse totale de Soleil pouvant durer jusqu’à 2 minutes et 27 secondes est visible. Dans une zone de plusieurs milliers de kilomètres de part et d’autre de cette bande de totalité, il est possible d’observer – avec les moyens de protection indispensables (voir ici) – une éclipse partielle.

L’Europe se trouve à la limite de cette zone. En France, au nord d’une ligne Bordeaux-Nice, la Lune ronge une petite fraction du Soleil entre 10 h 30 m et 12 h 15 m – jusqu’à 21 % du diamètre solaire au maximum à Dunkerque.

Des conseils pour observer cette éclipse partielle en France et en toute sécurité : cliquez ici...

 
Sommaire

11 au 13 août | N’oubliez pas les Perséides !



Au cours des nuits du lundi 11 au mardi 12 août et du mardi 12 au mercredi 13 août 2008, vous n’avez besoin d’aucun instrument autre qu’une chaise longue et une couverture pour guetter les étoiles filantes de l’essaim des Perséides : c’est à l’œil nu que vous avez le plus de chances d’en voir !



Au cours des nuits du lundi 11 au mardi 12 août et du mardi 12 au mercredi 13, pensez à lever la tête vers les étoiles filantes !

Nous sommes en effet dans une période on ne peut plus favorable à l’observation de ces petites flèches d’argent puisque notre planète traverse, le 12 août, une région de son orbite autour du Soleil très chargée en poussières microscopiques.

C’est en percutant l’atmosphère terrestre et en y disparaissant que ces grains de quelques dixièmes de grammes donnent naissance aux étoiles filantes. Certains les appellent les larmes de Saint-Laurent, d’autres y voient la manifestation des âmes des défunts qui montent vers le ciel…

Il s’agit, quoi qu’il en soit, de belles traînées lumineuses qui filent vivement autour de la constellation de Persée, d’où leur nom : les Perséides. Passer du temps dehors, après les grosses chaleurs du jour, environné d’un paysage nocturne apaisant, et contempler quelques météores au gré d’une discussion avec des proches, que rêver de mieux ?

Si l’aventure vous tente, installez-vous confortablement dans un fauteuil ou une chaise longue face à l’horizon nord-est, et laissez filer vos pensées ou vos discussions au rythme des Perséides.

 
Sommaire

13 au 15 août | Jeux de planètes au crépuscule



Du mercredi 13 au vendredi 15 août 2008, moins d’une demi-heure après le coucher du Soleil, Vénus, Mercure et Saturne sont juste au-dessus de l’horizon ouest-nord-ouest. Vénus et Mercure sont visibles à l’œil nu dans une atmosphère limpide, mais il faut un instrument pour déceler Saturne dans les lueurs intenses du couchant.


Du mercredi 13 au vendredi 15 août, moins d’une demi-heure après le départ du Soleil, Mercure, Vénus et Saturne batifolent dans le ciel crépusculaire.

J’ai hésité à vous signaler ces trois rendez-vous, car ils se produisent au ras de l’horizon ouest-nord-ouest et Saturne ne sera certainement pas visible à l’œil nu en plaine à travers une brume de chaleur ou de pollution, même très légère.

Cependant, en cette période estivale, vous aurez peut-être le plaisir de vous trouver en altitude face à un ciel d’une pureté réconfortante, et il serait alors dommage de ne pas chercher à voir les ébats de nos voisines.

Mercredi 13, Vénus, dont l’éclat puissant sert de balise pour repérer les deux autres pla-nètes aux jumelles, Vénus, donc, se situe à moins de 15 minutes d’arc de Saturne, c’est-à-dire moins d’un demi-diamètre lunaire. Mercure est alors à 3,5° sur la droite de ce couple.

Jeudi 14,Vénus, Saturne et Mercure sont visibles dans un champ d’un peu moins de 3°.

Vendredi 15, enfin, c’est au tour de Mercure et de Saturne de s’approcher à près d’un diamètre lunaire, sous l’œil vigilant de Vénus, qui se tient à 2,5° sur leur gauche.

 
Sommaire
>

16 août | La Lune s’éclipse partiellement à son lever

blanc vide
loupe
Samedi 16 août 2008, au moment du coucher du Soleil, la Pleine Lune s’élève au-dessus de l’horizon est-sud-est. Si l’atmosphère de votre site d’observation est légèrement brumeuse, l’éclat lunaire sera filtré par cette dernière et il prendra une coloration crépusculaire, comme sur cette image de l’éclipse partielle du 7 septembre 2006. En s’éloignant de l’horizon, la face de notre satellite retrouvera sa blancheur habituelle, très légèrement ternie par l’entrée dans la pénombre, puis l’ombre de la Terre commencera à envahir Séléné à partir de 21 h 35 m.

