La lettre du Guide du Ciel

N° 48 | 15 décembre 2010

Si vous lisez cette lettre régulièrement, n'oubliez pas qu'elle ne constitue qu'un complément à mes différents ouvrages. Si vous ne les connaissez pas déjà, je vous invite à les découvrir sur le site d'amds édition.

La plupart des textes, des illustrations, des cartes et des schémas qui suivent sont extraits du Ciel à l'œil nu (Nathan) et du Guide du Ciel (amds), deux livres annuels dans lesquels vous trouverez encore plus de renseignements pratiques et de phénomènes à admirer et que je vous invite à découvrir et à faire découvrir à vos proches !

La Station spatiale internationale (ISS) est observable en France métropolitaine après le 24 décembre et jusqu'à la mi-janvier 2011 en début de nuit.

La Station spatiale internationale (ISS) est observable en France métropolitaine après le 24 décembre et jusqu'à la mi-janvier 2011 en début de nuit.

L'éclat de l'ISS est suffisamment puissant lors des meilleurs passages pour qu'elle soit visible dans un ciel bleu avant même le coucher du Soleil ou peu après son lever ; le site Heavens-Above annonce également ce genre de passages.

Pour savoir précisément où et quand observer les survols de l'ISS, consultez le site Heavens-above. En vous inscrivant (c’est gratuit), vous pouvez mémoriser des points d'observation différents et obtenir rapidement des cartes et des horaires de passage très précis. Le site d’Alphonse Pouplier donne aussi des horaires de passages :

Le site d'Alphonse Pouplier
Heavens-Above
Aide en ligne pour vous inscrire sur le site Heavens-Above

21 décembre | La Pleine Lune s’éclipse à l’aube

Le mardi 21 décembre à l’aube, la Pleine Lune s’enfonce dans l’ombre de la Terre juste avant de se coucher.

Selon votre position géographique, vous pouvez assister à une éclipse partielle plus ou moins grande, voire à une éclipse totale pour les observateurs installés à l’ouest d’une ligne Biarritz-Luxembourg.

Il est impératif de choisir un site parfaitement dégagé entre l’ouest-nord-ouest et le nord-ouest car la partie la plus intéressante de cette éclipse, l’entrée dans l’ombre terrestre, se déroule alors que notre satellite est déjà très bas sur l’horizon.

La particularité de cette éclipse est de se produire au lever du Soleil en France métropolitaine, donc dans un ciel déjà clair, ce qui devrait diminuer fortement le contraste des couleurs qui s’affichent habituellement sur l’écran lunaire lors d’un tel phénomène.

Dans une atmosphère limpide, il sera possible de voir la courbe sombre de l’arche anticrépusculaire – l’ombre que la Terre projette sur son atmosphère – en même temps que, 376 000 km plus loin dans l’espace, la marque de cette ombre sur la face éburnéenne de Séléné.

À la prochaine Nouvelle Lune, le 4 janvier 2011, ce sera au tour du Soleil de nous offrir une très belle éclipse partielle à son lever…

30 et 31 décembre | Vénus et fin croissant

Le jeudi 30 et le vendredi 31 décembre à l’aube, une heure et demie avant le début du jour, le croissant de la fin de la lunaison s’approche de Vénus.

La rencontre se tient au-dessus de l’horizon sud-est. Vénus est à une vingtaine de degrés de hauteur et son éclat est impressionnant dans le ciel encore sombre du crépuscule astronomique.

Le jeudi 30, le croissant imposant stationne à dix-huit degrés à l’ouest de la planète, soit une main grande ouverte et bras tendu. Le vendredi 31, nous le retrouvons à quelque huit degrés du diamant vénusien. Un peu plus fin que la veille, ce croissant est un peu moins lumineux, ce qui permet de profiter de la belle lumière cendrée qui révèle son globe nocturne.

Depuis un site offrant un horizon oriental bien dégagé et bénéficiant d’une atmosphère hivernale limpide, il est possible de repérer Antarès du Scorpion en train de se lever à l’aplomb de Vénus.

Quelques minutes plus tard, alors que le disque solaire est encore à douze degrés sous l’horizon, guettez l’arrivée de Mercure ; son éclat va augmenter au cours des prochains matins, ce qui facilitera son repérage.

