La lettre du Guide du Ciel

N° 50 | 27 février 2011

Si vous lisez cette lettre régulièrement, n'oubliez pas qu'elle ne constitue qu'un complément à mes différents ouvrages. Si vous ne les connaissez pas déjà, je vous invite à les découvrir sur le site d'amds édition.

La plupart des textes, des illustrations, des cartes et des schémas qui suivent sont extraits du Ciel à l'œil nu (Nathan) et du Guide du Ciel (amds), deux livres annuels dans lesquels vous trouverez encore plus de renseignements pratiques et de phénomènes à admirer et que je vous invite à découvrir et à faire découvrir à vos proches !

La Station spatiale internationale (ISS) est observable en France métropolitaine jusqu'au 12 mars en début de nuit, puis elle revient dans le ciel de l'aube après le 26 mars.

Fin février et début mars, l'ISS accueille la navette spatiale Discovery et l'ATV2 Johannes Kepler et il est possible que son éclat s'en trouve augmenté. Cette image montre le lancement de l'ATV2 photographié depuis l'espace par l'astronaute italien Paolo Nespoli, l'un des résidants actuels de l'ISS.

La Station spatiale internationale (ISS) est observable en France métropolitaine jusqu'au 12 mars en début de nuit, puis elle revient dans le ciel de l'aube après le 26 mars.

Fin février et début mars, l'ISS accueille la navette spatiale Discovery et l'ATV2 Johannes Kepler et il est possible que son éclat s'en trouve augmenté. L'image voisine montre le lancement de l'ATV2 photographié depuis l'espace par l'astronaute italien Paolo Nespoli, l'un des résidants actuels de l'ISS.

L'éclat de l'ISS est suffisamment puissant lors des meilleurs passages pour qu'elle soit visible dans un ciel bleu avant même le coucher du Soleil ou peu après son lever ; le site Heavens-Above annonce également ce genre de passages.

Pour savoir précisément où et quand observer les survols de l'ISS, consultez le site Heavens-above. En vous inscrivant (c’est gratuit), vous pouvez mémoriser des points d'observation différents et obtenir rapidement des cartes et des horaires de passage très précis. Le site d’Alphonse Pouplier donne aussi des horaires de passages :

Le site d'Alphonse Pouplier
Heavens-Above
Aide en ligne pour vous inscrire sur le site Heavens-Above

1^er mars | Vénus et la Lune, de l’aube à midi

Le mardi 1^er mars à l’aube, une heure avant le jour, Vénus et la Lune se donnent en spectacle au-dessus de l’horizon est-sud-est.

Il s’agit vraiment de l’une des plus belles rencontres de l’année entre ces deux astres qui sont à moins de deux degrés l’un de l’autre. Vénus est d’une brillance extrême et le croissant lunaire, quoi que délicieusement fin, est parfaitement visible à l’œil nu. Vous savourerez également l’ensemble de son globe mis en valeur par la lumière cendrée.

Attention aux obstacles en ville ou dans un paysage encaissé car le couple est à moins de dix degrés de hauteur.

Si vous le pouvez, je vous invite à tenter de suivre ce rapprochement durant les premières heures du jour. Vers le milieu de la matinée, Vénus et Séléné surplombent l’horizon sud de plus d’une vingtaine de degrés.

Comme ils sont à quarante degrés à l’ouest du Soleil, vous pouvez les contempler sans crainte aux jumelles ou dans une lunette à grand champ. Dans un ciel bien bleu, le point éclatant de Vénus devrait être plus facile à distinguer à l’œil nu que le pâle croissant.

6 et 7 mars | Jupiter et la Lune : la dernière séance

Le dimanche 6 et le lundi 7 mars au crépuscule, Jupiter et la Lune nous proposent d’assister à leur dernier rendez- vous de l’hiver.

Une heure après le départ du Soleil, la planète géante du système solaire se situe à moins de dix degrés de hauteur au-dessus de l’horizon ouest et il faut bien choisir son site d’observation pour ne pas être gêné par un bâtiment, un arbre ou un relief naturel.

