La lettre du Guide du Ciel

N° 29 | 28 avril 2009

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Guillaume Cannat

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En guise d'introduction…


© Guillaume Cannat

Le mercredi 22 avril, la Lune avait rendez-vous avec Vénus dans le ciel bleu de midi. Bon, le ciel n'a pas toujours été bleu et il a fallu jongler avec les éclaircies pour caler ce couple dans le viseur d'un appareil photo !
J'ai un peu augmenté le contraste et la densité des couleurs pour que la Lune soit visible sur cette image, mais, dans la réalité, le fond du ciel était de la couleur d'un jean très délavé et le croissant de Séléné avait toute la peine du monde à s'imposer. Le petit croissant vénusien était splendide et lumineux, même dans des jumelles avec un grossissement de sept fois. Pas moyen, en revanche, de parvenir à repérer ces deux astres à l’œil nu comme je l'espérais.

Bonne nouvelle : les envois du Guide du Ciel 2009-2010 débuteront le 7 mai !
Si vous avez participé à la souscription, vous serez parmi les premiers à feuilleter cette nouvelle édition.
Je vous invite à découvrir dans cette lettre les principaux changements de la nouvelle maquette et, notamment, les articles des onze nouveaux collaborateurs qui m'ont fait le plaisir de bien vouloir partager leurs connaissances avec les lecteurs du Guide du Ciel.

Si vous souhaitez me rencontrer pour parler d'observation du ciel ou pour me faire dédicacer un livre, je vous donne rendez-vous à Paris à la maison de l'Astronomie, aux Rencontres Astronomiques du Printemps, à Rennes, au festival de Rocbaron, aux rencontres Astro Ciel, à Vulcania, à l'Uranoscope d'Île-de-France, à l'observatoire Sirene, à Avignon et ailleurs dans les prochaines semaines...


Sommaire

DES RENDEZ-VOUS SANS INSTRUMENT PRATIQUE & DIVERS
Avril-Mai | Observez la Station spatiale internationale et la navette Atlantis Observateurs du ciel, utilisez l'euro !
Guettez les reflets du ciel artificiel Mes prochaines conférences
1er mai | Mercure, huitième sœur des Pléiades Bleu nuit
3 et 4 mai | Saturne et la Lune : si loin de toi ! LE NOUVEAU GUIDE DU CIEL 2009-2010
10 mai | Un Soleil bien encadré Introduction : les spectacles du ciel
14 mai | Mercure et les Pléiades dans SOHO Les phénomènes célestes au jour le jour
17 mai | Le Dernier Quartier éclaire Jupiter Jumelles, lunettes et télescopes, comment faire votre choix ?
21 et 22 mai | Un croissant et deux planètes à l’aube L'expérience partagée
Nuit du 6 au 7 juin | Une noix de coco dans l’arbre du Scorpion Le guide de l'astronomie de loisir
13 et 14 juin | Une conjonction à deux étages SUR LA TOILE
CHEZ VOTRE LIBRAIRE... Des infos sur...
LE CIEL jour après jour
Le Ciel à l'œil nu en 2009
Islande, le sublime et l'imaginaire



DES RENDEZ-VOUS SANS INSTRUMENT


Si vous lisez cette lettre régulièrement, n'oubliez pas qu'elle ne constitue qu'un complément à mes différents ouvrages. Si vous ne les connaissez pas déjà, je vous invite à les découvrir sur le site d'amds édition.

La plupart des textes, des illustrations, des cartes et des schémas qui suivent sont extraits du Ciel à l'œil nu (Nathan) et du Guide du Ciel (amds), deux livres annuels dans lesquels vous trouverez encore plus de renseignements pratiques et de phénomènes à admirer et que je vous invite à faire découvrir à vos proches !


Avril-Mai | Observez la Station spatiale internationale et la navette Atlantis



La Station spatiale internationale (ISS) est observable en France métropolitaine jusqu'à la fin du mois de mai.

La Station spatiale internationale (ISS) est observable en France métropolitaine jusqu'à la fin du mois de mai ; elle est visible en fin de nuit, une à trois fois par jour, jusqu'au 11 mai, puis elle devient également visible en soirée. Entre le 9 et le 12 mai, il est possible de voir jusqu'à cinq passages par nuit. Après le 12 mai, ISS est visible en soirée (jusqu'à 3 passages chaque soir).

Le lancement de la navette Atlantis pour la mission de service du télescope spatial Hubble est prévu pour le 11 mai. Consultez Heavens-above pour obtenir les horaires des passages éventuels au-dessus de l'Europe.

Pour savoir précisément où et quand observer les survols de l'ISS, consultez le site Heavens-above. En vous inscrivant (c’est gratuit), vous pouvez mémoriser des points d'observation différents et obtenir rapidement des cartes et des horaires de passage très précis. Le site d’Alphonse Pouplier donne aussi des horaires de passages :

Le site d'Alphonse Pouplier
Heavens-Above
Aide en ligne pour vous inscrire sur le site Heavens-Above

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Guettez les reflets du ciel artificiel

Le 4 mai 2008, lors de la dernière nuit des Rencontres astronomiques du printemps, celles et ceux qui observaient encore les astres vers 4 h du matin ont pu assister à un magnifique sursaut d’éclat d’un satellite Iridium. Selon leur orientation par rapport au sol et au Soleil, les trois grandes antennes de communication totalement plates qui équipent ces engins peuvent réfléchir brièvement la lumière solaire et briller jusqu’à cent fois plus vivement que Vénus durant quelques secondes. Cette photographie, posée un peu plus d’une minute, garde la mémoire d’un regain de magnitude (- 8), juste en dessous de la Voie lactée et du Triangle de l’été ; les nuages bas sont orangés par la pollution lumineuse.















Je regrette souvent de ne pouvoir annoncer plus précisément les plus beaux passages de la Station spatiale internationale ou les sursauts d’éclats impressionnants des satellites de type Iridium.

Contrairement aux regroupements planétaires et autres conjonctions lunaires qui se produisent très loin de nous dans l’espace et sont donc visibles sans grandes différences par tous les Européens, la visibilité des phénomènes mettant en jeu les engins artificiels que l’homme a placés en orbite autour de la Terre dépend totalement de la position géographique de l’observateur.

En outre, si les orbites des satellites Iridium sont stables et permettent des prévisions plusieurs mois à l’avance pour un endroit donné, le parcours de la Station spatiale internationale est très régulièrement modifié, si bien que la précision des prévisions se dégrade rapidement.

Pourtant, le suivi de ces passages ou de ces brefs sursauts lumineux ne doit pas être négligé par un observateur du ciel à l’œil nu. D’une part, c’est une occasion de sortir sous la voûte étoilée – et toutes les occasions sont bonnes ! –, d’autre part, c’est un peu comme si, de temps à autre, un coup de projecteur révélait l’immense machinerie qui nous entoure et contribue de plus en plus activement à la marche de nos sociétés.

Pour connaître plus précisément les horaires des passages visibles pour un lieu précis, vous devez consulter Internet régulièrement. Le site le plus efficace est www.heavens-above.com, car il vous permet de mémoriser gratuitement autant de sites d’observation que vous le souhaitez et d’obtenir des prévisions à la seconde près.

Rédigé en anglais, il est facile à utiliser. Cependant, pour que la langue ne constitue pas un obstacle, je propose ici une aide pour vous guider pas à pas dans le processus d’enregistrement de votre site.