1^er et 2 janvier | Vénus et Mercure, le changement dans la continuité

Le samedi 1^er et le dimanche 2 janvier à l’aube, Vénus et Mercure nous attendent au-dessus de l’horizon sud-est en compagnie du diadème ouvragé de Séléné.

Une heure et demie avant l’apparition de l’astre-roi, dans un ciel qui se pare déjà de teintes sanguines, Vénus flamboie à quelque vingt degrés de hauteur comme une flamme saupoudrée d’argent.

Le samedi 1^er, l’arc lunaire se situe à plus d’une main grande ouverte en dessous et, le dimanche 2, il s’affine et glisse vers le petit point de la planète Mercure en se rapprochant de l’horizon.

Le reflet du Soleil sur le globe terrestre éclaire notre satellite naturel au-delà de son simple croissant lumineux et révèle délicatement les mers grisâtres qui ponctuent sa face ; les observateurs appellent lumière cendrée cette lueur réfléchie par la Terre.

Si votre horizon sud-est est bien dégagé et si l’atmosphère est limpide lors de vos observations, vous ne devriez pas avoir de difficulté à repérer l’éclat rouge orangé d’Antarès, l’étoile principale de la constellation du Scorpion qui scintille entre Vénus et Mercure dans l’air froid de ce matin hivernal.

Le mardi 4 janvier, ne manquez pas l’observation du lever du Soleil car, quel que soit votre site d’observation en France métropolitaine et dans les pays voisins, le disque solaire qui apparaît au ras de l’horizon sud-est est partiellement éclipsé par la Lune.

L’année 2011 est une année riche en éclipses de Soleil puisqu’elle n’en comptera pas moins de quatre, mais aucune ne sera totale. Nous avons la chance d’ouvrir le bal et de pouvoir profiter de la plus belle de ces quatre éclipses partielles !

Les trois autres se produiront le 1^er juin, le 1^er juillet et le 25 novembre ; en théorie, cette dernière éclipse sera encore plus importante que celle du 4 janvier, mais elle ne concernera que de rares observateurs installés sur le continent Antarctique.

Mardi 4 janvier donc, le Soleil, la Lune et la Terre vont s’aligner dans l’espace et l’ombre de notre satellite va nous balayer. Malheureusement, au moment de cet alignement presque parfait, la Lune ne sera pas exactement au même niveau que la Terre et le centre de son cône d’ombre va glisser à quelque 400 kilomètres d’altitude au-dessus de l’Europe du Nord.

En conséquence, il n’y aura aucun endroit sur la planète d’où observer une éclipse centrale de Soleil. En Suède et en Finlande, près de 86 % du diamètre du Soleil seront occultés par la Lune au maximum du phénomène.

En France, ce sont 60 % à 75 % de l’astre du jour qui disparaîtront derrière le disque nouveau de Séléné ; plus vous vous trouverez au nord du pays, plus l’éclipse sera importante.

Le Soleil se lève déjà éclipsé, il est donc fondamental d’avoir choisi à l’avance un site d’observation parfaitement dégagé vers le sud-est.

Sur la Côte d’Azur, l’éclipse est moins grande, mais le maximum se produit près d’une heure après le lever du Soleil.

En Alsace, le maximum intervient une demi-heure environ après l’apparition du croissant solaire.

Et, à l’ouest du pays, vers Quimper, par exemple, au fin fond de la Bretagne !, le maximum se déroule pratiquement au moment où l’astre solaire se hisse dans le ciel.

Pour en savoir plus
Pour connaître les horaires précis du phénomène dans votre ville, consultez le site internet (francophone) de l’Institut de mécanique céleste et de calcul d’éphémérides ou celui (anglophone) de l’astronome Fred Espenak (NASA)

Pour observer l'éclipse en toute sécurité, lisez mes conseils un peu plus loin dans cette lettre...

Le samedi 8 et le dimanche 9 janvier à l’aube, une heure avant le lever du Soleil, nous pouvons admirer l’élongation maximale pratiquement simultanée de Mercure et de Vénus.