(c)

Samedi 16 août, la Pleine Lune s’élève au-dessus de l’horizon est-sud-est au moment du coucher du Soleil.

Selon votre position géographique en France métropolitaine, elle se situe alors juste au ras ou déjà plus ou moins profondément enfoncée dans la zone de pénombre qui enveloppe l’ombre de notre planète.

Alors que notre satellite monte lentement dans le vaste ciel, nous pouvons admirer une perspective étourdissante : l’ombre de notre planète se projette sur sa propre atmosphère et, 390 000 km plus loin, elle imprime progressivement sa marque sur la face livide de Séléné.

L’entrée dans l’ombre débute à 21 h 35 m et 81 % du diamètre du disque lunaire s’y trouvent plongés à 23 h 10 m, heure du maximum de cette très belle éclipse partielle. Il est alors possible de distinguer la coloration orangée de l’ombre terrestre, aussi bien à l’œil nu que dans un instrument.

La Pleine Lune sort de l’ombre à 0 h 44 m, et de la pénombre à près de 2 h du matin, le dimanche 17 août.

 
Sommaire
>

20 août | Mercure et Vénus dans un degré

blanc vide
loupe
Mercredi 20 août 2008, une demi-heure après le coucher du Soleil, Vénus et Mercure tutoient l’horizon ouest. Cherchez-les aux jumelles ou dans une lunette avec un grossissement d’une trentaine de fois.


(c)

Le mercredi 20 août, une demi-heure après la fin du jour, cherchez l’éclat vénusien juste au-dessus de l’horizon ouest.

Vous devez absolument trouver un site d’observation parfaitement dégagé vers le couchant car la planète se situe à moins de 5° de hauteur.

Juste sous elle, à un degré environ, un ciel transparent vous permettra de distinguer Mercure à l’œil nu.

Sinon, des jumelles, voire une lunette avec un grossissement de quelques dizaines de fois, vous révèleront ce magnifique couple.

Les deux planètes nous présentent actuellement une phase gibbeuse ; si près de l’horizon, elles ressemblent donc à deux petites billes agitées par la turbulence atmosphérique.

 
Sommaire
>

Nuit du 23 au 24 août | Le Dernier Quartier de Lune et les Pléiades

blanc vide
loupe
Dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 août, guettez le lever commun des Pléiades et de la Lune pratiquement à son Dernier Quartier. Ces astres apparaissent vers minuit au-dessus de l’horizon nord-est.

(c)

Au cours de la nuit du samedi 23 au dimanche 24 août, vers minuit à votre montre, l’amas des Pléiades se lève au nord-est. Il est accompagné par la Lune qui est sur le point d’atteindre son Dernier Quartier.

En France métropolitaine, la Lune est collée aux sept sœurs, puis elle s’en éloigne progressivement alors que ces astres se hissent sur la voûte céleste.

À l’œil nu, l’éclat lunaire est encore un peu éblouissant et il peut vous empêcher de voir les étoiles, je vous conseille donc d’utiliser des jumelles ou un instrument plus important pour profiter de ce rapprochement spectaculaire.

À l’orée de l’aube, la Lune et les Pléiades dominent l’horizon sud-est d’une bonne cinquantaine de degrés, mais elles sont déjà séparées par plus de trois degrés.

 
Sommaire


D'autres conjonctions
se produisent tout au long du mois à venir, retrouvez-les en détails dans Le Guide du Ciel 2008-2009.

 
Sommaire
l
BIENTÔT CHEZ VOTRE LIBRAIRE...

l
l Le Ciel à l'œil nu en 2009
l


on2009
l
L’observation du ciel, des planètes, de la Lune, du Soleil et des étoiles tout au long de l’année est un plaisir que l’on peut aisément partager avec son entourage. Du mois de janvier à celui de décembre, cette septième édition du célèbre annuel Le Ciel à l’œil nu vous donne les moyens de ne pas perdre le contact avec les événements astronomiques.

 

La collection « Le Ciel à l'œil nu » a reçu le prix spécial du jury du Festival d'Astronomie de Haute-Maurienne-Vanoise

Le Ciel à l'œil nu en 2009 a reçu le label officiel du comité français de l'Année mondiale de l'Astronomie 2009.