Deux jours après la Nouvelle Lune, le croissant du dimanche est d’une délicatesse d’orfèvre. À l’œil nu, il n’est pas certain que vous puissiez deviner le reste du pourtour lunaire car la lumière cendrée est encore bien ténue par rapport à l’éclat du fond du ciel crépusculaire ; le lundi, en revanche, vous verrez sans peine la trace des mers lunaires sur le disque bleuté de Séléné.

Notre satellite se situe à plus de 6° sur la droite de Jupiter le dimanche soir et, le lundi, il est à près de dix degrés au-dessus.

Durant les semaines qui viennent, Jupiter va plonger dans le brasier solaire et disparaître ; nous la retrouverons à l’aube au mois de mai en compagnie de Vénus et de Mercure.

15 mars | Mercure et Jupiter : en attendant la sonde

Le mardi 15 mars au crépuscule, une heure après le départ du Soleil, installez- vous dans un lieu parfaitement dégagé vers l’horizon ouest et cherchez les planètes Mercure et Jupiter.

Elles sont à moins de cinq degrés de hauteur – l’équivalent de votre pouce tendu vers le ciel – et seul leur brillance importante permet de les repérer au sein des lueurs crépusculaires. Mercure est à quelque deux degrés sur la droite de Jupiter et son éclat est deux fois moins puissant.

La première planète du système solaire s’apprête à accueillir la sonde américaine MESSENGER dans son orbite. La rencontre, programmée pour le 18 mars, intervient après trois survols préparatoires : le 14 janvier et le 6 octobre 2008, et le 29 septembre 2009.

Lancée le 3 août 2004, MESSENGER devrait consacrer les prochains mois à l’observation approfondie de ce corps chaotique. Elle effectuera deux orbites par période de 24 heures, s’approchant à moins de 200 km de la surface et s’en éloignant jusqu’à plus de 15 000 km.

Au bout d’une année, l’ensemble de la surface devrait avoir été photographié et cartographié et l’on devrait en connaître bien mieux la nature chimique, ainsi que l’intensité et la forme des champs magnétiques et gravitationnels.

19 mars | La plus grosse Pleine Lune de l’année

Le samedi 19 mars au coucher du Soleil, surveillez l’horizon est pour voir s’élever la plus grosse Pleine Lune de l’année. Quelques photos ici...

En France métropolitaine, notre satellite naturel se lève pratiquement au moment de sa plénitude et au moment de son passage au plus près de la Terre, le périgée. Comme, de plus, ce périgée est le plus rapproché de l’année – 356 601 km seulement séparent le centre de la Terre de celui de la Lune –, nous avons la chance d’admirer un globe d’un diamètre exceptionnel : plus d’un demi-degré.

Si vous ajoutez les brumes de fin d’après-midi et l’impression – fausse, mais tenace – de voir la Lune plus grosse à l’horizon que dans les hauteurs célestes, tous les éléments devraient être réunis ce samedi soir pour contempler un spectacle magnifique.

Bien sûr, vous devez choisir un site d’observation parfaitement dégagé vers l’est. La veille, vous pouvez repérer le point où se lève la Lune en fin d’après-midi, une heure environ avant le départ du Soleil ; le samedi, elle se lèvera juste après le coucher du Soleil à près de dix degrés sur la droite de ce point.

Le dimanche 20 mars au soir, deux heures après le coucher du Soleil, la Lune encore pratiquement pleine se hisse dans la nuit non loin de Saturne et de Spica.

L’éclat profus de Séléné gomme nombre d’étoiles de la voûte céleste, mais la planète aux anneaux et la belle étoile principale de la Vierge devraient parvenir à imposer leur éclat.

Moins de deux semaines avant son passage à l’opposition, Saturne est de plus en plus lumineuse.

Si vous avez la possibilité d’utiliser une lunette ou un télescope avec un grossissement supérieur à trente fois, vous pourrez constater que ses anneaux sont bien mieux orientés vers nous que l’année dernière, puisque leur inclinaison atteint une dizaine de degrés.