Les deux planètes ont des orbites autour du Soleil plus petites que celle de la Terre, elles ne peuvent donc jamais s’éloigner énormément de la position apparente de notre étoile : de 18° à 28° pour Mercure à cause de la forte excentricité de son orbite, et de 45° à 47° pour Vénus.

Cette fois-ci, Vénus atteint 47° et vous la trouverez juste à la frontière entre la Balance et le Scorpion, une bonne vingtaine de degrés au-dessus de l’horizon sud-est.

Quant à Mercure, elle dépasse 23° et se situe au sud d’Ophiuchus à plus de cinq degrés de hauteur.

Le dimanche 9 et le lundi 10 janvier au soir, deux heures après la fin du jour, un fort croissant lunaire vient tenir compagnie à Jupiter loin au-dessus de l’horizon sud-ouest.

Le premier quartier n’est plus très loin si bien que la lumière cendrée tend à disparaître à l’œil nu. Si vous utilisez des jumelles, en revanche, vous pourrez encore surprendre cette douce lueur qui révèle la face obscure de notre satellite.

Des jumelles vous permettront également de distinguer le petit point de la planète Uranus qui se situe tout contre Jupiter en ce début d’année, à moins d’un degré.

Dans un ciel bien noir et sans l’éclat lunaire, il est possible de repérer Uranus à l’œil nu : tentez votre chance dans deux semaines !

Le samedi 15 janvier au soir, deux heures après le départ du Soleil, une Lune ovale comme un bel oeuf se tient entre les Pléiades et les Hyades.

Ces astres surplombent alors l’horizon sud-est d’une soixantaine de degrés et ils sont observables pratiquement toute la nuit ; ils se couchent au nord-ouest au moment où Vénus transperce l’horizon sud-est de son éclat incisif.

Vous pouvez les admirer à l’œil nu bien sûr, mais peut-être vous faudra-t-il cacher l’éclat lunaire avec un doigt pour parvenir à distinguer le petit groupement stellaire des Pléiades.

Vous pouvez également les observer aux jumelles car leur proximité apparente leur permet de rentrer dans le même champ.

D'autres conjonctions se produisent tout au long du mois à venir, retrouvez-les en détails dans Le Guide du Ciel 2010-2011

Le Soleil est le seul astre de la voûte céleste dont l’observation peut s’avérer dangereuse si on ne respecte pas quelques règles de base.

Nos yeux sont très sensibles aux infrarouges, aux ultraviolets et aux intenses luminosités, et ils peuvent être blessés, voire définitivement altérés par une observation directe du Soleil sans protection ou avec une protection inadéquate.

Respectez toujours les deux règles suivantes :
- ne regardez jamais le Soleil directement, à l’œil nu ou dans un instrument ; utilisez toujours un filtre protecteur !
- vérifiez systématiquement que l’instrument dans lequel vous vous apprêtez à observer le Soleil est bien équipé d’un filtre adéquat !

Voici une liste, malheureusement non exhaustive car les idées loufoques ne manquent jamais à certains !, de filtres dangereux qu’il ne faut en aucun cas utiliser pour observer le Soleil :
- une lame de verre ou une vitre passée à la bougie ;
- un ou plusieurs CD ou DVD ;
- un filtre neutre photographique en verre ou en gélatine ;
- deux filtres polarisants croisés ;
- un filtre fabriqué avec des négatifs de films couleurs ou N&B ou avec des radiographies ;
- un filtre solaire vissé dans l’oculaire, il faut notamment proscrire les filtres « SOLEIL » ou « SUN » livrés avec les instruments du commerce ;
- les lunettes de soleil ; les emballages alimentaires dorés ou argentés et, par précaution, tous les filtres qui ne sont pas réputés sûrs !



...

Voilà à présent quelques moyens simples pour admirer le Soleil sans aucun danger : « lunettes éclipses », Viséclipse ou verre de soudeur d’indice maximal, méthode par projection, filtres solaires pleine ouverture, lunettes astronomiques dédiées à l’observation du Soleil en H-alpha ou CaK.