Le Ciel à l’œil nu en 2009 est diffusé par Nathan.
Vous pourrez le découvrir chez votre libraire habituel dès le 4 septembre.
Vous pouvez également le pré-commander directement ici et vous le recevrez dès sa parution.

L’observation du ciel, des planètes, de la Lune, du Soleil et des étoiles tout au long de l’année est un plaisir que l’on peut aisément partager avec son entourage. Du mois de janvier à celui de décembre, cette septième édition du célèbre annuel Le Ciel à l’œil nu vous donne les moyens de ne pas perdre le contact avec les événements astronomiques.

Intégralement inédit, son contenu passe en revue les plus beaux phénomènes célestes accessibles à tous et les agrémente de nouveaux encadrés à la fois historiques, mythologiques et encyclopédiques.

Une dizaine d’encadrés pratiques vous permettront de découvrir ou de redécouvrir les bases de l’observation des astres :
- Utilisez les cartes du ciel
- Servez-vous des directions d’Orion
- L’étoile Polaire et le pôle Nord céleste
- Guettez les reflets du ciel artificiel
- Observateurs du ciel, utilisez l’euro !
- La couleur des étoiles
- Étoiles et planètes : les différences
- Qu’est-ce que la Voie lactée ?
- Jusqu’à quelle distance voit-on ?
- Les noms d’étoiles.


Le Ciel à l’œil nu vous donne près de quatre-vingts rendez-vous crépusculaires ou nocturnes entre les planètes et notre satellite naturel. Chacun d’entre eux est présenté en détail, avec des conseils pour l’observer et un schéma de qualité photographique pour se préparer au spectacle.

Nouvelles rubriques mensuelles :
- Les premières étoiles visibles le soir
- Quelques anniversaires astronomiques et spatiaux
- Le point sur le trafic interplanétaire…

Nouveauté : un lexique d'une centaine de mots astronomiques.

Découvrez quelques pages (cliquez sur une image et revenez avec la touche retour de votre navigateur) :

Le sommaire
sommaire

Un exemple de cartes du ciel
carte

Une double mensuelle d'introduction
intro

La nouvelle page mensuelle et un schéma « photographique »
nouvelle

Un peu d'histoire et des encadrés pratiques avec des schémas inédits créés en exclusivité pour cet ouvrage
pratique

Des gros plans encyclopédiques
grosplan

... et bien d'autres choses encore !


Avec des dizaines de photographies en couleurs et d'illustrations de P. Carril, Guillaume Cannat, Fred Espenak, Akira Fujii, Stéphane Guisard, Laurent Laveder et Shigemi Numazawa.


Le Ciel à l’œil nu en 2009
144 pages
Près de 180 cartes, schémas, gravures et photographies en couleur
Prix public TTC : 16,50 euros
ISBN : 978-2-09-278288-0
Disponible à partir du 4 septembre 2008
Pré-commande, cliquez ici

 
Sommaire

PRATIQUE
& DIVERS
Mes prochaines conférences
 

Vous pouvez prendre contact avec moi (mettre @ à la place de #) si vous désirez organiser une conférence dans les mois qui viennent.

Dimanche 17 août 2008 à 16 h : Festival Les chants du ciel (30) - Soleil noir en Mongolie.
Samedi 8 au lundi 10 novembre 2008 : Rencontres du Ciel et de l'Espace (75) - Le ciel de l'Année mondiale de l'Astronomie 2009.

Explorez les sites Web des astrophotographes dont je présente des images dans mes conférences : http://www.leguideduciel.net/ressources/images.php

 
Sommaire
> France bleue Hérault
 

fb
Depuis le début du mois de juillet, la radio France bleue Hérault diffuse les mercredis et les dimanches les chroniques consacrées à l'observation du ciel et à l'actualité de l'espace que j'enregistre avec Philippe Moity, l'un des journalistes de cette station.

Il doit être possible de les écouter en direct sur le site de la station

fb

Ces chroniques se prolongeront jusqu'à la fin du mois d'août.

 
Sommaire
> Les parcs naturels régionaux et la pollution lumineuse
col

97
loupe
L’illumination intensive de sites naturels ou de villages entiers – ici le village des Baux, en Provence – est une aberration, tant économique qu’écologique. Le moindre mal serait de limiter de tels éclairages à la période crépusculaire et de les éteindre systématiquement deux heures après le coucher du Soleil, quelle que soit la saison.