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1er mai | Mercure, huitième sœur des Pléiades


Vendredi 1er mai 2009, une heure et quart après le coucher du Soleil, scrutez un horizon ouest-nord-ouest lointain et dégagé à la recherche du petit point de la planète Mercure. L’amas ouvert des Pléiades lévite à un degré et demi sur la droite de la planète ; il est visible à l’œil nu dans une atmosphère limpide.




Vendredi 2 mai 2008, le crépuscule touchait à sa fin lorsque j’ai photographié le rapprochement entre Mercure et l’amas des Pléiades. Le ciel n’était pas parfait et les couleurs étaient plus fades que quelques minutes plus tôt, mais cela m’a permis d’introduire la ligne d’horizon et la silhouette d’un arbre lointain dans le cadrage de ce paysage céleste. L’utilisation d’un téléobjectif de 270 mm a donné aux Pléiades un diamètre apparent nettement plus imposant que ce que l’on pouvait voir à l’oeil nu au même instant, mais cette représentation correspond à la vision de ce spectacle avec des petites jumelles.
© Guillaume Cannat


La rencontre qui se déroule le vendredi 1er mai démontre à quel point celle de l’année dernière était exceptionnelle !

Un peu plus d’une heure et quart après le départ du Soleil, vous pouvez tenter de repérer Mercure et les Pléiades à quelque cinq degrés au-dessus de l’horizon ouest-nord-ouest.

La distance apparente entre la planète et l’amas est un peu plus réduite qu’en mai 2008 – 1,5° au lieu de 2° –, mais Mercure est pratiquement six fois moins brillante qu’alors. Cela ne va pas faciliter son repérage à l’œil nu et il faudra sans doute attendre que le crépuscule s’assombrisse un peu plus pour la distinguer.

Du coup, elle sera beaucoup plus proche de l’horizon, que vous devrez donc prendre soin de choisir le plus éloigné et dégagé possible. Il va de soi qu’une atmosphère limpide sera un atout supplémentaire, car un soupçon de brume, des cirrus lointains ou une accumulation de traînées de condensation compliqueraient cette observation.

Prendre un peu d’altitude, en moyenne ou en haute montagne, pourrait s’avérer judicieux…

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3 et 4 mai | Saturne et la Lune : si loin de toi !



Dimanche 3 et lundi 4 mai 2009, à la fin du crépuscule, Saturne et la Lune gibbeuse croissante surplombent l’horizon sud-ouest d’une bonne quarantaine de degrés.


Le dimanche 3 et le lundi 4 mai, la Lune gibbeuse croissante fend le ciel loin au large de Saturne.

Vue de la Terre, la planète aux anneaux se déplace actuellement à plus de deux degrés au nord de l’écliptique – la ligne qui symbolise le plan de l’orbite terrestre sur la voûte céleste –, alors que la Lune passe lundi soir à plus de quatre degrés au sud de ce plan.

Cette conjonction nocturne est donc très distante, d’autant plus que le moment de plus grande proximité se produit le 4 en plein jour pour les observateurs européens.

Retrouvez ces astres le soir à la fin du crépuscule, très loin au-dessus de l’horizon sud-ouest.

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10 mai | Un Soleil bien encadré



Dimanche 10 mai 2009, vers 21 h 05 m, heure de votre montre, le Soleil glisse entre les arches de l’Arc de triomphe. Le 10 mai 1994, l’astre du jour était partiellement éclipsé par la Lune lors de ce rendez-vous traditionnel.


Lorsque le beau temps daigne honorer les Parisiens de sa présence au début du mois de mai, les amoureux du Soleil se donnent rendez-vous au niveau du rond-point des Champs-Élysées.

Le disque solaire s’offre alors en spectacle en se lovant durant quelques instants dans l’arche de l’Arc de triomphe.

Cette année, la rencontre se produit le dimanche 10 mai vers 21 h05 m, quelques minutes avant le coucher de notre étoile.

La veille, le disque passe un peu plus bas dans l’arche et, le lendemain, plus haut.

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14 mai | Mercure et les Pléiades dans SOHO


Jeudi 14 mai 2009, faites un saut sur le site de la mission spatiale SOHO pour voir les images du coronographe LASCO C3 ; Mercure et les Pléiades seront bien visibles sur la gauche de l’astre du jour, dont l’éclat est occulté par un petit disque.
Site de SOHO : sohowww.nascom.nasa.gov/data/realtime-images.html
© Image de fond: ESA/NASA/SOHO.


Le jeudi 14 mai dans la journée, si vous avez accès à Internet, pensez à vous rendre sur le site de la mission spatiale américano-européenne SOHO.

Il s’agit d’un observatoire solaire installé à plus d’un million de kilomètres de la Terre et dont les instruments observent les sautes d’humeur du Soleil en continu.

L’un d’eux, un coronographe, permet de cacher l’éclat de notre étoile et de voir les planètes et les étoiles qui circulent dans le champ.

Toutes les images de SOHO sont disponibles sur Internet, pratiquement en temps réel.

Site de SOHO : sohowww.nascom.nasa.gov/data/realtime-images.html

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17 mai | Le Dernier Quartier éclaire Jupiter


Dimanche 17 mai 2009, à l’aube, deux heures avant le lever du Soleil, la Lune à son Dernier Quartier stationne à deux degrés du point éclatant de Jupiter.


Le dimanche 17 mai, à l’aube, deux heures avant le jour, vous n’aurez aucune peine à repérer Jupiter.

Le Dernier Quartier jouxte en effet la planète au-dessus de l’horizon sud-est. Les deux astres sont à une dizaine de degrés de hauteur, ce qui peut rendre leur observation délicate dans un lieu encaissé.

Trois mois avant son opposition, la géante est déjà très brillante et elle se lève chaque nuit un peu plus tôt.

Pour vous faire une idée de sa dimension réelle dans le ciel et comprendre pourquoi il faut utiliser un instrument pour voir ses principales lunes, munissez-vous d’une pièce d’un euro et lisez ceci…

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21 et 22 mai | Un croissant et deux planètes à l’aube


Jeudi 21 et vendredi 22 mai 2009, une heure avant le lever du Soleil, le rapprochement de Vénus, de Mars et du mince croissant lunaire anime l’horizon oriental. Ces astres sont assez éloignés les uns des autres, mais l’éclat vénusien et la finesse de l’arc de Séléné méritent vraiment votre attention.

Le jeudi 21 et le vendredi 22 mai, à l’aube, une heure avant l’ouverture du jour, le point éclatant de Vénus réveille l’horizon est.

Jeudi, le croissant lunaire surplombe la planète d’un peu plus de cinq degrés et, vendredi, il est à près de quinze degrés sur la gauche du phare vénusien. La planète rouge, qui commence à s’éloigner des lueurs les plus vives de l’aube, brille sur la gauche de Vénus. Elle est de première magnitude, il est donc raisonnable de penser que vous pourrez la distinguer si votre atmosphère est correctement transparente.

Si vous en possédez, munissez-vous cependant de jumelles pour la repérer plus aisément : avec un champ moyen de six degrés, si vous placez Vénus à 14 h, Mars se situera à 20 h sur le cadran d’une horloge imaginaire.

L’arc de la vieille Lune s’amincit de jour en jour en cette fin de lunaison et la lumière cendrée révèle magnifiquement le reste du globe de Séléné.