Au cours de la nuit du mercredi 23 au jeudi 24 mars, vous pouvez suivre le rapprochement apparent de la Lune gibbeuse décroissante et de l’étoile Antarès du Scorpion.

Peu avant l’aube, vers 5 h du matin, ces deux astres franchissent le méridien à près de vingt degrés de hauteur.

Si vous vous levez tôt pour admirer ce rapprochement, ne soyez pas surpris de voir quelques étoiles filantes au-dessus de l’horizon sud-ouest, autour de la Vierge.

Cette nuit accueille en effet également le maximum d’activité de l’essaim des Virginides. Ces étoiles filantes ne sont généralement pas très nombreuses, mais leur éclat est souvent puissant, ce qui devrait leur permettre d’apparaître malgré Séléné.

Le jeudi 31 mars à l’aube, nous refermons le mois comme nous l’avions débuté par une conjonction entre la Lune et Vénus.

Ces deux astres sont bien visibles au-dessus de l’horizon est-sud- est, une heure avant l’envol du cerf-volant solaire. Ces quelques semaines ont fortement modifié la physionomie de la rencontre puisque la planète s’est éloignée du croissant et flotte dans l’air translucide de l’aube à près de cinq degrés sous la barque sélène.

Vénus est encore loin de la position apparente du Soleil, mais sa trajectoire dans le ciel est très inclinée, presque couchée sur l’horizon sud-est, et elle ne parvient donc pas à s’élancer vers les hauteurs.

Pour la repérer, vous devez choisir un point d’observation le mieux dégagé possible. L’éclat de cette planète étant très puissant, vous devriez parvenir à la repérer même si l’atmosphère n’est pas d’une parfaite transparence.

Même chose pour le fin croissant lunaire et pour la lumière cendrée qui fait luire la portion nocturne de son globe.

Le mercredi 6 et le jeudi 7 avril en fin de crépuscule, une bonne heure et demie après le départ du Soleil, le croissant de Lune vient flotter devant les Pléiades.

La lumière cendrée qui dévoile le globe sélène est magnifique et, pour peu que vous choisissiez un point d’observation éloigné des lampadaires, vous n’aurez aucune peine à repérer le petit paquet stellaire des Pléiades, loin au-dessus de l’horizon ouest.

Vous verrez également les Hyades et les étoiles de la constellation du Taureau. Leur proximité apparente dans notre ciel n’est pourtant pas une preuve de leur proximité réelle.

Il faut toujours garder présent à l’esprit que, lorsque nous observons la voûte céleste, l’absence de la troisième dimension fausse notre jugement. Les étoiles des Pléiades sont bien en relation, mais elles se situent à près de 400 années-lumière de nous alors que le groupe des Hyades, qui jouxtent Aldébaran, est à quelque 150 années-lumière.

Quant à Aldébaran, elle doit son éclat remarquable à sa proximité puisque 65 années-lumière à peine nous en séparent.

D'autres conjonctions se produisent tout au long du mois à venir, retrouvez-les en détails dans Le Guide du Ciel 2010-2011

La maison de guingois du Cocher étant actuellement posée au sommet du ciel en début de nuit, attendez quelques heures pour qu’elle glisse vers l’Occident et devienne plus agréable à pointer et à observer, puis partez à la recherche de NGC 2192.

Il s’agit d’un très vieil amas ouvert situé à près de 8 000 années-lumière de nous et âgé de deux milliards d’années. Sa magnitude globale est de 11 et il faut absolument une lunette ou un télescope pour parvenir à le détecter en bordure de la Voie lactée hivernale.

Commencez par centrer l’étoile Thêta Aurigae, puis glissez de 1,8° vers le nord-est en direction de 40 Aurigae et poursuivez dans la même direction sur 2° jusqu’à NGC 2192.

Il mesure moins de cinq minutes d’arc de diamètre et, avec un grossissement de cent fois, il ressemble presque à un petit amas globulaire. Il faut grossir au moins 200 fois dans un télescope de 200 mm de diamètre pour parvenir à observer une vingtaine d’étoiles moins brillantes que la magnitude 12.