(c)

Lors de cette période estivale, vous envisagez peut-être de vous rendre dans l’un des quarante-cinq parcs naturels régionaux que compte la France. Ces espaces protégés, dans lesquels il fait bon marcher et admirer la nature, sont de plus en plus nombreux à s’engager officiellement pour une meilleure protection de la noirceur du ciel nocturne.

Cette démarche est très importante, car elle permet de garantir la préservation des rares zones que l’invasion des lumières parasites ne touche pas encore trop intensément dans notre pays. Mais, sauvegarder au mieux la noirceur du ciel nocturne des parcs naturels régionaux est loin d’être suffisant ; il s’agit plutôt d’un minimum vital pour préserver l’avenir. La lutte contre l’éclairage intensif doit aller bien au-delà car elle concerne tout le monde, pas seulement quelques observateurs du ciel ou des oiseaux !

Depuis trois décennies, nous assistons en effet à un véritable mitage lumineux du territoire français. Au cours des dix dernières années, le nombre de points lumineux a augmenté de 30 % et la durée d’éclairement a plus que doublé dans les villes de moins de 5 000 habitants.

Pourquoi ? Essentiellement à cause de la politique tarifaire d’EDF qui a besoin d’écouler le surplus de production nocturne de son parc de centrales nucléaires, et qui propose donc aux collectivités territoriales des forfaits très avantageux. Une étude réalisée récemment dans la région Rhône-Alpes démontre qu’une baisse de 50 % de l’éclairage nocturne ne se traduit que par une baisse de 20 % de la facture électrique d’une commune.

Du coup, incités par ces tarifs et aidés par des éclairagistes et de soi-disant « paysagistes-lumière » – qui savent où se trouve leur intérêt ! –, il n’y a pratiquement plus de hameaux ou de petits villages qui ne désirent éclairer leurs rues à giorno, même si elles sont désertes toute la nuit, ou inonder de lumière la façade d’une vieille chapelle ou d’un bâtiment municipal, quand il ne s’agit pas d’un arbre centenaire ou d’un relief naturel ! Tout cela sous prétexte que c’est beau – où va se nicher la beauté ! – et que l’éclairage améliore la sécurité, alors que toutes les études réalisées sur le sujet prouvent le contraire, la criminalité augmentant en proportion du niveau d’éclairement.

Tout cela représente donc un énorme gaspillage énergétique, gaspillage aggravé par l’utilisation, dans l’immense majorité des cas, de techniques d’éclairages inadaptées. Rien n’empêche de mettre joliment en valeur un monument – mais pas un arbre ou une falaise, ça c’est une aberration ! – en soulignant délicatement les lignes de force de son architecture grâce à des éclairages directionnels, peu éblouissants et consommant très peu d’énergie (type LED).

Malheureusement, la technique la plus couramment utilisée consiste à installer d’énormes spots halogènes de plusieurs centaines ou milliers de watts chacun, projetant une lumière éblouissante du bas vers le haut, gommant tout relief et débordant abondamment sur les façades voisines, la végétation et le ciel.

Outre le gaspillage énergétique qu’il engendre, cet éclairage public a des conséquences néfastes de plus en plus évidentes sur le milieu naturel. D’autant plus qu’il est accompagné d’un éclairage privé tout azimut – particuliers, bureaux, zones commerciales et industrielles, etc. – dont l’accroissement au cours de la dernière décennie a été encore plus rapide.

Des centaines d’études, publiées dans la presse scientifique du monde entier, soulignent à présent les effets négatifs du suréclairage nocturne sur la flore et la faune. Il provoque la destruction d’espèces entières d’insectes, déstructurant radicalement de nombreuses chaînes alimentaires. Il perturbe les migrations d’oiseaux en créant de véritables barrières de lumières. Le métabolisme de certains animaux est déréglé, ce qui les empêche de se reproduire ou ce qui les pousse à le faire à de mauvaises périodes, condamnant leur progéniture. Et, bien sûr, il provoque la disparition des étoiles et détruit le lien visuel et intellectuel qui unit les hommes au cosmos.

Le développement d’une gestion raisonnable et raisonnée de l’éclairage nocturne a tellement d’implications que cela devrait devenir une priorité de notre société. L’évolution des technologies d’éclairage doit nous permettre d’éclairer moins et pour moins cher, et il faut que le plus grand nombre de collectivités territoriales, d’entreprises et de particuliers adoptent cette voie.