Le très mince croissant du samedi 23 mai n’est pas représenté sur ce schéma car il se situe trop loin sur la gauche, mais, dans un ciel de bonne facture, vous n’aurez pas de mal à le repérer. Trente-trois heures avant la Nouvelle Lune, son extrême finesse vaut le coup d’œil !

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Nuit du 6 au 7 juin | Une noix de coco dans l’arbre du Scorpion


Au cours de la nuit du samedi 6 au dimanche 7 juin 2009, suivez le rapprochement de la Pleine Lune et de l’étoile Antarès. Vers minuit, la figure indienne du cocotier qui les abrite se dresse au-dessus de l’horizon sud.

Au milieu de la nuit du samedi 6 au dimanche 7 juin, la Pleine Lune se trouve à l’aplomb de l’horizon sud.

Elle côtoie l’éclat rougeoyant d’Antarès, une étoile supergéante que les Anciens comparaient à la planète rouge, Antarès signifiant « l’autre Mars ».

Pour nous, cette étoile est l’astre principal de la constellation du Scorpion, mais il n’en est pas de même partout.

Dans l’est de l’Inde, par exemple, les étoiles qui nous servent à dessiner le céleste arachnide sont utilisées pour représenter un cocotier fléchi par une bourrasque.

La blancheur violente de notre satellite peut alors sans peine évoquer celle, cachée et humide, de la chair d’une noix de coco.

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13 et 14 juin | Une conjonction à deux étages


Les 13 et 14 juin, trois heures avant le jour, la Lune gibbeuse décroissante rencontre Jupiter au-dessus de l’horizon sud-est. Si vous possédez des jumelles ou une lunette, vous pouvez en profiter pour repérer l’éclat bleuté de la planète Neptune tout près de Jupiter.

Le samedi 13 et le dimanche 14 juin, trois heures avant le lever du Soleil, soit près d’une heure avant que l’aube n’éclaircisse l’horizon oriental, la Lune gibbeuse décroissante est à côté de Jupiter.

Le samedi, elle se situe à sept degrés sur la droite de la planète et, le dimanche, à un peu moins de six degrés sur sa gauche. Les deux astres sont immanquables, à une vingtaine de degrés au-dessus de l’horizon sud-est, sur le bord de la constellation du Capricorne.

Mais un second rapprochement intéressant est caché dans cette scène. Pendant plusieurs semaines, Jupiter va en effet se promener juste à côté de Neptune. Si la huitième planète du système solaire n’est pas visible à l’oeil nu, des jumelles ou une petite lunette vous permettront d’identifier son petit point bleuté.

Tout comme Jupiter, Neptune est une gazeuse géante ; son diamètre équatorial est quatre fois plus grand que celui de la Terre. Malheureusement, elle est près de six fois plus éloignée de nous que Jupiter – 4,5 milliards de kilomètres au lieu de 778 millions de kilomètres – et nous ne pouvons donc guère profiter de ses magnifiques nuages bleutés.


D'autres conjonctions
se produisent tout au long du mois à venir, retrouvez-les en détails dans Le Guide du Ciel 2009-2010.

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LE CIEL jour après jour
Collection « 365 jours SOLAR »
SOLAR/Sciences et Avenir
380 pages
366 photographies en couleur
Prix TTC : 14,95 euros
ISBN : 978-2263046803

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Le Ciel à l’œil nu en 2009
144 pages
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Prix public TTC : 16,50 euros
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ISLANDE, le sublime et l'imaginaire

Photographies de Patrick Desgraupes
Textes d'Einar Mar Jonson et de Guillaume Cannat
Hermé/La Martinière
176 pages (format 28 x 29 cm)
Prix TTC : 38 euros
ISBN : 978-2-86665-411-5

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PRATIQUE
& DIVERS
Observateurs du ciel, utilisez l'euro !

Si la main et les doigts peuvent servir à mesurer rapidement des angles de plusieurs degrés sur la voûte céleste, il faut utiliser d’autres moyens pour évaluer à l’œil nu des dimensions plus réduites. Une pièce d’un euro tenue à bout de bras vous permet notamment d’estimer le diamètre apparent de Jupiter et la séparation maximale de ses lunes galiléennes.















Adolescent, alors que je lisais avidement pour cultiver ma passion des étoiles, je me souviens avoir été extrêmement impressionné en apprenant que, d’après d’anciens textes japonais, certains astronomes parvenaient à distinguer les lunes galiléennes de Jupiter à l’œil nu.

J’avoue ne jamais avoir réussi cette observation lorsque je l’ai tentée. Elle est pourtant théoriquement possible puisque Io, Europe, Ganymède et Callisto ont une magnitude comprise entre 4 et 6, ce qui est à la portée de nos yeux dans un ciel noir.

Lorsque ces corps s’éloignent au maximum du disque jovien, il devrait donc être envisageable de les distinguer à l’œil nu en occultant l’éclat de la planète. J’imagine cependant qu’il faut bénéficier pour cela d’un ciel d’une pureté et d’une noirceur exceptionnelles afin que l’éclat de la géante ne soit pas gênant.

Pour vous faire une idée de la séparation apparente entre Jupiter et ses principales lunes, je vous propose d'utiliser un outil. Nos doigts étant bien trop larges pour évaluer le diamètre apparent d’une planète, nous allons utiliser un outil aisé à se procurer : une pièce d’un euro.

Tenu entre le pouce et l’index à bout de bras, un euro couvre approximativement un cercle de 2° de diamètre sur la voûte céleste ; je vous rappelle que le diamètre apparent du Soleil ou de la Lune est proche d’un demi-degré.

Le disque de Jupiter mesure 45 secondes d’arc en moyenne, soit 0,75 minute d’arc, ou encore un quatre-vingtième de degré. Rapporté à l’échelle d’un euro, cela équivaut à 0,14 mm, c’est-à-dire que le diamètre apparent de la planète géante est un peu plus petit que le diamètre apparent de la Corse sur une pièce d’un euro tenue à bout de bras !

L’écart maximal entre Jupiter et Callisto – la lune galiléenne la plus lointaine – peut atteindre une douzaine de fois le diamètre du disque jovien, cela signifie qu’il faut chercher les satellites au plus loin à 1,7 mm de la Corse, soit un peu au-delà des Baléares ; une mission délicate, mais pas impossible…

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Mes prochaines conférences
 

Vous pouvez prendre contact avec moi (mettre @ à la place de #) si vous désirez organiser une conférence dans les mois qui viennent.

Samedi 16 mai de 14 h à 17 h : la maison de l'Astronomie - Paris (75) - Séance de dédicaces du Guide du Ciel 2009-2010
Vendredi 22 mai : Craponne-sur-Arzon - RAP (43) - Le ciel de l'Année mondiale de l'Astronomie 2009.
Samedi 23 mai : Craponne-sur-Arzon - RAP (43) - La réalisation de panoramas astrophotographiques.
Jeudi 18 juin : Rennes (35) - Les plus belles observations de l'été 2009 avec un point plus approfondi sur l'éclipse totale de soleil exceptionnelle du 22 juillet.
Lundi 20 juillet : Shanghaï (Chine) - 22 juillet 2009, la plus longue éclipse du 21e siècle.
Samedi 22 août : Festival de Rocbarron (83)
Dimanche 23 août : Rencontres Astro Ciel (26)
Octobre : Uranoscope (77) - L'éclipse totale de Soleil du 22 juillet 2009... et les suivantes.
Samedi 31 octobre
: Observatoire Sirene (84) - L'éclipse totale de Soleil du 22 juillet 2009... et les suivantes.
Samedi 21 novembre : Université d'Avignon (84)
...