Dans un ciel toujours envahi par l’éclat abondant de Séléné, continuons notre visite des petits amas ouverts de la constellation de Cassiopée qui domine l’horizon nord-ouest en milieu de soirée.

King 1 est le premier groupe référencé dans un catalogue publié en 1949 par Ivan King. Ce catalogue, qui contient 27 amas, a été constitué à partir de l’étude des plaques photographiques réalisées avec deux instruments de l’observatoire du Harvard College.

King 1 se situe à 2° au nord-ouest de l’étoile Kappa Cassiopeiae et il est encadré par deux étoiles de dixième magnitude, l’une au nord-est et l’autre au sud-ouest, cette dernière s’avère être une belle étoile double (Stein 40) avec une compagne de treizième magnitude posée à 14" au sud-est.

L’amas ouvert lui-même est formé d’étoiles peu lumineuses. Dans un télescope de 400 mm avec un grossissement de deux cents fois, vous pourrez en compter une petite cinquantaine dispersée sur une région de neuf minutes d’arc de diamètre.

Quelques nouvelles du Guide du Ciel 2011-2012 dont la rédaction progresse bien et dont la maquette vient tout juste de commencer.

Voici deux images, sur lesquelles vous pouvez cliquer pour les voir en grand, de la nouvelle présentation de la table des matières.

Cette présentation plus aérée et plus complète est issue de nombreuses discussions avec certains d'entre-vous et, notamment, avec Christian Sanchez, maître d'œuvre infatigable de la revue Astrosurf Magazine.

Je pense qu'elle devrait vous permettre de retrouver bien plus facilement qu'auparavant les nombreuses informations dispersées dans les 352 pages du livre. Je précise encore une fois qu'il s'agit du début de la maquette et que cette table des matières évoluera peut-être encore un peu avant que vous ne l'ayez entre les mains.


Vous pourrez aussi juger de la richesse et de la diversité des sujets abordés dans cette nouvelle édition, la dix-septième !

J'attire notamment votre attention sur la pluie d'étoiles filantes de l'essaim des Draconides au mois d'octobre, sur la comète C/2010 X1 Elenin qui pourrait se révéler vraiment spectaculaire cet automne et sur l'exceptionnel passage de Vénus devant le Soleil au début du mois de juin 2012 : un spectacle unique à ne manquer sous aucun prétexte puisque le prochain se produira au 22^e siècle ! Vous trouverez toutes les informations importantes pour comprendre et observer ces rendez-vous majeurs dans le Guide du Ciel.

Participez à l'offre de souscription !
Comme chaque année depuis que j’ai repris totalement en charge la destinée du Guide du Ciel, je vous propose de participer à l’offre de souscription.

Vous pouvez découvrir cette offre ci-contre et réserver votre exemplaire dès aujourd'hui sur le site d'amds édition ce qui vous permettra d'être parmi les premiers à recevoir le Guide au mois de mai.

Je vous rappelle l’enjeu de la souscription : vous payez le Guide du Ciel moins cher que lors de sa parution – 23 euros au lieu de 30 euros cette année – et vous le recevez directement à l’adresse qui vous arrange ; je peux également vous l’apporter aux RAP, ce qui vous permet d’économiser la participation aux frais d’emballage et d’expédition.

A propos de cette participation, elle a été simplifiée cette année et elle diminue dès le deuxième livre commandé pour être totalement offerte à partir de douze livres.

Pour les clubs et les associations, la souscription peut être encore plus avantageuse car, à partir de 12 exemplaires souscrits la participation aux frais d’emballage et d’expédition est offerte et vous recevez un treizième exemplaire gratuitement !

En définitive, en participant à la souscription, vous faites des économies, vous êtes sûrs de recevoir l’ouvrage dès sa parution et de ne rater aucun rendez-vous céleste et vous permettez à l’éditeur de mieux calibrer le tirage et d’assurer la pérennité du Guide du Ciel, donc tout le monde y gagne !

Découvrez l'offre de souscription complète sur le site de l'éditeur.

Téléchargez ci-contre et imprimez l'offre de souscription pour la distribuer.

Admirez l'image de la couverture en grand format.