Lors de chaque phénomène important impliquant le Soleil, la plupart des grands magazines de vulgarisation scientifique et les associations importantes diffusent gratuitement ou vendent pour une somme modique des lunettes équipées de filtres solaires répondant aux normes de sécurités européennes. Si vous avez le choix, privilégiez celles dont les filtres sont en polymère noir – aspect du plastique – qui donnent une image plus nette que celles dont les filtres sont formés de plusieurs couches de Mylar argenté ou doré ; ces dernières sont aussi sûres, mais les images sont moins précises.



Vous trouverez également dans le commerce le Viséclipse qui est un filtre parfaitement adapté à l’observation du Soleil. Il répond à toutes les normes de sécurité européennes ; il est particulièrement recommandé pour les jeunes observateurs.



Le Solarscope, inventé et mis au point par l’astronome Jean Gay avec l’aide de la société française Light Tec qui le commercialise, est probablement l’instrument qui présente le meilleur rapport qualité/prix pour observer le Soleil en groupe. Fabriqué en carton fort, il a été conçu pour permettre une observation parfaitement sûre. Très facile à manipuler – un enfant apprend à pointer le Soleil sans risque en moins d’une minute ! – le Solarscope permet d’observer la projection d’une image du disque solaire de 12 cm environ.



Si vous possédez déjà une lunette ou un télescope, vous n’avez pas besoin d’un Solarscope pour montrer l’éclipse à un groupe. Installez votre instrument sur le bord d’une fenêtre ou d’un balcon de telle sorte que vous puissiez pointer le Soleil tout au long de l’éclipse. Munissez-le d’un oculaire à faible grossissement – entre 20 et 40 mm – et, sans mettre votre œil à l’oculaire bien sûr, projetez l’image du Soleil sur un écran blanc situé à l’intérieur d’une pièce, dans laquelle vous aurez fait l’obscurité maximale pour accroître le contraste de l’image du disque solaire. Par cette méthode, on peut obtenir une belle image de 80 cm de diamètre : s’il y en a, les taches solaires sont alors bien visibles et la progression de la Lune devant le Soleil est superbe. Pensez à boucher le chercheur de votre instrument pendant l’observation, et ne laissez pas les enfants s’approcher de la lunette ou la manipuler lorsque le Soleil est pointé.


Image de François Cauneau avec mes remerciements

Pour admirer l’avancée de la Lune en détail avec un instrument, vous pouvez acquérir dans les magasins spécialisés du Mylar ou de l’AstroSolar. Ces deux matériaux se présentent sous la forme d’un film de résine couvert d’un dépôt d’aluminium. Celui-ci réfléchit 99,99 % du rayonnement solaire et protège efficacement vos yeux. La souplesse de ce film vous permet de le fixer simplement devant les objectifs de vos jumelles ou à l’entrée du tube optique de votre instrument (chercheur compris).





Le filtre pleine ouverture permet d’observer à forts grossissements et de réaliser des vidéos ou des photographies détaillées. Il se fixe devant l’objectif, donc à un endroit où il ne s’échauffe que modérément et il ne peut donc en aucun cas éclater. Le prix d’un tel filtre est conséquent puisqu’il est réalisé en verre optique recouvert de fins dépôts métalliques, mais il a l’avantage de ne pas s’abîmer, ce qui n’est pas le cas de l’AstroSolar ou du Mylar.





Vous pouvez également utiliser une lunette solaire équipée de filtres spéciaux pour l'observation de la raie H alpha.


Image du Soleil en H alpha par Didier Favre avec mes remerciements

Le Ciel à l’œil nu en 2011
Neuvième année

« Si vous voulez aller plus loin, connaître le ciel et comprendre ses phénomènes, alors le livre de Guillaume Cannat, Le ciel à l’œil nu en 2011, est fait pour vous. »
Science & Vie

« La voûte céleste, je crois que nul autre que Guillaume Cannat ne peut nous la faire découvrir aussi bien. Son livre, Le ciel à l’œil nu en 2011, est une invite à l’exploration du ciel, de mois en mois, durant les quatre prochaines saisons. Rien n’échappe à la curiosité exigeante de Guillaume, qui observe le ciel depuis plusieurs décennies. »
france info

« Pour tous les amoureux des spectacles du ciel, qu’ils soient néophytes ou non, ce guide est un excellent aide-mémoire, bien documenté et richement illustré. »
Astronomie magazine

Disponible en librairie et sur le site d'amds édition

Pour Noël, faites découvrir le ciel à vos proches, offrez des exemplaires de cet ouvrage qui intéresse autant les observateurs novices que les passionnés ; commande possible en ligne sur le site d'amds édition avec une expédition rapide et soignée (dédicace possible) (paiement sécurisé en ligne ou par chèque).