Le 16 janvier dernier, la conférence que j'ai prononcée à Vannes a été diffusée en direct sur le site Astropodcast.fr grâce au savoir-faire de Sébastien Aubry. Depuis, celui-ci a réalisé un montage d'une vingtaine de minutes que vous pouvez télécharger pour une balado-diffusion ou regarder en ligne. Cette conférence présentait, entre autres, les principaux rendez-vous astronomiques de l'Année mondiale de l'astronomie : http://astropodcast.fr/podcast/files/998dfe36ba1f62dc30ab11d1ba41ffa9-46.html

Explorez les sites Web des astrophotographes dont je présente des images dans mes conférences : http://www.leguideduciel.net/ressources/images.php

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RADIO | Bleu nuit
 


La chronique Bleu nuit que j'enregistre avec Philippe Moity sur France Bleu Hérault est diffusée le samedi matin à 10 h 52 m.

L'habillage sonore est joyeusement décalé – extraits de vieux films et de séries de science-fiction –, mais le contenu est sérieux (enfin, essaie de l'être !). Chaque semaine, je signale un ou deux phénomènes à observer dans les jours qui vont suivre et je réponds aux questions de base et d'actualité de Philippe Moity.

Si vous n'habitez pas à portée d'antenne de cette station, vous pouvez néanmoins écouter Bleu nuit durant les sept jours qui suivent sa diffusion en vous rendant sur le site de France Bleu Hérault dans le menu France Bleu à la demande ; d'après les statistiques de France Bleu, vous êtes plus de 2 000 à le faire chaque mois, un grand merci de votre intérêt fidèle :

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?nr=8dc942202aa447a40487975f8cb0ca20

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LE NOUVEAU GUIDE DU CIEL 2009-2010

Introduction : les spectacles du ciel
  « La nuit scintillait sur moi de quelques milliers d’étoiles de plus que n’en voient les gens d’en bas. Le champ du ciel semblait étonnamment profond, comme si les étoiles au-delà des étoiles eussent percé dans le noir d’une manière que je savais pourtant indécelable à l’oeil humain. Le ciel nocturne n’a pas de profondeur : nos yeux sont trop proches l’un de l’autre. Leur témoignage peut donc biaiser nos désirs. »
Howard McCord, L’homme qui marchait sur la Lune (Gallmeister)

Depuis quinze années, je tente de vous faire partager ma passion pour le ciel et les astres par le biais de ce Guide du Ciel. Dès l’origine, je l’ai conçu comme un mélange de rigueur et de poésie et, d’année en année, j’ai tenté de le faire évoluer pour qu’il corresponde mieux à ce que je souhaitais communiquer.

Le passage en quadrichromie est une évolution majeure, de celles que j’apprécie tout particulièrement. Non seulement, la couleur accroît le plaisir que l’on peut éprouver à feuilleter un livre abondamment illustré, mais, sur un plan purement scientifique, elle améliore grandement la clarté et la lisibilité des cartes et des schémas, facilitant la mise en évidence des points importants.

Le Guide du Ciel est avant tout un outil qui doit vous permettre de pratiquer l’astronomie au fil de l’année en vous rappelant les rendez-vous essentiels et en vous offrant le moyen de préparer vos soirées d’observation longtemps à l’avance. Pour le compléter, il m’a paru important de créer un nouveau cahier destiné au partage de différentes pratiques de l’astronomie de loisir. J’accueille donc avec plaisir cette année, dans cette nouvelle partie d’une cinquantaine de pages, onze collaborateurs qui ont accepté de vous faire bénéficier de leur expérience dans des domaines aussi variés que la spectroscopie, le dessin, l’astrophotographie, la lutte contre la pollution lumineuse, l’automatisation des instruments et des observatoires, les caméras CCD, la mesure des astéroïdes par l’observation des occultations stellaires, la rénovation d’un instrument exceptionnel ou la découverte des nouveaux accessoires et instruments. J’espère que vous aurez autant de plaisir à les lire que j’en ai eu à travailler avec eux.

Naturellement, comme chaque année, les parties consacrées aux instruments et aux informations pratiques ont été intégralement mises à jour et révisées, et un lexique de plus de 150 définitions a fait son apparition en fin d’ouvrage.

Merci de votre fidélité. Bonnes lectures et belles observations !

Guillaume Cannat

Les phénomènes célestes au jour le jour


La partie consacrée aux phénomènes astronomiques est la plus importante du Guide du Ciel en nombre de pages – 225 sur 352 !

Vous pouvez découvrir ici, la liste des phénomènes célestes répertoriés et annoncés.

Chaque semaine, je propose en outre la découverte d'un objet céleste : amas ouvert ou globulaire, galaxie, nébuleuse, nébuleuse planétaire, étoile double ou multiple, étoile très colorée, astérisme, etc.

Voici la liste des rendez-vous hebdomadaires de cette édition : les trois sauts de la Gazelle ; HIP 56 948 ; Delta Bootis, Nu Bootis ; Struve 1825, Xi Bootis, Izar ; Rhô Herculis ; 56 Herculis, Delta Herculis ; Vyssotsky1-2 ; NGC 6520, Barnard 86 ; Epsilon Aurigae ; Xi Herculis ; NGC 6426 ; Minkowski 2-9 ; NGC 7640 ; NGC 6645 ; NGC 6583 ; NGC 6629 ; NGC 6366 ; South 825, Groombridge 34 ; NGC 6568 ; NGC 6891, Struve 2664 ; NGC 676 ; Thêta Delphini ; Alrescha, Dzêta Piscium ; NGC 6905 ; NGC 488 ; NGC 1220 ; NGC 7686 ; NGC 524 ; King 5 ; Sigma 292 ; Collinder 70 ; Melotte 20 ; NGC 488 ; Mu Canis Majoris ; Sigma Leonis, Struve 761 ; Abell 4 ; NGC 2283 ; Tombaugh 1 ; NGC 1245 ; Nagler 1 ; NGC 2217 ; Alnitak ; Mintaka, Êta Orionis ; NGC 1193 ; Bêta Monocerotis ; NGC 2301 ; Dzêta Cancri ; Xi Cancri ; NGC 6158, NGC 6166 ; Sigma 2097, 2101, 2104 ; NGC 5634 ; Sudor Ophiuchi.

J’ai créé douze nouvelles cartes célestes mensuelles et j’ai repensé tous les schémas afin de tirer au mieux profit de la couleur pour améliorer leur lisibilité.

Plusieurs astrophotographes et dessinateurs – Laurent Bernasconi ; Jean-Luc Dauvergne ; Pierre Desvaux ; Christopher Go ; Wes Higgins ; Vincent Jacques ; Jean-Marc Lecleire ; Jean-Marie Lopez ; Nicolas Outters ; Jesper Sorensen – m’ont autorisé à reproduire certaines de leurs images et certains de leurs dessins, qu’ils soient ici une nouvelle fois remerciés.

     
Si vous possédez un site Web et que vous désirez apporter votre soutien à la diffusion du Guide du Ciel, vous pouvez télécharger des carrés et des bannières à installer librement sur vos pages. Chaque bannière doit renvoyer vers le site d'amds, l'éditeur du Guide.

Découvrez toutes les bannières disponibles et téléchargez librement celles qui vous intéressent ; si vous en placez une sur votre site Web, elle doit pointer vers ce site.