Découvrez d’autres images du Soleil par le SST.

Si la maquette du Guide du Ciel 2011-2012 commence à peine, celle du Guide du Ciel des instruments et de l'astronomie de loisir est, elle, pratiquement terminée.

Je vous présente ci-dessous certaines pages.

J'ai consacré une large place à l'histoire des instruments astronomiques et aux différentes formules optiques utilisées aujourd'hui. J'indique pour chacune son origine, sa nature, ses avantages et ses inconvénients :	lunette simple ou achromatique, lunette apochromatique, lunette solaire, télescope de Newton, télescope de Cassegrain, télescope de Schmidt-Cassegrain, télescope de Schmidt-Newton, télescopes de Maksutov, télescope de Maksutov-Cassegrain, télescope de Maksutov-Newton, télescope de Dall-Kirkham, télescope de Ritchey-Chrétien, télescope Advanced Coma-Free (ACF).
Je détaille ensuite le fonctionnement des différentes montures astronomiques utilisées. Sur cette double page il s'agit des différentes montures azimutales.
	Ci-contre, les toutes dernières montures azimutales à mise en fonction intégralement automatique et le début du chapitre sur les montures équatoriales allemandes.
Voilà toutes les questions que l'on peut se poser avant un achat et auxquelles j'essaye d'apporter autant de réponses claires et informatives : Êtes-vous prêt(e) pour l’achat d’un instrument ? Quelle somme minimale faut-il consacrer à l’achat d’une lunette ? Que pourrez-vous observer ? Combien de fois un instrument grossit-il ? Quelles sont les performances des instruments ? Pourrai-je utiliser mon instrument pour observer la nature ? Quel instrument acheter à un enfant ?	Verrai-je vraiment plus de choses avec un instrument plus gros ? Quel type d’instrument faut-il acheter pour observer en ville ? À quoi servent les oculaires ? Faut-il une monture azimutale ou équatoriale ? Quelle focale faut-il privilégier ? De quels accessoires aurai-je absolument besoin ? Les optiques traitées valent-elles leur surcoût ? À quoi servent les cercles gradués ? Pourrai-je faire de la photographie ? Peut-on acheter un instrument d’occasion ? Peut-on acheter un instrument à l’étranger ? À quoi sert le chercheur ? Comment régler le chercheur ? Pourquoi et comment les images sont-elles inversées ? Peut-on construire son télescope ? Qu’est-ce qu’un miroir à lambda sur 8 ou sur 20 ? Comment équilibrer le tube optique ? Comment orienter sommairement une monture équatoriale ? En vrac : quelques trucs d’observateurs !
Et voici les premières pages d'un test que je vous propose de faire pour vous aider à déterminer l'instrument qu'il vous faudrait. J'avais créé ce test pour les toutes premières éditions du Guide du Ciel et je l'ai intégralement repensé et mis à jour pour tenir compte de l'évolution du matériel astronomique disponible.

En plus de cette partie, vous retrouverez bien sûr les célèbres tableaux d'instruments du Guide du Ciel qui reprennent les caractéristiques techniques et les gammes de prix de plus de 750 jumelles, lunettes et télescopes, jusqu'à 1 270 mm de diamètre et près d'un million d'euros.

Enfin, la seconde partie de cet ouvrage reprend le fameux Guide de l'astronomie de loisir avec ses centaines d'informations, d'adresses, de sites Web, de sites d'observation et de conseils précieux mis à jour.

Participez à l'offre de souscription !
J’attire votre attention sur le caractère vraiment exceptionnel de l’offre de souscription puisque vous pouvez acquérir ce nouvel ouvrage et le recevoir au mois de mai pour seulement 8 euros au lieu de 12 euros à parution.

Encore mieux, en profitant de l’offre de souscription groupée pour commander ce livre en même temps que le Guide du Ciel 2011-2012, il vous est offert (voir ci-dessous) !