Découvrez plus de détails sur le contenu de cet ouvrage dans la lettre n° 45.

Je travaille depuis maintenant plusieurs mois sur une évolution majeure du Guide du Ciel. Pour sa dix-septième année de parution, celui-ci va se dédoubler et donner naissance à un petit frère consacré aux instruments et aux bonnes adresses pour pratiquer l’astronomie de loisir.

Ce deuxième tome donnera bien plus d’informations sur les instruments et les montures et facilitera votre lecture par une mise en page plus aérée.

Quant au Guide du Ciel « traditionnel », il bénéficiera de cette évolution en conservant ses 352 pages et en réaffectant toutes celles qui étaient auparavant consacrées aux instruments et aux adresses à des informations liées à l’observation des astres ; cela représentera plus de 60 nouvelles pages d’éphémérides !

Vous découvrirez dans la prochaine lettre la richesse de la nouvelle table des matières de l’édition 2011-2012 – elle aussi intégralement remaniée et bien plus fonctionnelle –, mais je pense pouvoir affirmer dès aujourd’hui que vous ne devriez pas être déçu(e)s.

Pensez à la souscription !
Si vous avez déjà commandé une édition précédente du Guide du Ciel directement sur le site www.amds-edition.com ou par courrier, vous recevrez courant janvier par la poste l’offre de souscription qui vous permettra de réserver le Guide du Ciel 2011-2012 ou le Guide du Ciel Instruments ou les deux ensemble à un prix extrêmement intéressant et avec l’assurance de recevoir ces ouvrages dès leur parution au début du mois de mai 2011.

Si vous avez acheté le Guide du Ciel par un autre moyen, mais que vous souhaitiez profiter de cette offre de souscription exceptionnelle, envoyez-moi vite un message avec votre adresse postale afin que je vous ajoute à la liste des personnes privilégiées qui recevront l’offre de souscription en janvier.

Le Guide du Ciel 2010-2011
352 pages
Plus de 420 cartes, schémas, gravures et photographies en couleur
Prix TTC : 29 euros
ISBN : 978-2-9513365-6-8
Disponible ; commandez-le ici

Carnets de nuits
160 pages
Carte de couverture mate, cahiers cousus et collés
Prix public TTC : 16 euros
ISBN : 978-2-9513365-5-1
Disponible ; commandez-le ici

ISLANDE, le sublime et l'imaginaire
Photographies de Patrick Desgraupes
Textes d'Einar Mar Jonson et de Guillaume Cannat
Hermé/La Martinière
176 pages (format 28 x 29 cm)
Prix TTC : 38 euros
ISBN : 978-2-86665-411-5
Disponible en librairie

Le 18 novembre dernier, j’ai eu la chance d’observer une couronne lunaire d’une intensité lumineuse exceptionnelle. Je crois bien n’avoir jamais vu des couleurs aussi franches lors d’un tel phénomène et j’ai grand plaisir à partager cette image avec vous.

La Lune étant éblouissante, j’ai assemblé ci-contre trois images avec des temps de pose légèrement différents pour rendre compte au mieux de l’aspect visuel de cette vaste couronne multiple.

Voici d'autres images de l'évolution des jeux de lumières autour de la Lune durant cette belle soirée :









Toutes ces images ont été réalisées avec un boîtier 24 x 36 Nikon D700 à 200 ISO avec un objectif Zeiss Makro-Planar de 100 mm ouvert à 2. Poses de 1/3 à 1/10 de seconde.

La plus belle Géminide de ma soirée qui a laissé sa trace au nord des Pléiades. L’éclat lunaire donne une belle coloration indigo à la nuit et contient la bulle orangée de la pollution lumineuse des villes situées en contrebas des Cévennes.