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Jumelles, lunettes et télescopes, comment faire votre choix ?
 


Des cratères sur la Lune, les bandes nuageuses de Jupiter, les volutes ouvragées de la nébuleuse d’Orion ou le fuseau d’argent de la galaxie d’Andromède… Cette fois, votre décision est prise, vous allez acheter un instrument pour observer le ciel autrement qu’à l’oeil nu, pour découvrir un nouvel univers !

Jumelles, lunettes et télescopes, voilà les trois familles d’instruments astronomiques. Elles regroupent chacune des dizaines, voire des centaines d’instruments, parmi lesquels se trouve certainement celui qui répondra le mieux à vos besoins d’observateur novice ou confirmé. Car c’est là une règle absolue qu’il convient de retenir avant toutes les autres : il n’y a pas d’instrument astronomique idéal, adapté à tous les modes d’observation, à tous les observateurs et à tous les portefeuilles !

Si vous vous découvrez une passion pour l’imagerie astronomique, vous regretterez amèrement de vous être précipité sur une petite lunette à monture azimutale manuelle. Si vous habitez en ville et que l’observation visuelle devient votre passe-temps favori, vous orienterez plutôt votre choix vers un télescope d’un bon diamètre et facilement transportable, du type Dobson. Si tout réglage vous rebute, une monture automatisée sera la panacée… En définitive, le meilleur instrument ne sera pas forcément le plus gros, le plus perfectionné ou le plus cher, mais plutôt celui que vous utiliserez souvent parce que sa mise en oeuvre sera rapide et que son fonctionnement ne vous posera aucun problème particulier.

Ce chapitre regroupe donc quelques conseils d’achat et d’utilisation qui vous éviteront, je l’espère, de vous retrouver devant un instrument totalement inadapté à votre situation et à l’usage souhaité. Trop de lunettes et de télescopes se couvrent de poussière dans des greniers, des garages ou des placards parce que, faute d’un minimum de formation, leurs acheteurs n’ont jamais réussi à observer quoi que ce soit, ou tout simplement parce qu’ils sont trop lourds et que les sortir devient rapidement une corvée sans cesse remise à des ciels meilleurs.

Pour que vous ne soyez pas victime d’une telle mésaventure, j’ai réuni ici quelques notions de base, des conseils et des suggestions issus de ma pratique de l’observation astronomique, bien sûr, mais également d’innombrables discussions avec des vendeurs, des acheteurs et des utilisateurs de jumelles, de lunettes et de télescopes.

Encore un mot : le jour où vous achèterez un instrument en toute connaissance de cause, ne commettez pas l’imprudence, l’erreur même, de vous le procurer n’importe où. Seul un opticien qualifié, spécialisé dans le matériel astronomique, sera en mesure de vous garantir un instrument de qualité qui aura été testé et préparé dans les règles de l’art.

Sur le Web : retrouvez les informations essentielles sur le principe optique des jumelles et les rappels de base concernant lunettes et télescopes sur www.leguideduciel.net

Sommaire de la partie consacrée aux instruments :

Jumelles astronomiques
Introduction
Choisir des jumelles astronomiques
Tests et conseils
Tableaux des jumelles pour l’astronomie

Lunettes et télescopes : choisir le bon instrument
Un instrument pour un jeune astronome
Un instrument pour débuter en ville
Un instrument pour débuter à la campagne

Construire ou faire construire votre instrument
Quelques adresses
Acheter son instrument

Adresses des principaux fabricants, importateurs, revendeurs et opticiens spécialisés

Tous les instruments du marché… ou presque !
Tableaux des lunettes simples
Tableaux des lunettes apochromatiques
Tableaux des télescopes de Newton, Cassegrain, Schmidt-Cassegrain, Maksutov...
Tableaux des télescopes de Dobson
Instruments pour l’observation du Soleil

Sommaire
L'expérience partagée
















L’expérience partagée, cela sonne un peu comme le slogan publicitaire d’une grande entreprise ou d’une banque, vous ne trouvez pas ?

Pourtant, le partage de l’expérience, le partage des expériences, c’est bien le but de cette nouvelle partie, et je sais tout particulièrement gré à Christian Buil, Patrick Bury, Cyril Cavadore, Jean-Baptiste Crêtaux, Valérie Desnoux, Éric Frappa, Philippe Jaque, Christophe Martin-Brisset, Thierry Legault, Patrick Pelletier et Serge Vieillard d’avoir accepté le défi de vous faire partager leurs connaissances.

J’espère que ces articles techniques, pratiques et parfois poétiques, vous intéresseront. Ils tracent le portrait d’une astronomie de loisir moderne et dynamique qui bénéficie des progrès faramineux des technologies informatiques et électroniques pour explorer des territoires jusqu’alors réservés aux professionnels, mais ils montrent également la persistance, voire le renouveau, d’une astronomie privilégiant l’observation visuelle, la contemplation lyrique et le dessin. J’attire enfin votre attention sur l’aventure humaine rare qui accompagne la renaissance d’un instrument hors du commun – une lunette de 230 mm de diamètre ! – qui a besoin de votre soutien.

Voici le sommaire de ces expériences partagées :

L’astrophotographie avec un appareil photo numérique
par Thierry Legault

Les plaisirs du dessin astronomique
par Serge Vieillard

Un point sur les caméras CCD astronomiques
par Cyril Cavadore
Le ciel en couleurs
par Valérie Desnoux et Christian Buil

Observatoires automatiques et observation à distance : les 1001 questions à se poser
par Patrick Bury
Les mesures d’astéroïdes par occultations stellaires
par Éric Frappa
Accessoires et instruments, un tour d’horizon de quelques nouveautés
par Patrick Pelletier
L’ANPCEN, une association nationale pour la protection du ciel
par Christophe Martin-Brisset
La saga de la lunette du père Josset
par Jean-Baptiste Crêtaux et Philippe Jaque

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L’astrophotographie avec un appareil photo numérique
par Thierry Legault

Il y a presque vingt ans, bien avant d’être à la portée de tous sur les étals des marchands d’électronique, la photo numérique faisait son apparition. C’est chez les astronomes amateurs qu’elle a commencé sa timide percée, grâce aux fameuses caméras CCD qui font, encore aujourd’hui, des merveilles en photographie du ciel pro-fond. Puis, à l’issue des années 1990, naquirent les webcams qui bouleversèrent l’astrophotographie planétaire par leur capacité à lutter contre la turbulence atmosphérique. À la même époque apparurent les premiers appareils numériques grand public. Des appareils compacts aux images bruitées et limités à une trentaine de secondes de pose, mais déjà prometteurs. Il fallut cependant attendre la naissance des premiers reflex pour que la photographie numérique commence à gagner ses lettres de noblesse et à susciter le plus vif intérêt de la part des astronomes amateurs. La photographie astronomique est aujourd’hui à la portée de toutes les bourses puisqu’on peut se procurer un boîtier reflex pour à peine plus de 300 euros…

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L’auteur

Thierry Legault est ingénieur. Il pratique l’astrophotographie numérique sous toutes ses formes depuis plus de quinze ans. Ses photographies célestes ont été publiées dans le monde entier. Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet, ainsi que de l’ouvrage Astrophotographie (Eyrolles) récompensé par le Prix Spécial du Jury du Festival d’Astronomie Haute-Maurienne Vanoise.