Si vous avez déjà passé une commande en souscription pour Le Guide du Ciel 2011-2012 et que vous désirez ajouter ce second livre, vous pouvez le commander au prix de souscription jusqu'au 20 avril 2011 sur le site de l'éditeur. Après validation du paiement, l'éditeur vous remboursera exceptionnellement la participation aux frais d'emballage et d'expédition de cette commande complémentaire (valable uniquement pour une souscription en ligne ; le remboursement est effectué directement sur votre carte bancaire).

Découvrez l'offre de souscription complète sur le site de l'éditeur.

Téléchargez ci-contre et imprimez l'offre de souscription pour la distribuer.

Si vous commandez directement mes deux nouveaux ouvrages en souscription, vous ne les paierez au total que 30 euros, soit le prix du Guide du Ciel en librairie à parution !

Cette offre exceptionnelle est réservée à mes lecteurs et lectrices les plus fidèles. Ne laissez pas passer la date limite pour souscrire : le 20 avril 2011.

Vous recevrez vos ouvrages chez vous au mois de mai (ou aux RAP début juin pour celles et ceux que cela intéressent ; dans ce cas, ne comptez pas les frais de port lors de votre réglement par chèque ou signalez-le dans les commentaires de votre commande en ligne et ils vous seront remboursés).

Découvrez l'offre de souscription complète sur le site de l'éditeur.

Téléchargez ci-dessus et imprimez l'offre de souscription pour la distribuer.

Le Ciel à l’œil nu en 2011
Neuvième année

« Si vous voulez aller plus loin, connaître le ciel et comprendre ses phénomènes, alors le livre de Guillaume Cannat, Le ciel à l’œil nu en 2011, est fait pour vous. »
Science & Vie

« La voûte céleste, je crois que nul autre que Guillaume Cannat ne peut nous la faire découvrir aussi bien. Son livre, Le ciel à l’œil nu en 2011, est une invite à l’exploration du ciel, de mois en mois, durant les quatre prochaines saisons. Rien n’échappe à la curiosité exigeante de Guillaume, qui observe le ciel depuis plusieurs décennies. »
france info

« Pour tous les amoureux des spectacles du ciel, qu’ils soient néophytes ou non, ce guide est un excellent aide-mémoire, bien documenté et richement illustré. »
Astronomie magazine

Disponible en librairie et sur le site d'amds

Découvrez plus de détails sur le contenu de cet ouvrage dans la lettre n° 45.

Le Guide du Ciel 2010-2011
352 pages
Plus de 420 cartes, schémas, gravures et photographies en couleur
Prix TTC : 29 euros
ISBN : 978-2-9513365-6-8
Disponible ; commandez-le ici

Carnets de nuits
160 pages
Carte de couverture mate, cahiers cousus et collés
Prix public TTC : 16 euros
ISBN : 978-2-9513365-5-1
Disponible ; commandez-le ici

ISLANDE, le sublime et l'imaginaire
Photographies de Patrick Desgraupes
Textes d'Einar Mar Jonson et de Guillaume Cannat
Hermé/La Martinière
176 pages (format 28 x 29 cm)
Prix TTC : 38 euros
ISBN : 978-2-86665-411-5
Disponible en librairie

Voilà une série d'images réalisées lors du lever de la Pleine Lune du 18 février dernier.

Ce n'était pas, de peu, la plus grosse Pleine Lune de 2011 (voir ci-dessus), mais, d'une part, elle était pratiquement aussi grosse que celle du 19 mars (33,3' au lieu de 33,5'), d'autre part, les conditions météorologiques étaient, pour une fois, excellentes, et, enfin, elle se levait près d'une demi-heure après le coucher du Soleil, ce qui me permettait de bénéficier d'un ciel bien plus foncé et contrasté que celui du 19 mars prochain où elle se lèvera pratiquement au moment de la disparition du Soleil.

Fort de tout cela, j'ai interrompu pour quelques heures mon travail sur la prochaine édition du Guide du Ciel pour me rendre à Aigues-Mortes. Il y a longtemps que j'attendais des conditions favorables pour aller tirer le portrait de notre voisine dans le même champ que la célèbre tour de Constance. J'avais cela en tête depuis le mois de février 2008 où j'avais été réaliser ce grand panorama astronomique avec Vénus, Jupiter et la tour de Constance.