Un assemblage d’une centaine de photographies qui montre le déplacement apparent des étoiles provoqué par la rotation de notre planète. Les étoiles du baudrier d’Orion se situent sur l’équateur céleste et elles semblent donc tracer une ligne droite ; les étoiles situées au nord décrivent des arcs autour du pôle Nord céleste (juste à côté de la Polaire) et celles situées au sud autour du pôle Sud.



Les Géminides sont des étoiles filantes assez lentes et courtes, mais, et c’est là l’intérêt principal de cet essaim – outre sa grande régularité –, plus de 4 % sont très brillantes. Celle-ci a filé juste à côté de Procyon du Petit Chien.




Les Géminides sont des étoiles filantes assez lentes et courtes, mais, et c’est là l’intérêt principal de cet essaim – outre sa grande régularité –, plus de 4 % sont très brillantes. Celle-ci a filé dans les Gémeaux, au-dessus de Castor et Pollux.



Cette image rend compte de l’ambiance de cette soirée. La Lune est surexposée, mais l’on distingue Jupiter à sa gauche et la pureté du ciel permet de voir la Voie lactée à sa droite et la galaxie d’Andromède au-dessus d’elle.

Sans un fort vent accentuant le froid (- 12 °C) cette soirée du lundi 13 décembre 2010 aurait été parfaite ; je me trouvais sur le mont Aigoual dans les Cévennes, à quelque 1 300 m d’altitude.

Le Premier Quartier de Lune installé non loin de Jupiter baignait le paysage d’une lueur bleutée fantomatique et le silence absolu offrait un écrin mémorable aux étoiles filantes de l’essaim des Géminides.

J’ai tenu deux heures et compté une cinquantaine de flèches d’argent autour des Gémeaux avant de reprendre la route de la plaine pour rentrer me mettre au chaud.

Voici quelques images de cette sortie avec, tout d’abord, la plus belle Géminide de ma soirée qui a laissé sa trace au nord des Pléiades. L’éclat lunaire donne une belle coloration indigo à la nuit et contient la bulle orangée de la pollution lumineuse des villes situées en contrebas des Cévennes.

La deuxième image est un assemblage d’une centaine de photographies qui montre le déplacement apparent des étoiles provoqué par la rotation de notre planète. Les étoiles du baudrier d’Orion se situent sur l’équateur céleste et elles semblent donc tracer une ligne droite ; les étoiles situées au nord décrivent des arcs autour du pôle Nord céleste (juste à côté de la Polaire) et celles situées au sud autour du pôle Sud.

Les Géminides sont des étoiles filantes assez lentes et courtes, mais, et c’est là l’intérêt principal de cet essaim – outre sa grande régularité –, plus de 4 % sont très brillantes. Celle de la troisème image a filé juste à côté de Procyon du Petit Chien et la suivante a filé dans les Gémeaux, au-dessus de Castor et Pollux.

La dernière image rend compte de l’ambiance de cette soirée. La Lune est surexposée, mais l’on distingue Jupiter à sa gauche et la pureté du ciel permet de voir la Voie lactée à sa droite et la galaxie d’Andromède au-dessus d’elle.

Toutes ces images ont été réalisées avec un boîtier 24 x 36 Nikon D700, objectif Nikon 14-24 mm à 15 mm ouvert à 2,8, 1250 ISO, poses de 20 secondes sans entraînement.

Un cadeau pour décorer votre écran avant les fêtes : un fond d'écran !

Vous avez peut-être suivi la construction haletante de mon nouveau télescope de 760 mm de diamètre ; sinon, cliquez ici pour aller consulter la page qui relate cette belle aventure en détails.

J’ai fait la première lumière de ce magnifique et imposant télescope durant l’été et, que ce soit sur la Lune, la planète Jupiter ou les objets du ciel profond, ses résultats sont réellement impressionnants, même pour quelqu'un qui, comme moi, observe le ciel depuis plus de 30 ans !

Les nombreux observateurs qui ont déjà eu le plaisir de scruter les astres avec ont été enthousiasmés par la qualité de l’optique, par le contraste des images planétaires et lunaires, par l’incroyable luminosité des plus petits objets du ciel profond et par les couleurs parfaitement perceptibles dans nombre de nébulosités.