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Les plaisirs du dessin astronomique
par Serge Vieillard

L’observation visuelle offre des plaisirs sans cesse renouvelés. Cette pratique est magnifiée par le dessin astronomique, exercice qui permet de transcender une vision et qui en offre un témoignage évocateur. La découverte d’objets nouveaux est une activité au potentiel pratiquement infini, mais il est tout aussi intéressant de revenir sur des cibles connues, dès lors qu’on améliore les paramètres d’observation. Pour mieux voir un objet, le plus simple est d’utiliser un instrument plus performant. Avoir l’occasion – la chance ! – d’observer dans un télescope de grand dia-mètre procure un véritable choc et une immense satisfaction. Il est toujours possible d’améliorer ses performances visuelles. Apprendre à bien regarder est primordial, mais savoir utiliser le plein potentiel d’un instrument en est l’indispensable complément. De même, notre technique de dessin évolue ; c’est ce qu’on peut traduire par « l’expérience » de chacun. Enfin, et surtout, il faut avoir la chance de jouir d’un bon ciel. Pour les citadins, il est donc impératif de se déplacer pour accéder à des observatoires d’altitude – Astroqueyras ou le pic du Midi par exemple – ou pour se retrouver dans des sites encore privilégiés par une pollution lumineuse moins sensible qu’ailleurs. Il est enfin possible d’organiser des voyages plus ou moins lointains, mariant de façon idéale l’astronomie à la découverte touristique d’un pays, en famille ou entre amis, dès lors qu’on possède un instrument transportable…

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L’auteur

Serge Vieillard est un passionné. Observateur et dessinateur remarquable, il parvient à saisir en quelques secondes à peine les grandes lignes des objets du ciel profond qu’il se délecte d’observer dans des instruments de tous diamètres et sous des ciels de qualité variable. Grand parleur devant l’éternel et sachant apprécier les bonnes choses de la vie, c’est un formidable compagnon de promenades nocturnes.

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Un point sur les caméras CCD astronomiques
par Cyril Cavadore

L’introduction des caméras CCD a révolutionné la façon d’enregistrer les images des astres. La photographie argentique, qui ne capte que 3 % des photons incidents, a vite été complètement dépassée par les atouts des caméras électroniques. Quinze années après la sortie de la première caméra destinée aux amateurs – SBIG ST4 –, les instruments et les logiciels de contrôle vendus par les fabricants ont atteint un tel degré de maturité que les images produites aujourd’hui par certains astronomes amateurs rivalisent de beauté et de précision avec celles qui sont issues des grands télescopes professionnels des années 1980. Pourquoi une telle différence entre photographie astronomique argentique et électronique ?

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L’auteur

Cyril Cavadore est astronome amateur et ingénieur en optoélectronique. Après avoir construit de nombreux télescopes et poli de superbes optiques, il s’est intéressé aux caméras CCD et a créé le logiciel d’acquisition et de traitement des images Prism, qui en est à présent à sa septième version et qui est devenu l’une des références mondiales dans le domaine.

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Le ciel en couleurs
par Valérie Desnoux et Christian Buil

Il est facile de remarquer la disposition des étoiles et leur différence d’éclat dès l’instant où le regard est porté vers le ciel. Mais n’avez-vous jamais prêté attention à leur couleur ? Pourtant, par une belle nuit claire, la blancheur d’une étoile comme Véga contraste avec le jaune orangé d’Arcturus ou la subtile rougeur de Bellatrix. Au télescope, pointez Albiréo, une étoile située à l’extrémité de la constellation du Cygne : il s’agit en fait d’un astre double. Outre le plaisir de résoudre ces deux pointes approchées, vous distinguerez clairement que les deux étoiles contrastent également par leur couleur : orange pour la plus brillante et bleu-vert pour la plus faible. Sans le savoir, vous faites déjà de l’astrophysique, car la couleur des étoiles dépend de leur température. La physique nous apprend qu’une étoile orangée est plus froide qu’une étoile blanche ou bleue, à la manière d’un fer dans l’atelier du forgeron qui commence par rougir, puis devient jaune et enfin blanc sous le souffle de la forge. Certes, le morceau de fer est un solide et l’étoile est composée de gaz (de l’hydrogène pour l’essentiel), mais la physique qui conduit à la couleur demeure la même. On peut ainsi classer les étoiles et même leur attribuer un code – le type spectral – qui les différencie par la température de leur surface…

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Les auteurs

Animés tous les deux par la même passion de l’astronomie, Valérie Desnoux et Christian Buil observent régulièrement au T60 de l’observatoire du pic du Midi et ils ont contribué à l’essor de la spectrographie amateur. Christian Buil est notamment l’auteur du livre pionnier Astronomie CCD et du logiciel IRIS. Il développe régulièrement de nouveaux concepts de spectrographes et observe depuis la banlieue toulousaine. Il est ingénieur opticien au CNES. Valérie Desnoux est l’auteure du logiciel Visual Spec et elle a lancé la première campagne amateur d’observation spectrale d’étoiles Be au T60 du pic du Midi en 1992. Elle est ingénieur en imagerie médicale chez General Electric.

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Observatoires automatiques et observation à distance : les 1001 questions à se poser
par Patrick Bury


Rester au chaud, mettre son instrument dans un site aux ciels plus cléments, pouvoir observer plus souvent sans avoir à déplacer une remorque de matériel, résoudre au mieux le triangle infernal travail-famille-astro est un vieux rêve d’astronome amateur. La possibilité d’observer à distance avec un instrument installé dans un observatoire automatisé, uniquement réservée aux professionnels il y a une dizaine d’années, devient à la portée des amateurs et quelques réalisations fonctionnelles sont déjà là pour le prouver. Aujourd’hui les conditions indispensables à la conduite d’un tel projet sont réunies : – instruments entièrement motorisés et pilotés (Go To et focalisation automatique) ; – capteurs électroniques ; – informatique peu coûteuse ; – accès internet haut débit (ADSL ou satellite) disponible pour un accès distant. Ces conditions préliminaires ne suffisent pas, hélas, à mettre en oeuvre un système entièrement automatisé. Nous allons passer en revue une partie…

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L’auteur

Docteur en astrophysique et ingénieur en électrotechnique, Patrick Bury se consacre depuis des décennies à l’observation du ciel en amateur au sein de nombreuses associations. Informaticien et électronicien, il a travaillé ces dernières années sur plusieurs programmes d’automatisation d’instruments et d’observatoires dont, notamment, celui de l’observatoire des Gens de la Lune en Bretagne.

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Les mesures d’astéroïdes par occultations stellaires
par Éric Frappa


Objets primitifs datant de la formation du système solaire, plus de 400 000 astéroïdes sont aujourd’hui identifiés. Si tous ces objets sont connus par leur position dans le ciel, il n’en est pas de même de paramètres physiques comme leurs dimensions ou leur forme. La rai-son de cette ignorance est simple : avec les meilleurs télescopes du monde – le télescope spatial ou un grand télescope de la classe 8-10 m avec optique adaptative – la résolution angulaire en imagerie directe est de l’ordre de 50 millisecondes d’arc (mas). Cet angle représente environ 50 kilomètres sur un objet situé dans la ceinture d’astéroïdes principale, entre les orbites des planètes Mars et Jupiter. Ainsi, pour obtenir une image correcte, il faut viser des astéroïdes d’environ 200 km de diamètre, ce qui correspond à une trentaine d’objets seulement ! Une autre solution, très onéreuse, est le survol par une mission spatiale, ce qui ajoute une dizaine d’astéroïdes visités à ce jour à notre collection d’images...