Certes, l’action des parcs naturels régionaux qui s’engagent à mieux garantir l’environnement nocturne en leur sein doit être soutenue et encouragée, mais il ne faudrait pas que ces quelques zones mieux protégées permettent aux éclairagistes de toutes sortes de continuer à faire n’importe quoi partout ailleurs. C’est à nous tous d’y veiller !


Pour en savoir plus et pour agir :
L’Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturne – Anpcen – propose énormément de documents sur son site Web et des liens vers les principaux organismes – WWF, Fondation Hulot, LPO, ROC, FNE, RAC, ADEME, AFE, AIE, etc. – concernés par la protection de l’environnement et l’éclairage en France. C’est le point de départ obligé de toute recherche sérieuse et vous pouvez même les aider en en devenant adhérent, ce qui accroîtra leur pouvoir de pression auprès des ministères et autres instances décisionnelles.

 
Sommaire

SUR LA TOILE



Des infos sur...

 

Activité solaire et phénomènes atmosphériques et astronomiques
Spaceweather est LE site qu'il faut avoir dans son carnet d'adresse et auquel il faut rendre visite chaque jour pour voir les dernières images du ciel prises par des amateurs sur toute la planète et des infos chiffrées sur l'activité de notre étoile.
http://www.spaceweather.com/

Calendrier journalier de 2007 à 2009
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Dernières comètes découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec tous les éléments orbitaux et les éphémérides des comètes potentiellement observables.
http://cfa-www.harvard.edu/iau/Ephemerides/Comets/index.html

Dernières novae découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec les éphémérides des dernières novae.
http://www.cfa.harvard.edu/iau/Headlines.html

Dernières supernovae découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec les éphémérides des dernières supernovae.
http://www.cfa.harvard.edu/iau/lists/RecentSupernovae.html

Éclipses de Lune et de Soleil
Les cartes et les horaires des prochaines éclipses observables dans le monde, avec des liens vers les sites de Fred Espenak (NASA) et de l'Imcce pour plus de détails.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/eclipses.php

Éphémérides quotidiennes des planètes
En complément de la version papier du Guide du Ciel, je mets à votre disposition chaque mois des fichiers au format pdf avec les éphémérides quotidiennes des planètes pour 45° de latitude nord et 0° de longitude.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Jour julien en 2008
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Longitudes héliocentriques et géocentriques des planètes et du Soleil en 2008
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Occultations d'étoiles par des astéroïde
Le site tenu à jour par Éric Frappa, vous dit tout ce qu'il faut savoir pour observer ces phénomènes.
http://www.euraster.net/

Phases de la Lune de 2002 à 2008
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Phénomènes astronomiques jour par jour
Cette page vous donne accés à tous les phénomènes publiés dans le Guide du Ciel depuis le mois de mai 2001.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Temps sidéral moyen de Greenwich en 2008
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Trajectoires des satellites de Jupiter
Les courbes mensuelles des satellites galiléens de Jupiter.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/schemas/200807Jup.jpg
pas http://www.leguideduciel.net/ephemerides/schemas/200808Jup.jpg

Trajectoires des satellites de Saturne
Les courbes mensuelles des principaux satellites de Saturne.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/schemas/200807Sat.jpg
pas http://www.leguideduciel.net/ephemerides/schemas/200808Sat.jpg


Découvrez des extraits des pages "Les phénomènes astronomiques au jour le jour" du Guide du Ciel 2008-2009 :
p http://www.leguideduciel.net/ephemerides/jpj200807.php
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/jpj200808.php

 
Sommaire

Infos

Sources :
Le Guide du Ciel 2008-2009 (amds),
Le Ciel à l'œil nu en 2008 (Nathan),
Le Ciel à l'œil nu en 2009 (Nathan).

Vous êtes libre de rediffuser cette lettre électronique dans la mesure où vous lui conservez sa forme et ses liens et où vous citez la source avec un lien actif vers la lettre originale.

Si vous désirez vous abonner à La lettre du Guide du Ciel (c'est gratuit !), envoyez un courriel à l'adresse abonnement#leguideduciel.net (remplacez le # par @).

Vous pourrez vous désabonner tout aussi librement à tout moment en envoyant un courriel à desabonnement#leguideduciel.net (remplacez le # par @).



© Guillaume Cannat | Juillet 2008