Après un bon repérage sur Google Earth et quelques petits calculs de proportions, j'ai pu installer mon matériel dans un étang asséché à exactement 2,4 km de la tour pour que, avec la focale de 560 mm que j'allais utiliser, le diamètre apparent de la Pleine Lune et celui de la tour de Constance soient identiques.

Voilà la première image de la série qui me sert de fond homogène pour les suivantes.



Pratiquement à l'heure calculée, le sommet du crâne de Séléné se profile au ras de l'horizon, derrière un bosquet d'arbres dénudés par l'hiver. Durant la pause, une voiture est passée sur une route située à une centaine de mètres, laissant la trace lumineuse de ses feux.



La brume joue exactement son office en teintant fortement la face de notre satellite. On voit très nettement la limite de la zone brumeuse la plus dense qui coupe la Lune à l'horizontal. Si près de l'horizon, la réfraction déforme les astres et la Lune semble oblongue ou écrasée comme une montgolfière sur les premières images.



La Pleine Lune s'élève rapidement et sort de la zone turbulente ce qui améliore sa netteté d'image en image.



Juste à l'aplomb de la tour de Constance, la boule lunaire menace de lui tomber dessus !



Voilà ! En moins de dix minutes, la Pleine Lune a quitté le champ.



Montage de toutes les images précédentes pour montrer la séquence avec le changement de forme de notre satellite et son éclaircissement régulier.

La même série avec, en plus, les feux, les phares et les gyrophares d'une voiture et d'une ambulance qui donnent une ambiance électrique et surréaliste à ce paysage céleste (vous pouvez cliquer sur cette dernière image pour la voir en grand).

Toutes les images ont été prises avec un boîtier Nikon D700 placé au foyer d'une lunette apochromatique de 80 mm de diamètre et 560 mm de focale. ISO 640 et temps de pose entre 2 secondes et 1/20^e de seconde.

Peut-être vous rappellez-vous que, l'année dernière (lettre n° 40), j'avais mis en vente mon télescope de Dobson de 406 mm pour financer la construction de mon nouveau télescope de 760 mm.

Je suis heureux de pouvoir vous montrer les images de l'une des premières soirées de ce télescope, que j'avais construit en 1999, sous un nouveau ciel. Il est en effet installé depuis Noël à l'Hacienda des étoiles au Chili, à quelques kilomètres à peine de quelques-uns des plus grands télescopes professionnels de la planète.

Un grand merci à Nadine et à Raymond pour ce transfert à l'autre bout du monde, et à Xavier Camer pour ses images ; vous pouvez voir le compte-rendu en image du séjour qu'il a effectué au Chili en janvier-février sur son site.

Vous avez peut-être suivi la construction haletante de mon nouveau télescope de 760 mm de diamètre ; sinon, cliquez ici pour aller consulter la page qui relate cette belle aventure en détails.

J’ai fait la première lumière de ce magnifique et imposant télescope durant l’été et, que ce soit sur la Lune, la planète Jupiter ou les objets du ciel profond, ses résultats sont réellement impressionnants, même pour quelqu'un qui, comme moi, observe le ciel depuis plus de 30 ans !

Les nombreux observateurs qui ont déjà eu le plaisir de scruter les astres avec ont été enthousiasmés par la qualité de l’optique, par le contraste des images planétaires et lunaires, par l’incroyable luminosité des plus petits objets du ciel profond et par les couleurs parfaitement perceptibles dans nombre de nébulosités.

Je ne pouvais pas en rester là et conserver jalousement ce superbe instrument pour mon seul plaisir. J’ai donc décidé de vous ouvrir la possibilité d’organiser une soirée d’observation dans votre site préféré avec l’un des plus gros télescopes amateurs d’Europe.

Vous pouviez déjà observer le ciel avec quelques rares télescopes de grands diamètres en vous déplaçant dans des observatoires professionnels ou amateurs. Vous avez à présent la possibilité de faire venir l’un de ces « géants » sur votre site habituel d’observation pour redécouvrir un ciel dont vous connaissez déjà le potentiel et, éventuellement, faire des comparaisons en temps réel avec vos propres instruments.