Je ne pouvais pas en rester là et conserver jalousement ce superbe instrument pour mon seul plaisir. J’ai donc décidé de vous ouvrir la possibilité d’organiser une soirée d’observation dans votre site préféré avec l’un des plus gros télescopes amateurs d’Europe.

Vous pouviez déjà observer le ciel avec quelques rares télescopes de grands diamètres en vous déplaçant dans des observatoires professionnels ou amateurs. Vous avez à présent la possibilité de faire venir l’un de ces « géants » sur votre site habituel d’observation pour redécouvrir un ciel dont vous connaissez déjà le potentiel et, éventuellement, faire des comparaisons en temps réel avec vos propres instruments.

Pour en savoir plus, cliquez ici ou sur l'image voisine...

Je ne prononcerai pas de conférences avant le printemps prochain car je me consacre intégralement à la rédaction du Guide du Ciel 2011-2012 qui vous promet de très nombreuses innovations...

Vous pouvez cependant d'ores et déjà prendre contact avec moi (mettre @ à la place de #) si vous désirez organiser une conférence à partir du mois d'avril 2011.

Explorez les sites Web des astrophotographes dont je présente des images dans certaines de mes conférences : http://www.leguideduciel.net/ressources/images.php

La chronique Bleu nuit que j'enregistre avec Philippe Moity sur France Bleu Hérault est diffusée le samedi matin vers 10 h 40 m et le dimanche vers 16 h 50 m.

L'habillage sonore est joyeusement décalé – extraits de vieux films et de séries de science-fiction –, mais le contenu est sérieux (enfin, essaie de l'être !). Chaque semaine, je signale un ou deux phénomènes à observer dans les jours qui vont suivre et je réponds aux questions de base et d'actualité de Philippe Moity.

Si vous n'habitez pas à portée d'antenne de cette station, vous pouvez néanmoins écouter Bleu nuit durant les sept jours qui suivent sa diffusion en vous rendant sur le site de France Bleu Hérault dans le menu France Bleu à la demande ; d'après les statistiques de France Bleu, vous êtes plus de 2 000 à le faire chaque mois, un grand merci de votre intérêt fidèle :

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?nr=8dc942202aa447a40487975f8cb0ca20

Des infos sur...

Activité solaire et phénomènes atmosphériques et astronomiques
Spaceweather est LE site qu'il faut avoir dans son carnet d'adresse et auquel il faut rendre visite chaque jour pour voir les dernières images du ciel prises par des amateurs sur toute la planète et des infos chiffrées sur l'activité de notre étoile.
http://www.spaceweather.com/

Dernières comètes découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec tous les éléments orbitaux et les éphémérides des comètes potentiellement observables.
http://cfa-www.harvard.edu/iau/Ephemerides/Comets/index.html

Dernières novae découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec les éphémérides des dernières novae.
http://www.cfa.harvard.edu/iau/Headlines.html

Dernières supernovae découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec les éphémérides des dernières supernovae.
http://www.cfa.harvard.edu/iau/lists/RecentSupernovae.html

Éclipses de Lune et de Soleil
Les cartes et les horaires des prochaines éclipses observables dans le monde, avec des liens vers les sites de Fred Espenak (NASA) et de l'Imcce pour plus de détails.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/eclipses.php

Occultations d'étoiles par des astéroïde
Le site tenu à jour par Éric Frappa, vous dit tout ce qu'il faut savoir pour observer ces phénomènes.
http://www.euraster.net/

Phases de la Lune de 2002 à 2010
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Phénomènes astronomiques jour par jour
Cette page vous donne accés à une sélection dles phénomènes publiés dans le Guide du Ciel depuis le mois de mai 2001.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Trajectoires des satellites de Jupiter
Les courbes mensuelles des satellites galiléens de Jupiter.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/satellites.php

Trajectoires des satellites de Saturne
Les courbes mensuelles des principaux satellites de Saturne.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/satellites.php

Découvrez des extraits des pages "Les phénomènes astronomiques au jour le jour" du Guide du Ciel :
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php