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L’auteur

Éric Frappa est responsable scientifique au planétarium de Saint-Étienne. Il dirige notamment la réalisation de films pour les planétariums numériques. Astronome amateur, il travaille depuis une quinzaine d’années avec des astronomes professionnels sur des projets collaboratifs liés au système solaire. Membre de l’équipe du télescope de 1 m de l’observatoire du pic du Midi et observateur assidu d’occultations stellaires avec un simple télescope de 200 mm, il est également coordinateur et rapporteur des observations d’occultations pour l’Europe.

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Accessoires et instruments, un tour d’horizon de quelques nouveautés
par Patrick Pelletier

Renvoi coudé Baader ClickLock
Dès que j’ai eu connaissance de ce nouveau renvoi coudé géant, je me suis précipité pour l’essayer. Quelques heures plus tard, je l’ai adopté, et c’est devenu l’un de mes accessoires favoris. Thomas Baader a associé la qualité optique et le côté pratique de l’assemblage des oculaires. Quel plaisir et quelle facilité pour changer d’oculaires ! La finition de ce nouveau renvoi coudé est superbe : surfaçage optique garanti à lambda/10 avec un diélectrique optimisé Maxbright, serrage annulaire rapide en 1/4 de tour, adhérence caoutchouc, compatibilité filtres, centrage sur un diamètre conique, etc. Observateur quotidien du Soleil, j’apprécie aussi la couleur claire du corps du renvoi coudé : ce sont quelques degrés de chaleur éliminés. En ce qui concerne la fiabilité, que ce soit en lumière blanche avec un filtre AstroSolar ou dans la raie H alpha avec une lunette Daystar ou Coronado, pour la surveillance des protubérances, la qualité optique et le pouvoir de réflectivité sont dignes des très grandes marques comme AstroPhysics ou TeleVue. J’ai fait également des essais comparatifs avec un Celestron 11 sur le ciel profond en visée directe et en visée coudée et je n’ai constaté aucune différence sur les nébuleuses comme M16 et sur la galaxie d’Andromède. C’est donc un excellent accessoire, innovant et réalisé de manière très professionnelle.

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L’auteur

À l’issue d’une longue carrière professionnelle chez l’un des plus grands importateurs de matériel astronomique d’Europe, Patrick Pelletier a bien voulu réaliser pour le Guide du Ciel ce tour d’horizon des nouveautés qu’il juge particulièrement intéressantes dans le domaine des instruments et des accessoires utiles.

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L’ANPCEN, une association nationale pour la protection du ciel
par Christophe Martin-Brisset

Un petit historique semble nécessaire afin de présenter l’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes. En mars 1994, un Comité national pour la protection du ciel nocturne (CNPCN) voit le jour avec le soutien de la Société Astronomique de France. Il est constitué de plusieurs dizaines de membres, dont le but premier est de tout mettre en oeuvre pour lutter contre la pollution lumineuse : actions de sensibilisation en direction de la communauté astronomique, du grand public, mais égale-ment premiers contacts avec les rares élus sensibles à l’aspect du ciel nocturne à une époque où l’intérêt pour le thème de la protection de l’environnement est encore très limité. Ce n’est véritablement qu’à la fin de l’année 1998…

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L’auteur

Tombé dans la marmite de l’astronomie à l’âge de douze ans, Christophe Martin-Brisset est l’un des membres fondateurs de l’Anpcen. Grand voyageur à la poursuite des éclipses et du ciel noir, il est également le président de l’association Blois Sologne Astronomie, qui est à l’origine de l’observatoire astronomique de Fontaines-en-Sologne. Il a été président de l’Anpcn de 2000 à 2004 et s’occupe à présent activement de son bulletin d’information SOS, du réseau des correspondants et de la communication de l’association.

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La saga de la lunette du père Josset
par Jean-Baptiste Crêtaux et Philippe Jaque

Redmond Barton Cafferata est le petit-fils d’un émigré espagnol qui, en Angleterre, au milieu du XIXe siècle, construisit en quelques décennies à partir de rien un véritable empire industriel. Né en 1878, Redmond Barton Cafferata appartient donc à une famille aisée qui l’envoie faire ses études chez les jésuites, à Stonyhurst. Malgré ce milieu favorisé, à 15 ans, il décide de faire le tour du monde et s’embarque – comme mousse – à bord d’un cinq-mâts barque. Cinq années plus tard, malade, il débarque à Boston et revient en Angleterre travailler dans l’entreprise familiale. Il y crée et y dirige un département avant-gardiste spécialisé dans le ciment dentaire et, bientôt, il exporte ses produits dans le monde entier en augmentant la fortune familiale et la sienne, qui deviendra considérable. En 1914, à 36 ans, alors que rien ne l’y oblige, il s’engage dans l’armée pour participer au conflit et devient chef des services secrets anglais dans les Balkans. En 1919, démobilisé, il s’installe dans la région niçoise avec son épouse et ses enfants et se fait construire une maison somptueuse, la villa Natacha, avec vue sur Saint-Jean-Cap-Ferrat. Il y fait aménager une coupole qui abrite rapidement un puissant télescope Cassegrain de 620 mm pour observer la voûte céleste, mais le lieu, trop proche du niveau de...

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      OFFRE DE SOUSCRIPTION À L’OUVRAGE LA SAGA DE LA 230
Dans cet ouvrage, l’astronomie est le « prétexte » qui rassemble quatre destins quelque peu hors normes. C’est l’histoire d’un exceptionnel instrument d’observation des étoiles et celle des vies de ses propriétaires successifs. À travers ce filtre « scientifique amateur » et rocambolesque se déroulent quatre parcours atypiques.

Aujourd’hui, ce rêve éveillé continue grâce à l’acharnement presque thérapeutique de son dernier propriétaire en date, atteint d’une maladie génétique. C’est une aventure authentique, avec des personnages réels, hors du commun, qui ont réalisé un rêve d’enfant et l’ont rendu accessible à tous :
– Redmond Barton Cafferata, le richissime anglais génial, qui crée la lunette de ses rêves ;
– Léon Guintrand, le puissant industriel, collectionneur hors pair, qui la sauve de la destruction ;
– Le père Josset, le prêtre missionnaire surdoué, qui en révèle les qualités exceptionnelles ;
– Jean-Baptiste Crêtaux, le visionnaire, qui la fait renaître pour le plaisir de tous.

Habitée de la passion de son créateur et de ses propriétaires successifs, la 230, telle une oeuvre d’art, procure l’émotion suprême et, au propre comme au figuré, crée un pont entre les hommes et l’Univers au coeur duquel nous vivons.

La saga de la 230, c’est aussi une lutte, celle de Jean-Baptiste contre sa maladie. Il sait qu’à plus ou moins long terme elle aura le dernier mot. Elle a emporté sa mère, totalement bouleversé les familles de ses trois frères et anéanti ses propres rêves d’une existence normale. Tous sauf un : réhabiliter et mettre à la portée de tous un instrument d’exception : la lunette du père Josset. Et ça, c’est sa victoire contre le destin !

Jean-Baptiste sera bientôt en fauteuil roulant où son corps finira de se dégrader peu à peu. Son histoire s’arrêtera après quelques dizaines d’années d’une lente dégénérescence qui a déjà commencé. Il n’aura pas de descendance et sera passé à côté de nombre de plaisirs… Mais il laissera derrière lui beaucoup plus que la plupart d’entre nous.