Pour en savoir plus, cliquez ici ou sur l'image voisine...

Je ne prononcerai pas de conférences avant le printemps prochain car je me consacre intégralement à la rédaction du Guide du Ciel 2011-2012 qui vous promet de très nombreuses innovations...

Vous pouvez cependant d'ores et déjà prendre contact avec moi (mettre @ à la place de #) si vous désirez organiser une conférence à partir du mois d'avril 2011.

Explorez les sites Web des astrophotographes dont je présente des images dans certaines de mes conférences : http://www.leguideduciel.net/ressources/images.php

La chronique Bleu nuit que j'enregistre avec Philippe Moity sur France Bleu Hérault est diffusée le samedi matin vers 10 h 40 m et le dimanche.

L'habillage sonore est joyeusement décalé – extraits de vieux films et de séries de science-fiction –, mais le contenu est sérieux (enfin, essaie de l'être !). Chaque semaine, je signale un ou deux phénomènes à observer dans les jours qui vont suivre et je réponds aux questions de base et d'actualité de Philippe Moity.

Si vous n'habitez pas à portée d'antenne de cette station, vous pouvez néanmoins écouter Bleu nuit durant les sept jours qui suivent sa diffusion en vous rendant sur le site de France Bleu Hérault dans le menu France Bleu à la demande ; d'après les statistiques de France Bleu, vous êtes plus de 2 000 à le faire chaque mois, un grand merci de votre intérêt fidèle :

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?nr=8dc942202aa447a40487975f8cb0ca20

Une petite information pour les personnes qui sont abonnées à cette lettre avec des adresses électroniques aol, tele2 et hotmail. Ces fournisseurs d'accès appliquent parfois des règles assez incompréhensibles pour considérer que tel ou tel message est du SPAM et il arrive souvent que mes messages soient rejetés. Si vous avez une adresse de ce type et que vous ne recevez jamais mes messages de mises à jour, je vous conseille d'autoriser la réception des messages en provenance de l'adresse lalettreduguideduciel@leguideduciel.net ou de vous ouvrir un compte mail sur Google ou tout autre fournisseur gratuit, comme cela vous recevrez les dernières mises à jour de cette lettre.

Des infos sur...

Activité solaire et phénomènes atmosphériques et astronomiques
Spaceweather est LE site qu'il faut avoir dans son carnet d'adresse et auquel il faut rendre visite chaque jour pour voir les dernières images du ciel prises par des amateurs sur toute la planète et des infos chiffrées sur l'activité de notre étoile.
http://www.spaceweather.com/

Dernières comètes découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec tous les éléments orbitaux et les éphémérides des comètes potentiellement observables.
http://cfa-www.harvard.edu/iau/Ephemerides/Comets/index.html

Dernières novae découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec les éphémérides des dernières novae.
http://www.cfa.harvard.edu/iau/Headlines.html

Dernières supernovae découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec les éphémérides des dernières supernovae.
http://www.cfa.harvard.edu/iau/lists/RecentSupernovae.html

Éclipses de Lune et de Soleil
Les cartes et les horaires des prochaines éclipses observables dans le monde, avec des liens vers les sites de Fred Espenak (NASA) et de l'Imcce pour plus de détails.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/eclipses.php

Occultations d'étoiles par des astéroïde
Le site tenu à jour par Éric Frappa, vous dit tout ce qu'il faut savoir pour observer ces phénomènes.
http://www.euraster.net/

Phases de la Lune de 2002 à 2010
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Phénomènes astronomiques jour par jour
Cette page vous donne accés à une sélection dles phénomènes publiés dans le Guide du Ciel depuis le mois de mai 2001.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Trajectoires des satellites de Jupiter
Les courbes mensuelles des satellites galiléens de Jupiter.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/satellites.php

Trajectoires des satellites de Saturne
Les courbes mensuelles des principaux satellites de Saturne.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/satellites.php

Découvrez des extraits des pages "Les phénomènes astronomiques au jour le jour" du Guide du Ciel :
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php