Un livre de 230 pages, illustré, format 140 x 230.
Parution : été 2009.
Prix public : 23 euros TTC.
Prix de souscription : 18 euros TTC.


Pour participer à cette souscription, envoyez vos coordonnées accompagnées d’un chèque (à l’ordre de CREMP) du montant de la commande majoré de 2 euros de participation aux frais de port (port offert pour toute commande d’au moins 3 ouvrages) à :
CREMP
3, rue Saint-Rémy
77100 Meaux
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Le guide de l'astronomie de loisir











Voici la liste des entrées du volumineux guide de l'astronomie de loisir qui vous indique des milliers d'adresses, de numéros de téléphone, de courriels, de sites web pour vous aider à pratiquer l'astronomie au quotidien : Actualités ; Agences spatiales ; AMA2009 (Année mondiale de l’Astronomie 2009) ; Annuaires ; Apollo ; Appareils photo numériques ; Associations internationales ; Astéroïdes géocroiseurs ; Astrolabes et instruments anciens ; Ateliers pédagogiques ; Aurores polaires ; Automatisation d'un Dobson ; Bibliographie ; Cadrans solaires ; Calculs d’éphémérides ; Cartes du ciel mobiles ; Cartes de la Lune ; Cartes postales ; Catalogues stellaires ; CCD ; Ciel austral ; Ciel des quartiers ; Ciel profond ; Clubs et associations ; Collaborations amateurs/professionnels ; Comètes ; Conférences ; Constellations ; Construction d'instruments ; Coupoles ; Cours d'astronomie ; Découverte (signaler une) ; Éclipses ; Écran de veille ; Émissions scientifiques ; Enfants (questions d’) ; Éphémérides spécialisées et localisées ; Étoiles à vendre ; Étoiles doubles et variables ; Expositions ; Fermes de télescopes ; Festivals ; Films scientifiques ; Formation : les étoiles ; Formation pédagogique et technique ; Formation professionnelle ; Globes célestes et planétaires ; Google Earth et Google Sky ; Groupes de discussion ; H-Alpha ; Heure ; Images et vidéos ; Informations astronomiques rapides ; Latitude et longitude ; Librairies spécialisées ; Listes de diffusion ou de discussion ; Livres anciens ; Livres en anglais ; Location d’instruments ; Logiciels et CD-ROM ; Maquettes ; Météorites et étoiles filantes ; Météorologie ; Miroirs (taille de) ; Missions spatiales ; Montreurs d’étoiles ; Observatoire (construction d’un) ; Observatoires du monde entier ; Observatoires publics : en France, en Belgique, au Québec, en Suisse ; Occultations ; Parcs naturels ; Petites annonces astronomiques ; Planétaires ; Planétariums : en France, en Belgique, au Québec, en Suisse ; Pollution lumineuse ; Posters ; Quincaillerie pour télescopes ; Revues en français ; Revues en langues étrangères ; Satellites artificiels ; Scolaires (lieux pour les animations) ; Scolaires (matériels pédagogiques) ; Shareware et freeware (logiciels) ; Soirées d’observation ; Soleil ; Space Art ; Spectrographie ; Stages ; Stations de nuit ; Supernovæ ; Temps de télescopes ; Vidéo ; Visites d’observatoires ; Voyages astronomiques ; Web astronomique ; Webcam ; WWT ; Youtube ; Zénith ; Zodiaque.

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SUR LA TOILE

La porte aux étoiles











La porte aux étoiles, le portail de l'astronomie, de l'espace et des sciences de l'Univers
(communiqué de l'Association Française d'Astronomie)

Créé à l’occasion de l’Année mondiale de l’astronomie 2009 par l’AFA, en partenariat avec le CEA, le Cnes le CNRS, l'Insu, l'In2p3 et le magazine Ciel & Espace, La Porte aux étoiles a pour ambition de devenir LE site de référence concernant les évènements liés aux sciences de l’Univers ainsi que le centre de ressources naturel pour toute personne désirant savoir où trouver de l’information sur ce thème.

Il n’a pas la vocation de recenser de manière exhaustive tout ce qui se fait mais plutôt de proposer la sélection francophone la plus pertinente en fonction du type d’information recherchée.

Vous aurez ainsi accès, dès l’accueil, aux dernières actualités et à trois différentes entrées par public (« jeunes et étudiants », « enseignants et éducateurs », « observateurs et amateurs ») et une entrée davantage boîte à outils (« tout public ») dans laquelle on aura notamment accès à des idées de sorties (spectacles, conférences, expositions), des sites d’actualité astronomique et de médias en ligne, des sites web pour comprendre…

Nous invitons donc le public à y revenir fréquemment pour avoir accès aux dernières mises à jour, aux dernières actualités et autres annonces évènementielles.

Vous pourrez visiter ce portail à l’adresse www.porteauxetoiles.org

Des infos sur...

 

Activité solaire et phénomènes atmosphériques et astronomiques
Spaceweather est LE site qu'il faut avoir dans son carnet d'adresse et auquel il faut rendre visite chaque jour pour voir les dernières images du ciel prises par des amateurs sur toute la planète et des infos chiffrées sur l'activité de notre étoile.
http://www.spaceweather.com/

Calendrier journalier de 2007 à 2009
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Dernières comètes découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec tous les éléments orbitaux et les éphémérides des comètes potentiellement observables.
http://cfa-www.harvard.edu/iau/Ephemerides/Comets/index.html

Dernières novae découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec les éphémérides des dernières novae.
http://www.cfa.harvard.edu/iau/Headlines.html

Dernières supernovae découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec les éphémérides des dernières supernovae.
http://www.cfa.harvard.edu/iau/lists/RecentSupernovae.html

Éclipses de Lune et de Soleil
Les cartes et les horaires des prochaines éclipses observables dans le monde, avec des liens vers les sites de Fred Espenak (NASA) et de l'Imcce pour plus de détails.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/eclipses.php

Éphémérides quotidiennes des planètes
En complément de la version papier du Guide du Ciel, je mets à votre disposition chaque mois des fichiers au format pdf avec les éphémérides quotidiennes des planètes pour 45° de latitude nord et 0° de longitude.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Occultations d'étoiles par des astéroïde
Le site tenu à jour par Éric Frappa, vous dit tout ce qu'il faut savoir pour observer ces phénomènes.
http://www.euraster.net/

Phases de la Lune de 2002 à 2009
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Phénomènes astronomiques jour par jour
Cette page vous donne accés à tous les phénomènes publiés dans le Guide du Ciel depuis le mois de mai 2001.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Trajectoires des satellites de Jupiter
Les courbes mensuelles des satellites galiléens de Jupiter.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/satellites.php

Trajectoires des satellites de Saturne
Les courbes mensuelles des principaux satellites de Saturne.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/satellites.php

Découvrez des extraits des pages "Les phénomènes astronomiques au jour le jour" du Guide du Ciel :
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

 
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Infos

Sources :
Le Guide du Ciel 2008-2009 (amds),
Le Guide du Ciel 2009-2010 (amds),
Le Ciel à l'œil nu en 2009 (Nathan).

Vous êtes libre de rediffuser cette lettre électronique dans la mesure où vous lui conservez sa forme et ses liens et où vous citez la source avec un lien actif vers la lettre originale.

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GC2009-10

© Guillaume Cannat | Avril 2009